Il manque à Alain Finkielkraut la perception de l'odeur qui règne à Gaza, celle des cadavres en putréfaction, celle de la mort qui empestait ailleurs, et qui empeste actuellement, dans maints autre lieux.
De plus, on sait depuis Guernica en passant par Coventry, Londres, Hambourg, Dresde et Hiroshima, que les aviateurs, tueurs aveugles, mènent des attaques contre les civils pour terroriser les populations, des drones commencent à les remplacer. Un terrorisme qui ne veut pas se voir ainsi, et, au bout ... Bonne Conscience [?].
Les dirigeants Israéliens mènent ce type de guerre pour maintenir et développer la colonisation de la Palestine, et le statut d'apartheid dans lequel sont tenus les Israelo-Palestiniens et les Palestiniens des territoires occupés.
Ces dirigeants ont le choix des armes, ils ont choisi...
Dans cette guerre asymétrique, les militaires ne s'attaquent pas à des militaires, pour la raison que, dans une guerre urbaine les pertes seraient trop lourdes, insupportables pour l'opinion Israélienne, ils font donc appel aux armes de la barbarie technologique qui permettent que l'on ne voie même pas les adversaires que l'on tue, dont on possède la maîtrise. La disproportion entre les victimes civiles d'un côté 1400, et celle des militaires de l'autre 54, n'émeut que l'opinion internationale... Terreur contre terreur, contreterreur contre terreur, le cycle s'emballe
Le débat théorique avec Finkielkraut est vain, trop « philosophique », peu accessible, car il est un militant partisan engagé, sa conception des humains n'est pas universaliste, on en arrive à accepter « qu'il est humain d'être inhumain ».
Tant que les dirigeants Israéliens s'en tiendront à « un État Juif », et non à « un État des juifs AUSSI, mais pas seulement », tant qu'ils n'auront pas accepté de faire d' Israël une République, [donc laïque et démocratique], il n'y aura pas de Paix possible pour Israël, terrorisme ou pas, résistance ou pas.
Ce qui se passe à Gaza est un terrible et formidable aliment pour l'Anti-judaïsme, [abusivement nommé Antisémitisme et confondu avec l'Anti-sionisme].
Et aujourd'hui, comme de tout temps, c'est bien avec ses ennemis qu'il faudra négocier, de préférence avec intelligence et générosité. Mais surtout ne pas rééditer les erreurs de 1918 où les vainqueurs ont préparé les conditions de la deuxième guerre Mondiale et son cortège d'abominations.
ON PEUT, AUSSI, ÊTRE À LA FOIS GÉNÉREUX & INTELLIGENT.