Les optimistes pensent que nous saurons tirer les leçons de la crise. Il y aura plus de solidarité, moins d’inégalité. On prendra soin de l’homme et de sa planète…
Les pessimistes pensent que le monde sera le même, en pire... Il y aura encore plus de Trump, plus de Bolsonaro, plus d’Orban, encore plus de fakes news. On verra des peuples encore plus appauvris, encore plus affamés, d’autres désinformés, asservis, manipulés, repliés derrière leurs frontières, prêts à la guerre.
Lesquels ont raison? Peut-on prédire l’avenir?
On voit aujourd’hui de belles figures de générosité, de solidarité, d’abnégation, de courage, tous ces hommes et femmes qui se battent pour sauver des vies ou assurer l’essentiel de notre quotidien.
Mais, en même temps, on ne peut ignorer ces pesants signaux de bassesse et de bêtise, achats compulsifs de farine, dénonciations entre voisins, vols de respirateurs dans les hôpitaux, escroqueries diverses aux masques et aux gels, adhésion aux théories du complot les plus fumeuses, rejet de l'autre vécu comme contaminant, égoïsme, racisme ...
Quelle part de la nature humaine l’emportera?
On ne devrait pas se poser la question et pourtant...