
Aux confins de chacun, et du monde qui reste,
derrière la barrière des gestes, et le social à l’écart de la distance,
pour déjouer l’enfermement chacun invente des galeries,
prenant leçon des taupes.
Dans un pays sans masques ni tests,
par impéritie d’un état-major sans queue ni tête,
ça confine à l’absurde,
ça confine à n’en plus finir
En d’autres termes, on est bien mal partis,
partis pour durer, jusqu’à encore durer,
jusqu’à la fin de la durée qui est encore sans terme.
Mais bon, ces 12307 dernières années,
et plus encore ces derniers temps jupitériens,
on s’est endurcis, ayant déjà dû tellement endurer
que nous sommes prêts à perdurer.
A condition, au jour d’après, de ne pas transiger,
et de jeter par-dessus bord la politique avariée qui, par tous les moyens, aura cherché à nous naufrager.
En attendant, nous sommes dans un tableau de Hopper,
à regarder passer le temps qui ne passe pas.
On le sait : demain est à nous,
on attend notre heure.
Pour prendre date, s'armer de munitions pour le jour d'après, je conseille le blog Au jour d'après, quotidiennement actualisé
https://blogs.mediapart.fr/au-jour-dapres/blog
D'ores et déjà, textes en ligne de Raoul Vaneigem, André Markowicz, Bruno Tackels, Jean-Claude Grosse, Michel Strulovici, etc.