La lutte contre le réchauffement climatique passe et doit passer de plus en plus par l'éducation et la formation.
Concernant les économies d'énergie, il faut par exemple de nombreux
- ouvriers pour isoler les bâtiments.
- mécaniciens pour réparer les voitures et les rendre plus durables.
- techniciens, notamment des électriciens inventifs, qui vont utiliser le potentiel des équipements électroniques et domotiques non pas pour faire consommer, mais bien pour faire en sorte qu'on ne gaspille plus l'énergie de l'éclairage, du chauffage ou de l'air-conditionné.
- ouvriers pour optimiser le recyclage dans les processus d'économie circulaire.
Concernant les énergies nouvelles, il faut quantité de techniciens qui sachent les mettre en œuvre partout où c'est possible pour éviter le recours aux énergies fossiles, mais aussi le recours au nucléaire qui représente une terrifiante épée de Damoclès pour l'économie française, le tourisme en particulier.
Comment ne pas penser à l'hydrogène renouvelable, un merveilleux défi technologique majeur qui impactera des dizaines de milliers d'emplois ? C'est mon avis et je le partage.
La COP21, c'est un nouveau monde économique, de nouvelles opportunités, comme Obama vient de l'expliquer clairement aux citoyens des États-Unis: il évoque explicitement "un flux nouveau et stable d'emplois de classe moyenne" ("a new and stable stream of middle class jobs").
En plus, il est permis de penser qu'on peut compter sur des écologistes enthousiastes qui n'en ont rien à cirer de la politique politicienne, mais qui peuvent encourager voire influencer et former des gens en recherche d'emplois et des jeunes qui cherchent à donner un sens à leur vie.
Comment le Premier Ministre de la France, au lendemain de la COP21, peut-il ne pas faire le lien ? Où diantre sont ses convictions politiques ? France-Info aurait-il tronqué ses propos ?
Avec aussi peu de cohérence politique, faut-il s'étonner qu'un parti populiste augmente son aura en France ?
Faut-il s'étonner que des voix écologistes donnent un autre son de cloche après la COP21 en expliquant que le verre est à moitié vide plutôt qu'à moitié plein ?
GreenPeace :
En comparaison de que cela aurait pu être, cet accord est un miracle.
En comparaison de ce qu’il aurait dû être, c’est un désastre.
Journal de l'Environnement:
Myles Allen, de l’université d’Oxford, s’interroge sur le fait de savoir si tous les politiques ont bien compris que l’un des objectifs fixés par l’article 4 n’est atteignable qu’au prix d’une décarbonation totale de l’économie. Pas impossible, lui répond John Schellnhuber. «Pour stabiliser notre climat, les émissions de CO2 doivent plafonner à partir de 2030 et tendre vers zéro pour 2050. On peut utiliser des technologies, comme la valorisation de la biomasse, le captage-stockage de CO2 ou la reforestation pour compenser les émissions. Mais la solution-clé, c’est la réduction des émissions», affirme le directeur du centre de recherche sur le climat de Postdam.
Par exemple, il faudra bien vite que les BP, ExxonMobil, Shell, Total,... cessent de pomper le pétrole.
Mais il faudra aussi que des millions de gens cessent de penser aux solutions pétrolières pour penser seulement aux énergies renouvelables et à l'hydrogène renouvelable, en particulier.