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Billet de blog 2 août 2013

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Le président PS du Languedoc-Roussillon, le sénateur et cumulard Christian Bourquin est un de ces élus qui, sans doute touchés par la grâce de la République, considèrent qu’ils n’ont de comptes à rendre qu’à eux-mêmes, qu’ils peuvent prendre leurs électeurs à rebrousse poil et les citoyens pour des imbéciles  Ce monsieur refuse de se plier aux règles de non-cumul votées par les militants socialistes mais se plie de bonne grâce à l’appel lancé par les dirigeants de l’UMP pour sauver leur parti de la faillite financière après l’invalidation des comptes de campagnes de Nicolas Sarkozy.  A grand renfort de publicité médiatique, il vient d’annoncer sa participation au « Sarkothon » pour un montant de 150 euros. Il s’est fendu d’une petite lettre à Jean François Copé pour expliquer ce geste d’une extrême courtoisie : «Je sais que dans les mois qui viennent s’ouvrent des périodes électorales de la première importance pour notre pays et nos concitoyens (...) Pour que ce débat ait lieu, la famille politique que vous représentez doit pouvoir compter sur un parti financièrement en ordre. Telle est la raison de mon geste».

Dans le même temps, on apprend de la bouche de Luc Chatel que 30% des élus UMP n’ont toujours pas participé à l’opération de sauvetage !                                                                                                        

Si l’UMP mérite d’être sauvé, on serait  tenté de penser que c’est en priorité aux sympathisants et aux membres de ce  parti ( et a fortiori aux élus UMP) d’en décider en priorité.  Certains esprits socialistes  doivent estimer qu’il leur appartient aussi de déterminer quels seront leurs futurs adversaires aux prochaines élections et comme le Languedoc –Roussillon est une Région ou le Front National est particulièrement bien implanté . . .

 Christian Bourquin par ce don de 150 € espère évidemment acheter quelques reports de voix pour les prochaines élections municipales ; on est bien loin du respect du pluralisme politique dont il  se targue pour effectuer cette démarche .  Aurait-il eu le même élan de générosité pour sauver d’une débâcle financière le Parti de Gauche ou une autre organisation de la même mouvance ? Poser la question c’est aussi y répondre.

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