LE DANGER LE PLUS GRAND.
Il n'y a pas que la réélection qui est en jeu par l'utilisation des moyens de l'État pour organiser de minables manœuvres politiciennes. Il y a une adaptation de la Constitution à une volonté de renforcer les pouvoirs du "Président - Monarque - Élu" aux dépens du Parlement, et utiliser l'État d'Urgence pour tout ce qu'il plaira de qualifier "d'État d'urgence" sans passer ni par le Parlement ni par les juges, on s'achemine vers une machine autoritaire infernale dont on ne pourra plus maîtriser jusqu'où elle pourra aller. Qui est le personnage qui a envie de passer de Bonaparte à Napoléon et renouveler le passage à l'aventure et au Chaos, à cette époque il y eut une fabrication de cadavres innombrables.
L'appareil juridique ordinaire permettait de faire tout ce que l'État de Siège a été censé permettre, en fait, il a été une entreprise d'enfumage de la population pour masquer l'incurie du pouvoir a assurer la sécurité des citoyens et organiser la récupération émotionnelle, cynique et politicienne des cadavres des victimes. Pauvre Patrick Pelloux.
La sécurité des journalistes de Charlie Hebdo, a été d'un point de vue technique policier, organisée en dépit du bon sens, avec des insuffisances flagrantes et des failles énormes. Cela seul aurait dû déclencher une enquête parlementaire pour comprendre ce qui s'était passé et réorganiser la sécurité sans en arriver au massacre du vendredi 13.
Après Charlie Hebdo, les dispositions de la loi, et des lois sur le renseignement en particulier, auraient pu permettre l'empêchement du massacre du vendredi 13 novembre 2016, chaque jour qui passe en fait la démonstration et l'instrumentalisation obscène des moyens "d'Information" rend plus dense le brouillard d'intoxication du public et sa manipulation.
L'acclamation des Parlementaires debout lors du Congrès traduit plus leur peur et leur sidération, que la lucidité de la situation et du rôle qu'on les a contraint à jouer et qu'ils s'apprêtent à jouer à nouveau. Cela sent plus l'odeur de 1940 que l'espérance de 1945.
CITOYENS : la MONARCHIE ÉLECTIVE met la RÉPUBLIQUE EN DANGER, il est grand temps de nous réveiller.