Source: Lettre alternatif bien-être, le 18 décembre 2021
Extrait
Course de vitesse entre l’immunité naturelle et l’immunité acquise
Après l’évitement viral (confinement, geste barrière), le développement d’une immunité collective est, depuis un an, la réponse de sortie de crise recherchée par les gouvernements.
Mais cette immunité collective semble devoir être, pour des raisons économiques évidentes, d’origine artificielle, c’est-à-dire vaccinale.
Le fait que les vaccins actuellement utilisés n’empêchent ni l’infection ni la transmission ne changent hélas rien à l’affaire.
La rapidité d’Omicron prend donc de court les gouvernements à deux titres.
Le premier, c’est évidemment l’échappement immunitaire vaccinal : deux doses de Pfizer/BioNTech ne protégeraient qu’à hauteur de 33 % d’Omicron ; une triple dose à 70%, 14 jours après l’injection.
Le second, c’est que si Omicron se répand en effet plus rapidement que tout autre variant, et d’autant plus qu’il échappe à la protection censée être apportée par le vaccin, l’immunité collective risque d’être atteinte plus vite naturellement, qu’artificiellement !
Le gouvernement se voit donc contraint de vacciner encore plus vite et encore plus fort afin :
- De pouvoir prétendre « contenir » la vague de morts d’Omicron ;
- De pouvoir prétendre que l’immunité collective a été gagnée grâce à la campagne vaccinale… et non, en réalité, grâce à l’immunité naturelle développée par les infections à Omicron.
Car des morts d’Omicron, il y en aura, c’est évident : mais il y en aura, proportionnellement aux cas positifs, beaucoup moins que lors des précédentes vagues.
En essayant de « rattraper » Omicron, les gouvernements pourraient donc :
- Attribuer aux vaccins le bénéfice de la moindre proportion cas positifs/décès, en réalité due à l’évolution naturelle du virus;
- Justifier, ce faisant, le principe d’une vaccination régulière tous les 4 à 6 mois pour « protéger » la population.
L’enjeu, on le voit, consiste pour les gouvernements et les industriels non seulement à ne pas perdre la face (afin que la faible efficacité de ces vaccins, présentés comme solution unique, ne soit pas trop visible) mais surtout à ne pas perdre la manne que constitue un rappel vaccinal tous les 6 mois – ramené d’ailleurs à 4 mois par Jean Castex.
C’est, selon moi, la raison profonde de l’accélération du calendrier de l’application du pass vaccinal, en projet depuis un moment déjà.
La transformation du pass sanitaire en pass vaccinal n’est pas une surprise : c’est son application précipitée qui est le signal que la stratégie vaccinale est au pied du mur.