Indignez-vous à la sauce hollandaise, indignez-vous, votez Hollande !
Certes, il est bien de s’indigner, mais on demande plus à des professionnels que de décrire, après coup, la situation dans laquelle on vit, une situation largement prévisible.
Réponse de François Hollande  le 14 mars 2012  à un journaliste sur les ressemblances entre lui et son prédécesseur :
« …il y a deux façons de faire: brutalement ou harmonieusement. »
La naïveté sur les vraies visées politiques de François Hollande, est inconcevable de la part de vrais intellectuels, de la part de vrais journalistes.
Cela va de Hessel à Plenel en passant par Onfray, Julliard, Todd, etc... En éliminant, en ridiculisant –voire en haïssant -  les gêneurs, les idées alternatives, ils ont tous tracé une voie royale au PS pour gagner ces élections.
Alors avec ce « train de retard sur les événements » qui ne peut être que volontaire, comme ils étaient au courant de la continuité « avec de la vaseline », c’est une vraie faute au regard de l’Histoire, une faute impardonnable devant le désespoir, la misère, la vie et les suicides des gens.
Dans quarante ans, on se dira « Ah ! A cette époque, il y avait encore un vrai choix à faire ! Ils se sont réveillés trop tard. Le bleu marine a pris une longueur d'avance». Sarkozy-Hollande, l’anormale continuité
Par Edwy Plenel
Du cap que devait fixer une présidence redevenue normale ne reste, quatre mois après l’élection de François Hollande, qu’un horizon brouillé. Crise, déficit, contrainte : les refrains dominants sont ceux du pouvoir précédent, paralysant toute audace. Pis, de la question rom à l’oligarchie financière, une anormale continuité blesse les citoyens qui espéraient encore qu’une gauche au pouvoir ne serait pas semblable à la droite. Parti pris. Lire la suite