Refaire incessamment le chemin qui mène de "la République" à "la Nation" (en prenant au passage quelques bastilles)
La seule question qui se pose, après les marches de dimanche : et maintenant ?
Une réponse, attendue, sera "hyper-sécuritaire" (hier j'apprenais qu'une réunion sur l'histoire de la danse, prévue le 15 janvier dans un centre d'animation de la Ville de Paris, vient d'être interdite et annulée "dans le cadre du plan Vigipirate").
L'autre réponse est celle qui s'impose d'elle-même après les marches de dimanche : à savoir, et sans trop s'user la semelle, refaire incessamment le chemin qui mène de "la République" à "la Nation" (en prenant au passage quelques bastilles).
Et maintenant ? Si c'était, pour de vrai, le changement ?
Quelques idées simples pour commencer :
-accorder sans délai le droit de vote aux "étrangers" vivant en France (depuis des années, on s'entend dire que le pays n'est pas prêt. Dimanche, la France a manifestement montré qu'elle y était prête).
-stopper la construction de nouvelles prisons et de nouveaux tronçons d'autoroute, l'implantation de caméras de surveillance ; et avec l'argent ainsi économisé, investit massivement dans l'éducation, le logement, les transports banlieusards, la santé, la formation, la culture (je rappelle qu'en France, le budget annuel de l'éducation artistique et culturelle représente 6 km d'autoroute !).
Ce sont quelques idées pour commencer à "refaire le monde". Après, on pourra reparler politique et res publica.
Il faut, comme disait Nietzsche, inverser les valeurs, à commencer par celles, essentielles, qui ont été ces dernières décennies, si gravement dévaluées, dévalorisées, dégradées.
Ab joy (jusqu'au bout de la joie), comme disait Pasolini.
https://www.facebook.com/pages/Atelier-Refaire-le-monde/374085629427814?fref=ts
Dans la nuit qui s'abattait, nous allons retrouver le jour, la "sortie du tunnel". Nous serons à nouveau lucioles.