Avez-vous remarqué que depuis que le Web existe, l’expression libre – vraiment libre ? -, on ne peut plus lever le petit doigt, ou communiquer une opinion sans qu’une diffamation, des insultes, des arrogances viennent vous anéantir ?
Salissez et salissez encore, il y en restera toujours quelques choses, votre ennemi ne s'en remettra pas !
Sans réflexion sur le fond, les exemples sont nombreux.
José Bové voulait faire accoucher sa femme dans la paille.
Joseph Stiglitz est un populiste.
Paul Jorion et Frédéric Lordon sont des mecs ridicules et incompétents en économie. Ils sont des traîtres à la cause.
Sœur Emmanuelle faisait dans son lit des choses pas très catholiques (Ah ! non ! Je ne suis pas antisémite).
Elisabeth Badinter, évoquant l’enfermement de la femme dans son foyer pour le plus grand bien des régimes totalitaires, est, grâce à la pub, grâce à son métier, la pire des exploitantes de la condition féminine.
La liste est tellement longue que j’arrête là.
De nos jours, Gandhi serait traité de pédophile. Il n’y aurait pas de Gandhi.
Ce qui est comique, d’où l’arrivée du sarkozisme, c’est que ces attaques ne viennent pas forcément de vos opposants, mais de vos propres – façon de dire -, et proches alliés.
La liberté d'expression et la liberté de la presse sont acceptables si elles n'offensent personne. C'est pourtant simple ; on peut faire du journalisme avec du terroir et de belles histoires.