Seul's

La seule chose que je sais, c'est les découvertes que j'ai faites grâce à eux. Harry Potter. Le combat ordinaire. Le Chat. 

Et Seul's.

C'est Junior qui me les a prêtés, je me souviens plus très bien combien de tomes, quatre ou cinq. J'ai vu hier que ça allait plus loin. Treize, quatorze, plus peut-être. Je me souviens avoir noté chez lui, quand je lui ai dit que j'avais aimé le 1, et que je voulais bien qu'il me prête la suite, la même satisfaction que la mienne quand les gosses me disent qu'ils lisent, qu'ils aiment, et qu'ils liront la suite, eux aussi. Deviendra-t-il prof ?

Ça n'a pas eu lieu. En tout cas pour l'instant. J'ai appris qu'il était en prison.

C'était un brave gosse. Pas aidé par la famille. Lors de notre premier cours, une belle-mère avait insisté pour assister. Elle l'avait stupidement réprimandé quand il n'avait pas su quelque chose. Ça lui avait bien mis les boules. Je lui ai dit ensuite, au téléphone, que c'était pas une bonne chose qu'elle soit là. On a continué quelques temps, sans la marâtre. Le temps de voir que c'était un brave gosse, intelligent, et le temps qu'il me branche sur Seul's.

Je pense à lui à chaque fois que je relis ça :

Dans Seul's, y a que des braves gosses, que des pauvres gosses, même si un ou deux sont gosses de riches. Mais y en a un qu'a pas de parents. C'est le héros principal. Le thème est semblable à celui des Enfants de Timpelbach de Henry Winterfield : un jour, les adultes ont disparu. Mais là, y a aussi des enfants qui ont disparu.

J'ai touché par la suite un exemplaire du 1, en poche, "offert par le Journal de Mickey". Je l'ai relu, plusieurs fois.

Quant on relit plusieurs fois, c'est que c'est super.

Quand on relit plusieurs fois, c'est que c'est super.

La fin de ce premier tome ressemble beaucoup à celle du premier tome d'Harry Potter. C'est la prouesse qui scelle l'amitié.