Dans les palais, je dis partout que votre sort est scellé,
En même temps, je ne peux croire au vote d’une censure,
qui menace de précipiter toute la macronie dans le mur,
et de plonger le pays dans la crise et un chaos bien laid.
Mais, Michel, j’en ai peur, notre équipée se termine,
car, face à nous, se lève toujours la même vermine,
cette ultra gauche qui réclame désormais ma tête,
et qui veut pour nous et le capital mettre fin à la fête.
Vous allez donc partir, jouer votre rôle de fusible,
Pour me permettre de résister encore à ces nuisibles,
Je suis bien à l’Elysée, comme la moule sur son rocher,
Je n’en partirai pas, il faudrait qu’ils viennent me chercher.
Évoquer ma destitution, vraiment, ce n’est pas à la hauteur !
Comment les gens qui ne sont rien pourraient-ils me faire peur ?
Le brave Bruno Retailleau est un bon ministre de l’intérieur,
Contre les trublions, il n’hésitera pas à envoyer les voltigeurs.
Démissionner ! moi ! mais c’est de la politique fiction!
Non, n’y comptez pas, je ne ferai pas mon baluchon !
les riches ont encore besoin de pognon,
Et ce sera toujours mon unique horizon