En bande organisée, tout en haut de l’Etat, des voyous maltraitent la Nation
Militants du grand capital, des gens ordinaires ils extorquent le pognon
Manu est leur chef, protégé par la gendarmerie et un chargé de mission,
Alexandre, un grand costaud, adepte de la matraque et distribuant les gnons,
Ne rechignant pas à la tâche, omniprésent, mais aussi choyé comme un mignon,
Un peu comme sous l’ancien régime, mais a-t-on vraiment fait la révolution . . .
Equipé, nourri, logé par le palais, ce nervi ne doute pas de sa puissance,
Les brassards, badges, et autres passe-droits lui donnent de l’aisance.
Mais des vidéos circulent sur le net, le montrant méchamment à l’ouvrage,
A coups de pied dans le ventre, il sait calmer la foule en y mettant la rage,
Ce triste sbire est lâché par les siens, le voici poussé par Manu dans l’abîme.
Rarement des images n’auront expliqué à ce point la vraie nature du régime
On peut toujours disserter sur la réforme des institutions, sur la pensée complexe,
Nul ne peut plus ignorer qui, dans cette affaire, doit être mis à l’index
 
                 
             
            