Nous sommes dans une situation où nous n'avons pas droit à l'indifférence, en dépit du silence assourdissant, en dépit de l'invisibilité de ce qui se passe à Gaza, qui est quelque chose d'intolérable... et que j'explique parce que d'abord il n'y a pas d'images. Ne l'oublions pas: les journalistes sont ciblés et assassinés. Il n'y a pas d'images ! Aujourd'hui, ceux qui nous envoient des images de Gaza sont souvent des enfants qui ont 13, 14 ans. Il y a une situation qui est inouïe. Je le redis, parce que souvent la comparaison est faite avec les massacres de Raqqa, de Mossoul, de Dresde. Mais, dans toutes ces villes, il n'y avait pas de siège. Il n'y avait une population qui était enfermée, qui ne pouvait pas fuir. La particularité de Gaza, c'est qu'ils sont assiégés.
P.S. Le "Club Mediapart" a "dépublié" le précédent article sur ce blog, à a suite d'une alerte dont je présume qu'elle émane d'un abonné anonyme, "Martine C.13" qui m'avait insulté en commentaires, au point que j'avais dû supprimer les commentaires. Malgré ma demande insistante, je n'ai plus accès au texte de ce billet "dépublié" et ainsi censuré, alors que je devrais pouvoir comprendre la décision de "dépublication" et, éventuellement, instruire un recours. Le "Club Mediapart" termine son message par une menace: "Par ailleurs, en cas de récidive, nous serions amenés à suspendre vos droits de participation." Avec un tel chantage, je me dis que la liberté d'expression n'est guère exemplaire sur Mediapart. Ce mécanisme de "dépublication" est en phase avec le 49.3 du gouvernement macroniste.