Dans les deux cas, un pays génocidaire bénéficie du soutien d'un pays pourvoyeur d'aide militaire et humanitaire.
Dans les deux cas, il est permis de penser qu'un président (vieux et) malade est perturbé par la maladie qui l'affaiblit et incapable d'apprécier une situation de détresse humanitaire.
Concernant la génocide au Rwanda en 1994 (environ 800 000 victimes civiles), voici un bref article que j'avais publié en juillet 1994 au courrier des lecteurs du journal belge LeSoir, pour déplorer que Mitterand n'était même pas interrogé sur la complicité de génocide dont il était accusé:

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Concernant la génocide à Gaza en 2024 (probablement plus de 100 000 victimes civiles), voici une interview dans laquelle Biden semble enfin (bien trop tard) réaliser l'horreur génocidaire à laquelle il a lourdement contribué (principalement en offrant des armes de guerre à Israël pour des milliards de dollars).
Commentaires de l'interview (français, 7 minutes) :
Joe Biden admet les crimes de guerre d'Israël - et avoue sa propre culpabilité
Original de l'interview (anglais, 48 minutes) :
Biden shares 'serious concern' for U.S. democracy in Oval Office interview with Lawrence O'Donnell