On me demande souvent pourquoi je me prends la tête : « Il faut bien vivre ! Ne pas se poser de questions !». Même minoritaire, je suis, comme vous, complice et donc responsable.
On me demande souvent pourquoi je me prends la tête : « Il faut bien vivre ! Ne pas se poser de questions !». Même minoritaire, je suis, comme vous, complice et donc responsable.
Cette pseudo-guerre est formidable, elle n’a que des avantages. Elle permet de mener en même temps, dépression-guerre avec croissance-profits maximum. Dans un monde aseptisé et hermétique bientôt clôturé de toute part pour rejeter la « Réserve à Sauvages », elle ne réveille personne en laissant les consciences tranquilles, elle permet de laisser le Mad-Max des temps modernes, le cerf-consommateur; vaquer, dans ce monde hyper évolué, comme si rien n’était, à ces petites jouissances, à ses occupations, à ces futilités, à ces conforts, à sa consommation de « Soma » ou de somnifères. Alors pour éviter toute prise de conscience, dans une pensée unique ahurissante, on va désinformer, prêcher le faux, mentir sans retenues, diffamer, ridiculiser, faire un buzz d’enfumage devant toutes ébauches de contestation, on va même, dans les prochaines livres scolaires d’économie, jusqu’à supprimer les notions de chômage, de pouvoir d'achat ou de discrimination face à l'emploi. On va même, grâce au ministère de l’information, modifier l’Histoire. Big-Brother était là pour la chute du mur de Berlin.
Je ne parle pas de la misère humaine « C’est la faute des miséreux, ils font des enfants et on se demande pourquoi. Ces salauds de pauvres - parce qu'ils le valent bien - emmerdent le monde. Ces "Sauvages dans les Réserves" gâchent la vue lors des safaris ». Le touriste doit être heureux !
Le capitalisme était basé sur le cycle « croissance – dépression » avec ses purges humaines tragiques engendrées par des méchants seuls coupables devant l’Histoire.
Cela permettait de remettre les compteurs à zéro, tous les compteurs à zéro. En parlant de purges humaines, on pense aux tueries, aux carnages, à l’exploitation humaine, aux servages, aux guerres bienvenues et téléguidées.
CROISSANCE -> BONHEUR -> DEPRESSION -> CRISE -> FOLIE HUMAINE -> ANEANTISSEMENT -----> "le plus jamais cela" -> PLUS DE DETTES ---> BONNES INTENTIONS ->RE-CROISANCE -> Etc.....
Seulement voilà ! Si 14-18 et 39-45 sont des exemples très instructifs, nous avons aujourd’hui un problème, un gros problème, un énorme problème ; l’Homme est tellement puissant qu’il peut faire exploser la planète mille fois en la rendant inutilisable pour l’éternité. Avouez que ce n’est pas le but recherché pour gagner de l’argent avec beaucoup de croissance - même fausse - sur le dos d’esclaves bien dociles !
Cette spécificité aurait dû nous obliger à nous rendre plus attentifs et bien plus responsables. Malheureusement notre oisiveté a fait que nous avons donné les clés, les manettes, les décisions à des fous, à des gens qui, eux, ont tout compris.
Envoyer sa progéniture, ses jeunes désœuvrés – dans les banlieues et ailleurs -, ses chômeurs sur les champs de bataille, c’est fini et c’est d’un autre temps.
Remarquez au passage, on fait comme ‘si’ : si cette jeunesse devait y aller, car pourquoi l’avoir rejeter depuis plus de trente ans ?
Remarquez aussi les surprenants petits soins de la mafiacratie aux anciens baby-boomers des trente-glorieuses, à la retraite depuis peu. Même si 26% ont tout compris, ont le sens d'une société équilibrée et se rebellent, les autres ont voté à 74 % pour le candidat qui proposait que les actifs travaillent plus pour gagner plus pour eux, pour garder leurs privilèges, leurs retraites, leurs actions et leurs actifs pourris.
Remarquez enfin que certains de ces vieux ont vu leurs parents ‘terroristes contre la France’ se faire dénoncer par de bons citoyens pétainistes et envoyer dans les camps de la mort nazis. Ils sont aujourd'hui contre les valeurs du CNR. Allez comprendre !
Alors comment faire la guerre sans la faire ? La solution était fort simple, il suffisait d’y penser. Avec le bon prétexte de guerre économique, quitte à les aider un peu, à les conditionner, à les enfumer, à les manipuler, laisser les gens s’entretuer entre eux et préserver, coûte que coûte, à n'importe quel prix, les meilleurs, les élites, la caste des Alpha ++, les valeurs de l'occident et le pseudo-christianisme représenté par B16. Vous êtes un mort-vivant, vous êtes tombé sur le champ de bataille car vous étiez un rebelle, un minable, un inadapté, un mauvais citoyen. On ne veut plus vous voir, restez devant votre téléscreen audiovisuel chez vous, on vous ôtera le goût citoyen et l’identité civique et nationale. Allez rejoindre les abstentionnistes. Tiens ! Pour les 'Régionales', aucun sondage ne parle de cela ou plutôt ne veut en parler ?
L’inconscient collectif est sauf. On garde ainsi, dans cette compétition internationale vivifiante, l’apparence, l’illusion de démocratie et de croissance éternelle.
Tout allait bien dans le meilleur des mondes, quand une escroquerie d’Etats, endettés jusqu'au cou, sur une escroquerie financière arriva. Comme tout était scientifiquement étudié, rien ne l’avait prévue. Aucun modèle, aucun livre n’en parlait et n'en parle aujourd'hui.
La grande croissance grotesque et merveilleuse avait un seul défaut. A l’opposé de ces crimes contre l’humanité de cette autodestruction impardonnable, elle était virtuelle avec de l’argent virtuel. Elle était mathématiquement crédible. Les Etats ont remboursé les premiers escrocs avec de l’argent également virtuel. Alors on a peur; peur de tout, peur de la peur de la crise financière ! On ne sait plus qui prête qui, qui escroque qui, qui croque qui
On en est là aujourd'hui. Les milliards de milliards sont des FAUX. Tout le monde faisait comme si.... On vient de s’en apercevoir avec la finitude des matières premières qu'ils étaient FAUX. Rendez-moi mon argent !
Pauvre de nous ! On ne triche plus. Comme l'Histoire nous regarde, on fait comment pour payer l'addition réelle et notre inconscience collective ?