Pour sa défense je conseillerais à François Fillon de parler de l’emploi de sa femme comme d’un emploi « ressenti ». Oui, exactement comme les miss météo parlent du froid. Froid réel et froid ressenti.
François Fillon dirait qu’il a un beau matin « ressenti » que la présence de son épouse à ses côtés était un emploi qui méritait salaire. Un salaire bien réel, lui, mais évalué en fonction de son « ressenti ». Bien joué!
Salaire augmentant donc tout naturellement au fil des années à proportion du « ressenti » toujours plus fort de l’élu jusqu’à atteindre son point culminant de 7000 euros (et des poussières) par mois lorsque il laissa et sa place de député et son épouse Pénélope à son suppléant. Chacun sait à l’Assemblée que le « ressenti » d’un suppléant est toujours plus intense que celui du titulaire.
Avec cette notion de « ressenti », je crois notre brave, austère et rigoureux François Fillon sauvé! En plus, il pourra s’en servir pour conduire sa politique en expliquant aux fonctionnaires qu’eux, il ne peut pas les « sentir »…