Inactif en activité, membre d'ATTAC33, de nationalité française mais terrien avant tout
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L'année 2014 s'achève, « annus horribilis» pour F Hollande, comme le font remarquer plusieurs médias, mais plus encore pour l'environnement au niveau planétaire comme au niveau national. En France, la mort d'un jeune militant écologiste, Rémi Fraisse, sur le chantier du barrage de Sivens marque d'une pierre noire l'action gouvernementale en matière d'écologie et son engagement irraisonné dans une politique de grands travaux inutiles. Les circonstances exactes de ce drame et les responsabilités des acteurs en présence ne seront probablement jamais établies mais, l'essentiel réside dans le soutien inconditionnel apporté par le ministre de l'Intérieur aux forces de l'ordre à cette occasion. Entre les défenseurs de « zones naturelles qui continuent aujourd'hui à disparaître au nom de la croissance et du développement , quand ce n'est pas de la croissance verte et du développement durable » (1) et les tenants de la croissance et du productivisme, les dirigeants socialistes optent clairement et brutalement pour tous ceux qui profitent du système actuel, pour tous ceux qui tiennent les leviers de la technostructure et qui entendent bien prolonger aussi longtemps que possible la durée de vie d'un modèle condamné mais surpuissant. Entre notre capital naturel et le capital financier, nos socio-libéraux privilégient le court-terme et l'économie du tout marché avec des réactions de Tyrannosaurus Rex. Ils sont condamnés à disparaître, souhaitons qu'il n'entraînent pas toute la gauche dans leur sillage de grands dinosaures !
(1) Luc Semal, maître de conférences au Muséum national d'histoire naturelle, journal « Le Monde » du 5/11/2014
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