LE SYNDROME POST TRAUMATIQUE MASQUÉ ou TARDIF,
menace tous ceux, animateurs, présentateurs, journalistes, chroniqueurs etc... qui ont eu à annoncer, présenter, commenter, expliquer les faits qui se sont produits le « Vendredi noir du 13 Novembre à Paris ».
Bénéficiaires d'un « système » qui les a mis à la place qu'ils occupent, payés pour faire ce qu'ils font comme ils le font, ils sont tout sauf : neutres et objectifs. Ils commentent des faits qu'ils ne comprennent pas, sur lesquels ils sont peu documentés, et une grande part de subjectivité et d'émotion envahit leurs propos.
Protégés par une bonne conscience d'évidence, vaccinés contre la remise en cause et la honte, ils se croient protégés et d'abord protégés d'eux-mêmes.
En fait, pour prendre conscience de cette part de subjectivité et d'émotion qui leur échappe, ils devraient visionner leurs prestations en présence de médecins de la psyché, psychologues, psychanalystes, voire psychiatres pour se protéger eux mêmes.
D'autre part, ils devraient se soumettre à la critique de leurs pairs, plus expérimentés, plus aguerris, pour modifier leurs attitudes, leurs gestes, leurs mimiques, le ton de leur voix qu'ils devraient avoir plus neutres, plus distanciés de l'émotivité, moins hystériques, moins comminatoires.
Ils devraient surtout se rappeler que les maîtres qu'ils servent ne sont pas neutres non plus, marchands d'armes, vendeurs d'espace publicitaires, promoteurs d'une pensée normative, de soumission à la bien-pensance, soldats de la guerre économique sur le terreau de la concurrence libre et non faussée. De tous ceux-là aussi ils doivent se protéger et nous protéger.
SINON, SI NOUS NE COMMENÇONS PAS À ESSAYER DE COMPRENDRE :
*COMMENT AVONS-NOUS PU EN ARRIVER LÀ ?
*COMMENT ONT-ILS PU EN ARRIVER À UNE TELLE MONSTRUOSITÉ ?
d'autres massacres surviendront, nous perdrons toute humanité, et nous précipiterons un chaos meurtrier.