Voulez-vous aller à la guerre la fleur au fusil pour nos dirigeants discrédités ?
Voulez-vous envoyer vos enfants à la guerre pour les désirs de Van der Leyen ou la jubilation de Macron ?
Ils n’ont qu’un désir : Que Poutine fasse, par des provocations européennes répétées, une deuxième très grosse connerie et pour dire :
« Allons ! Enfants de la Patrie ! Le jour de gloire est arrivé ! Entendez-vous dans les campagnes mugir à nos frontières ces féroces russes, cet ogre de Poutine ? Ils viennent jusque dans vos bras égorger vos fils, vos compagnes »
« Contre nous de la tyrannie, on y va, pour mettre la pâtée aux Russes. Formez vos bataillons ! »
« Marchons, marchons ! Chair à canon, baïonnette en avant ! Qu'un sang russe abreuve nos sillons ! »
« Adieu, veau, vache, cochon, couvée, dette, déficit et usine ».
« Que la chevauchée est belle pour récupérer, envahir ce territoire russe stratégique, seul endroit avec 5° de réchauffement climatique, encore vivable sur Terre dans 100 ans !».
Le permafrost sibérien (pergélisol en français), sera nos prairies et nos champs de blé de demain. Comme le Canada et le Groenland seront les trésors de demain des USA.
Je suis tombé sur cette vidéo. Ils parlent bien mieux que moi et leur constat est accablant. C’est exactement toutes mes réflexions.
Effondrement économique et craintes de guerre civile en Europe
https://www.youtube.com/watch?v=9169rvaVfLs
L’Europe est au bord du gouffre. Les gouvernements français, britannique et allemand, en perte de légitimité, s’accrochent au pouvoir par des moyens autoritaires, écrasant l’opposition et manipulant l’opinion. Il en est de même dans « le discours de l’union » devant les eurodéputés à Strasbourg.
- Macron, avec à peine 10 % de soutien, s’accroche au pouvoir, « coûte que coûte », ou plutôt « quoi qu’il en coûte » et envisage de gouverner par décret.
- En Allemagne, l’AfD, parti anti-guerre, avec les services secrets à leurs basques, voit ses leaders mourir dans des circonstances suspectes.
- Au Royaume-Uni, Starmer cache l’ampleur d’une crise financière massive, avec un déficit maquillé et une économie au bord de l’effondrement.
Ils nous poussent inéluctablement vers une guerre insensée contre la Russie, attisant la peur avec des récits de drones ou d’attaques fictives, comme celle contre Von der Leyen.
Pendant ce temps, au bord de l’effondrement, chair à canon de nos délires, l’Ukraine s’enlise, et l’Europe s’appauvrit, écrasée par la dette et la désindustrialisation. Les élites, pieds, mains et esprit liées aux banques mondialistes, sacrifient nos économies et nos libertés pour leurs intérêts dans une Kakistocratie à la mode « 1984 ».
Les réseaux sociaux brisent leurs mensonges, et la résistance grandit. D’où la nécessité absolue pour eux de posséder le dernier pouvoir qui leur manque ; le contrôle total des réseaux sociaux sous des prétextes fallacieux (criminalité, etc..).
Nous sommes à un tournant : soit la vraie démocratie l’emporte, avec une possible désintégration de cette UE des financiers actuelle et de l’OTAN, soit ils nous entraînent dans le chaos.
Il se pourrait qu’un jour, nous en soyons réduits à manger le cambium des arbres devant un tas de ferrailles radioactifs que l’on appelait « Tour Eiffel ».
Comme c’est étrange ! il y a 29 ans, en décembre 1996, en prémonition, j’écrivais mon deuxième billet et ça parlait de tas de ferrailles radioactifs à la « The Walking Dead » ou « The last of US » : FRANCE RICAINE (La). (https://blogs.mediapart.fr/jean-mezieres/blog/100908/france-ricaine-la)
Effondrement économique et craintes de guerre civile en Europe
Voici le verbatim de la vidéo, que j’ai retapé avec la transcription : https://www.youtube.com/watch?v=9169rvaVfLs
[Glenn Diesen]
Bonjour à tous et bienvenue à nouveau. Nous sommes aujourd'hui rejoints par Alex Kiner, analyste de marché et auteur pour discuter de l'effritement apparent de cette coalition des volontaires. Un groupe d'États européens déterminé à poursuivre cette guerre par procuration contre la Russie.
Donc bienvenue à nouveau dans l'émission https://www.youtube.com/@GDiesenFR
.
[Alex Kiner]
Merci pour l'invitation Glenn, c'est toujours un plaisir d'être avec vous et je salue chaleureusement vos téléspectateurs et auditeurs.
[G.D.]
Je ne sais pas pourquoi ils ont choisi ce nom d'ailleurs, la coalition des volontaires. Encore une fois, c'est le même nom que le groupe de pays qui a envahi l'Irak. Je n'en suis pas certain, mais il ne semble pas que cette coalition fonctionne très bien non plus. C'est-à-dire qu'ils semblent avoir épuisé leurs armes. Ils ont plus de soldats ukrainiens, ils ont plus d'argent et maintenant il semble qu'il manque aussi de capital politique. Parmi les grands pays, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, ils semblent tous souffrir d'un manque de légitimité politique en raison du manque de soutien au gouvernement et aussi de ce qui semblent être des moyens de plus en plus autoritaires pour s'en prendre à l'opposition qui réapparaît dans le vide qu'il laisse derrière eux.
Mais je suppose qu'un bon point de départ serait la France puisque leur gouvernement commence à s'effondrer.
Quelle est cette crise politique dans laquelle ils sont entrés ?
[A.K.]
Et bien, je pense que nous ne voyons que maintenant les symptômes d'une crise qui couvait sous la surface depuis très, très, longtemps et je pense qu'elle a commencé bien avant même le début de la pandémie de coronavirus. Je crois que la pandémie et les opérations psychologiques menées contre la population pendant cette période l'ont déraillé et retardé. Mais maintenant nous faisons face aux mêmes réalités. Les gouvernements en place sont extrêmement impopulaires. Ils sont peut-être prêts à sacrifier la plupart d'entre nous et nos enfants pour mener leur guerre contre la Russie. Mais ils n'ont aucun soutien du peuple. Vous savez, on nous dit qu'Emmanuel Macron a 10%, 11%, 15%, selon le sondage que l'on consulte, de soutien parmi la population. Je doute fortement que ce soit même le cas. Je pense que son soutien doit être à un chiffre, principalement de la part de personnes qui ne prêtent aucune attention. Et la même situation existe au Royaume-Uni et en Allemagne. Nous voyons que les démocraties dans ces pays sont attaquées par des dirigeants de partis populistes qui meurent soudainement. Vous savez, c'est un développement profondément suspect en Allemagne où l'AFD est devenu le parti le plus populaire qui ne veut aucune implication dans la guerre en Ukraine et souhaite rétablir ses relations avec la Russie. Et nous avons vu qu'en l'espace de 2 semaines, sept de leurs candidats sont morts subitement. On balaye cela d'un revers de main en disant "Eh bien, c'est purement une coïncidence, rien de suspect là-dedans". Mais en même temps, aucun candidat des autres parties n'est mort.
[G.D.]
Ce serait sans doute moins suspect, je suppose, s'il n'avait pas qualifié le parti d'organisation extrémiste et parler de choses négatives.
[A.K.]
Oui, exactement. Et vous savez, ils sont obsédés depuis quelques années par l'idée de rendre l'AFD illégal ou d'empêcher ce parti de se présenter aux élections. Nous avons vu hier que le gouvernement Bayrou en France, non avant-hier, a perdu le vote de confiance, ce qui place le président Macron dans une situation très difficile. Et il y a maintenant des procédures officielles pour destituer Macron en France. Et lui-même est prêt à simplement assumer ses pouvoirs dictatoriaux et à gouverner par décret, à passer complètement outre la démocratie française. Nous avons vu des attaques contre la démocratie en Slovaquie où il y a eu une tentative d'assassinat contre Robert Fico. Nous avons vu une attaque contre la démocratie en Roumanie où Kalin Georgescu a été disqualifié de la course à la présidence et même arrêté. Et cela continue encore et encore. Je me demande donc dans quelle mesure une coalition de volontaires rassemblée à partir de tous ces dirigeants impopulaires à la légitimité douteuse peut réellement soutenir l'Ukraine qui est le pays le plus corrompu du monde avec un président totalement illégitime puisque son mandat a expiré en mai 2024. Il est donc de fait un dictateur qui a simplement usurpé la présidence de l'Ukraine. Comment ça pourrait-il fonctionner ? Et je crains que la manière dont ils essayeront de faire fonctionner tout cela, soit de continuer à annuler la démocratie, de continuer à anéantir l'économie européenne.
Car souvenez-vous, les gens ne partent pas en guerre lorsqu'ils se sentent heureux, prospères et qu'ils envisagent l'avenir avec optimisme. Les gens partent en guerre lorsque leur avenir leur a été volé, lorsqu'il y a un très fort taux de chômage chez les jeunes, lorsque des millions d'hommes n'ont aucun avenir. Et alors, on peut diffuser des idéologies dans la société qui vous disent que tout va mal dans votre pays à cause de la Russie et de Vladimir Poutine. Donc, il faut partir en guerre et détruire la Russie. C'est cela qui m'inquiète. et l'on peut voir à travers les déclarations de Macron, de Starmer et surtout de Friedrich Mers que la rhétorique s'intensifie. Friedrich Mers a qualifié Vladimir Poutine de criminel de guerre très sérieux. Emmanuel Macron a dit que la Russie est l'ogre à nos portes qui a besoin de se nourrir et donc ils viennent pour nous. Les Britanniques sont obsédés depuis de nombreuses années par l'idée de devoir faire la guerre à la Russie. Tout cela s'intensifie donc progressivement. Et lorsque vous combinez cette psychose avec un développement économique très faible, une récession qui s'aggrave, une hausse du chômage, une augmentation du coût de la vie, alors il ne s'agit peut-être que de galvaniser la société avec quelque chose comme une opération sous faux drapeau. Nous savons, d'après les déclarations de certains dirigeants comme Radek Sikorski en Pologne et d'autres qu'il pensent que l'Europe pourrait être prête pour la guerre d'ici 2029 ou 2030. Je pense donc que nous verrons cette psychose et cette propagande s'intensifier progressivement. Et puis à un moment donné, nous pourrions même assister à cette fameuse attaque sous faux drapeau dont nul ne sait à quoi elle pourrait ressembler. Mais cela s'est déjà produit par le passé et rien ne permet de penser que cela ne se reproduira pas à l'avenir. Bien sûr, il existe une possibilité optimiste selon laquelle la démocratie en Europe l'emporte. Auquel cas nous ne savons pas quel pourrait être le résultat. Cela inclura probablement la désintégration de l'Union européenne, la désintégration de l'OTAN et la formation d'un nouvel ordre mondial avec des pays européens individuels ou des groupes de pays qui pourraient devenir partenaires des bricks. Rejoindre l'OCS, lever les sanctions contre la Russie et ouvrir leur marché à l'est vers la Russie, la Biélorussie etc...
Cela pourrait être un développement positif, mais je pense qu'au final, il s'agit d'un affrontement entre les peuples et leur gouvernement actuel qui sont tous dans le camp mondialiste et qui se trouvent également très proches des cercles bancaires. Vous savez, Macron est un ancien banquier de chez Rothschild, Friedrich Mers en Allemagne et l'ancien patron de BlackRock en Allemagne. Keir Starmer n'est pas banquier mais c'est un étrange sous-fifre de Tony Blair qui lui est, vous savez, une figure incontournable de la cité de Londres. Et puis tout ce camp mondialiste semble être dirigé par ces mêmes personnages ou des profils similaires comme Mark Carney et Mario Dragy. Ils ont tous un point commun. Ils sont très, très, proches des cartels bancaires mondialistes. Et donc je pense qu'au fond, c'est ça le vrai conflit, c'est le peuple contre les banques. Et c'est ce que vous savez Lord Acton avait déjà prophétisé au 19e siècle, que la question qui a traversé les siècles et qu'il faudrait affronter tôt ou tard, c'est le peuple contre les banques. Et c'est là où nous en sommes aujourd'hui. On peut ajouter à cette rhétorique dangereuse ce document divulgué en provenance de France du ministère de la santé qui indique que les hôpitaux français ont reçu l'ordre de se préparer à une guerre majeure en Europe d'ici mars 2026. Donc essentiellement dans quelques mois. C'est tout à fait extraordinaire mais cela a beaucoup de sens étant donné que tout le monde peut voir maintenant malgré ce qu'écrit la presse, que les lignes de front s'effondrent de plus en plus vite et que cette guerre d'usure, l'Ukraine n'arrive tout simplement plus à combler les brèches. Il ne semble donc pas que les Français soient prêts à simplement abandonner ce conflit par procuration. Je veux dire, c'est une opportunité qu'ils ne peuvent pas laisser passer. Je veux dire, s'il dispose maintenant d'un proxy là-bas avec des centaines de milliers de soldats à leur disposition pour affronter les Russes et que tout cela venait à s'effondrer et qu'ils étaient personnellement tenus responsables de ce qu'ils ont fait au cours de la dernière décennie, ce serait une catastrophe. Mais malgré tout, se préparer à une guerre avec la Russie, je ne suis pas sûr de comprendre comment ils pensent que cela va se dérouler.
[G.D.]
Mais tu as évoqué la situation au Royaume-Uni et nous avons Keir Starmer qui met en garde contre ce trou énorme dans le budget qu'il va falloir combler. De toute évidence, ils ne vont pas le combler en réduisant le financement militaire de la guerre par procuration contre la Russie. Mais à quel point ce problème économique est-il réellement grave ?
[A.K.]
Je pense que la situation est certainement bien plus grave que ce que l'on nous dit et je suis assez convaincu que la Banque d'Angleterre et le gouvernement britannique dissimulent l'ampleur réelle de la crise car lorsque Keir Starmer est arrivé au pouvoir, il a tenu à avertir le pays au sujet du trou noir de 22 milliards de livres dans les finances nationales comme il l'a dit qu'il aurait soi-disant découvert seulement en prenant ses fonctions et en examinant les comptes. Mais lorsqu'il était dans l'opposition, ce même Keir Starmer mettait en garde contre un trou noir de 32 milliards de livres. Et puis à un stade ultérieur, il parlait d'un trou noir de 67 milliards de livres. Puis dans les médias, il s'est corrigé et a dit pas 67. Un trou noir de 76 milliards de livres. Et puis vous savez lorsqu'il n'était plus dans l'opposition ou qu'il était au gouvernement soudainement le trou noir s'est réduit à 22 milliards de livres. Donc je pense que c'est un jeu psychologique qui consiste disons à effrayer suffisamment la population pour justifier l'imposition d'une austérité sauvage aux gens ordinaires et aux petites et moyennes entreprises tout en évitant de paniquer les marchés au point qu'ils abandonnent le Royaume-Uni et se débarrassent de leur gilt et de la livre sterling. Mais ensuite, vous savez, nous avons eu le budget en octobre, le 30 octobre 2024 où le gouvernement a présenté ce programme très dépensié, c'est-à-dire dépensier en termes de dépenses publiques pour leur projet farfelu de neutralité carbone, de captage du carbone et de sources d'énergie renouvelable et vous savez d'assombrissement du ciel tout en couvrant la campagne de panneaux solaires pour produire de l'électricité. Mais en même temps, ils réduisent toutes sortes de prestations sociales pour la population, augmentent les impôts sur les entreprises et continuent d'avoir un déficit budgétaire très important, pas tout à fait aussi important que ce que Liz Truss et Quass Quarteng proposaient il y a quelques années, ce qui a coûté à Liz Truss son poste de premier ministre.
Mais c'était aussi très, très, important et même dans ce cas, cela dépendait de la croissance du PIB que l'on sait complètement anémique, peut-être même négative. Le ratio dDette/PIB dépasse désormais les 100 %. Même si je pense que ce chiffre est lui aussi falsifié. Le chômage augmente, les recettes fiscales diminuent et il est clair que le gouvernement Starmer s'attendait à pouvoir financer son budget et ses programmes via les marchés privés du crédit, ce qui ne s'est pas vraiment concrétisé. Ainsi, il y a environ un an, l'été dernier, la Banque d'Angleterre a annoncé qu'elle entrait sur les marchés des pensions livrées.
Les marchés des pensions sont des lieux où les institutions financières obtiennent régulièrement des financements à très court terme afin de pouvoir clôturer et équilibrer leurs comptes à la fin de chaque journée. Si elles se retrouvent à court, elles empruntent les fonds auprès d'autres institutions financières. Or, lorsqu'une institution financière s'attend à ce que sa contrepartie ne soit pas en mesure de la rembourser, le marché des pensions commence à se gripper. Il existe alors un risque qu'une institution financière ne puisse pas clôturer ses comptes en fin de journée, ce qui révélerait en fait son insolvabilité. À ce moment-là, l'establissement financier panique et fait entrer la banque centrale dans le jeu afin qu'elle puisse fournir une liquidité infinie au système. Cela en soit, l'annonce par la banque centrale de son intervention sur les marchés des pensions constitue un aveu qu'au moins une des grandes institutions financières est en réalité insolvable et qu'il faut dissimuler ce fait au marché et au public. Cela dure depuis 1 an. Nous ne savons pas où nous en sommes car les marchés des pensions sont extrêmement opaques. Donc personne ne sait vraiment combien de liquidité la banque centrale a injecté dans les marchés.
Mais ce que nous savons, c'est que c'est, disons la réponse typique, qui conduit finalement à une inflation très élevée, voir à l'hyperinflation. Ainsi, la banque centrale continue simplement d'injecter de la liquidité dans le système et avec le temps, cela accroit les pressions inflationnistes dans l'économie. Et donc vous savez, c'est exactement le même syndrome que nous avons observé dans des pays comme le Zimbabwe en 2009, l'Argentine, le Venezuela en 2015-216 et Israël au milieu des années 1980 et ainsi de suite. Et cela se termine toujours de la même manière. Les taux d'intérêt s'envolent, la monnaie s'effondre.
Et aussi, vous savez, lorsque les gens commencent à perdre confiance dans leur monnaie, ils font monter les marchés boursiers. Donc, les marchés boursiers s'envolent littéralement. Le problème bien sûr, c'est que la perte de pouvoir d'achat de la monnaie dépasse toujours l'augmentation des prix des actions. Je pense donc que c'est la direction que prenne la Grande-Bretagne ainsi que l'Europe. Et je pense qu'il est pratiquement certain, d'un point de vue mathématique que c'est ce qui va se passer. Je pense que ce n'est qu'une question de temps. Il n'y a pratiquement rien qui puisse faire à part continuer à imprimer de l'argent.
[G.D.]
Je suppose que vous mettez l'Allemagne dans la même catégorie ?
[A.K.]
Absolument. C'est pire que la Grande-Bretagne parce qu'ils ont aussi ce problème de désindustrialisation massive. Pas seulement à cause de la question énergétique, ils ont des problèmes de crédit, des problèmes de main d'œuvre qualifié. Il semble que l'attention de MERS soit désormais portée sur cela.
[G.D.]
Que peut-on attendre d'eux alors qu'il traverse ces difficultés ? Et bien vous avez MERS qui évoque un possible sabotage futur par la Russie avertissant très sérieusement que les infrastructures de l'Allemagne sont menacées. Oui, dans les pays Balte en plus sans bien sûr mentionner Nordstream.
[A.K.]
Oui, il met en garde contre le fait que la Russie pourrait attaquer les infrastructures allemandes dans les pays baltes. Aucune mention du système Northstream. C'est vraiment étrange de voir à quel point ils sont à l'aise avec ces mensonges éhontés en pensant que nous sommes tous des idiots. Oui, absolument.
Tu as raison de dire que l'Allemagne est dans la même impasse et la France aussi. Il est très difficile de dire quel pays s'en sort le mieux ou le moins bien. L'Allemagne semble en mauvaise posture et la France aussi d'ailleurs. Mais tu sais, les marchés financiers semblent avoir désigné la Grande-Bretagne comme le maillon faible. Car j'ai en fait prédit ce résultat depuis 2021, depuis août, lorsque les États-Unis se sont retirés d'Afghanistan. Car c'est à ce moment-là que tu as commencé à voir ces réactions étrangement hystériques au retrait américain de la part de la Grande-Bretagne. Ce que j'ai trouvé très étrange, tu sais, pour un partenaire junior dans ces aventures impériales, ils devraient être soulagés de pouvoir maintenant faire leur valises et rentrer chez eux. Mais vous savez, la direction collective de la politique étrangère britannique et l'establishement de la défense était absolument hystérique. J'ai donc commencé à m'intéresser à tout cela et j'ai prêté attention ces dernières années à la trajectoire des obligations d'état en Europe, aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Ce sont les obligations britanniques qui ont le plus perdu. Je pense que depuis 2021, les bons du trésor américain ont perdu environ 10 ou 15 % quelque chose comme ça en gros. Mais les guilts britanniques (taux Longs) à 10 ans ont chuté de 30 % et les obligations européennes d'environ 24, 25, 26 % quelque chose comme ça. Je n’ai pas regardé ces chiffres depuis quelques semaines mais à vue de nez c'est à peu près ça.
Ainsi, les guilts britanniques ont subi la plus forte, la plus lourde correction sur les marchés. Ce qui me laisse penser, que les marchés ont identifier la Grande-Bretagne comme le maillon faible. Vous savez, certains pourraient dire "Et bien, qui sont les marchés ? Que sont les marchés ?"
C'est vous savez le résultat de 5 années d'action collective de tous les participants au marché. Et vous savez, il existe une certaine forme de sagesse collective sur les marchés. Peut-être pas à court terme, mais sur le long terme, les marchés ont tendance à saisir la réalité. Donc, même si les statistiques elles-mêmes ne sont pas très transparentes et qu'il est très difficile d'essayer de comparer de manière équitable, il est très clair que les États-Unis sont dans la position la plus forte et que l'économie et le système financier britannique sont probablement les plus proches de l'effondrement.
[G.D.]
Oui, et bien je ne suis pas très optimiste non plus, concernant ce pays en ce moment, mais les États-Unis, eux, il semble qu'au moins ils ont des plans pour essayer de redresser la situation. Je ne suis pas certain que ces plans fonctionneront, mais il y a une prise de conscience que nous arrivons maintenant au bout du chemin. La dette est insoutenable. Il y a trop de pression sur la monnaie et le marché obligataire.
Je voulais vous interroger au sujet d'un commentaire d'Anton Kobjakov, un conseiller principal du président Poutine qui a affirmé que les États-Unis transféreraient probablement leurs dettes vers des stables coins (bitcoin ?). Encore une fois, tout déplacé dans un nuage crypto puis commenceraiit à la dévaluer et en fait à effacer leur dette pour repartir de zéro. Cela semble très dramatique et radical, mais encore une fois, nous vivons une période très inhabituelle. Nous sommes arrivés au bout du chemin en ce qui concerne le fonctionnement de ce modèle économique au cours des dernières décennies. Donc, j'imagine que mes questions sont doubles. Est-ce possible ? Et pensez-vous qu'ils iraient jusque là ou qu'ils envisageraient la crypto comme un moyen de détruire ou d'effacer leur dette ?
[A.K.]
Je pense que, ce qu'a expliqué Kobiakov, est probablement vrai. Je pense que l'administration Trump prépare effectivement ses plans et qu'il faut faire quelque chose car la situation est totalement insoutenable. On parle souvent des États-Unis comme ayant 37000 milliards de dollars de dette mais cela ne concerne que la dette du gouvernement fédéral. Si l'on ajoute à cela les dettes des gouvernements des États et locaux ainsi que les dettes privées d'entreprise et financières, on arrive, je crois entre 110 et 120000 milliards de dollars, ce qui revient à environ 400000 dollars par homme, femme et enfants vivant aux États-Unis. Et si l'on veut un chiffre par contribuable, c'est encore bien plus élevé, bien au-dessus d'un demi-million de dollars par personne. C'est donc absurde. C'est totalement impayable. L'ensemble du système est insoutenable. Il y a disons 115000 milliards de dollars de dettes totales sur les marchés du crédit dans le système alors qu'il n'y a qu'environ 6000 milliards de dollars de monnaies en circulation disponibles pour le remboursement de ces dettes. C'est la définition même de l'insoutenabilité et ce n'est qu'une question de temps avant que le système ne s'effondre.
En général, il existe quelques moyens de gérer ce fardeau de la dette. L'un d'eux consiste à augmenter la richesse dans le système. Par exemple, si vous augmentez la productivité ou si vous découvrez de nouvelles ressources comme du pétrole, de l'or ou quelque chose de précieux que vous pouvez exploiter et générer ainsi les revenus nécessaires pour rembourser les dettes.
Vous savez peut-être que si vous preniez une partie du Canada ou du Groenland, cela aiderait ou si vous preniez le contrôle des ressources pétrolière du Venezuela, cela aiderait aussi. Donc c'est une façon de faire. Et il y a d'autres moyens. Vous savez, si on ne parle pas d'une augmentation de la productivité ou de la richesse, alors on parle de défauts de paiement, ce qui peut être une répudiation pure et simple où l'on dit « Eh bien ! Vous savez, nous ne pouvons pas honorer ces dettes, donc nous ne le ferons pas ». Et voilà, vos obligations ne valent plus rien. Un autre moyen plus doux et plus subtil, c'est l'inflation. En gros, vous dévaluez la valeur du dollar et vous remboursez ensuite vos dettes avec du papier sans valeur tout simplement. C'est ce que fait pratiquement toute économie qui se retrouve sous le poids de dette impossible à rembourser. Ils impriment de l'argent et payent la dette avec de la monnaie nouvellement créée et ils font ainsi défaut. Et vous savez, l'aspect négatif, c'est que l'inflation est extrêmement néfaste pour un système économique. Vous pourriez donc détruire votre économie et risquer de compromettre le développement économique pendant de nombreuses années, voire des décennies si vous choisissez cette voie. Alors peut-être que vous pouvez jouer à une sorte de bonneteau financier contre les marchés et forcer tout le monde à transférer ses avoirs en bon du trésor américain dans une nouvelle cryptonnaie. Vous repartez de zéro. Vous créez une double circulation. Une pour les marchés extérieurs, disons pour les investisseurs et le commerce international. Et ensuite vous protégez la monnaie nationale des pressions qui pourraient venir de l'étranger et représenter un choc pour l'économie américaine. Stephen Miran a fait allusion à quelque chose de ce genre, la création d'une double circulation. Et je pense que cela a parfaitement du sens en fait car c'est ce que les Chinois ont fait.
Et c'est ainsi que les Chinois se sont protégés de la crise financière asiatique de 1997 lorsque pratiquement toutes les économies d'Asie de l'Est se sont effondrées à l'exception de la Chine car sa monnaie nationale était à l'abri des chocs extérieurs. Je pense donc que c'est la direction que souhaite prendre l'administration américaine. Comment ils vont s'y prendre ? Je l'ignore sincèrement. Mais je pense qu'une mesure de ce genre va finir par arriver et je pense que certains développements pourraient survenir assez rapidement et il pourrai finir, je pense qu'il pourrait finir par être très déstabilisant pour les marchés.
[G.D.]
Des alternatives sont en train d'être créées aujourd'hui car je pense qu'une leçon importante a été tirée de la crise financière mondiale de 2008 et 2009. À cette époque, il y avait une telle dépendance envers les États-Unis et l'Occident politique que si les États-Unis éternuaient, le monde entier attrapait un rhume. Mais avec les Chinois, je me souviens qu'on leur avait dit à l'époque, vous devez acheter davantage de nos bons du trésor. Si vous ne le faites pas, la réserve fédérale devra les acheter, ce qui signifie que nous imprimerons plus d'argent. C'était donc une forme de chantage car soit vous investissez davantage aux États-Unis, soit nous dévalorisons votre investissement actuel. C'est en substance ce que cela signifiait.
C'est à ce moment-là que les Chinois ont commencé à parler un peu plus ouvertement de la création d'une architecture économique alternative. Il ne voyait pas les États-Unis rétablir leur stabilité budgétaire. Je me souviens qu'à la même époque, c'est Poutine qui avait déclaré que les États-Unis et le dollar américain était comme une sangsue, cherchant à aspirer le sang de la productivité du reste du monde. Et bien sûr après cela, la Chine a lancé son initiative des nouvelles routes de la Soie. Toutes ces politiques industrielles technologiques, de nouvelles banques d'investissement en 2015, la banque asiatique d'investissement dans les infrastructures et une plus grande internationalisation ou du moins diversification des monnaies, beaucoup de choses ont donc été faites pour se préparer à ce grand bouleversement à venir afin de s'assurer qu'il ne soit pas entraîné vers le bas par les Américains et les Européens. Une partie de cela a été réalisée, je suppose, lors de cette récente réunion en Chine autour de l'Organisation de coopération de Shanghai. J'aimerais simplement avoir votre avis. À quel point pensez-vous que cette réunion a été significative pour préparer le reste du monde à pour employer un langage dramatique, la chute de l'Occident ?
[A.K.]
Il me semble que cela a été extrêmement significatif en réalité car ce qui s'est passé en même temps, c'est que l'administration Trump a antagonisé l'Inde, l'un de leurs partenaires commerciaux les plus importants au monde. Apparemment, et je ne crois pas forcément que ce soit la véritable raison, ils punissent l'Inde pour avoir acheté de grandes quantités de pétrole russe. Je pense que Trump et son gouvernement utilisent simplement le langage acceptable du moment pour faire ce qu'ils avaient de toute façon prévu et voulu faire. Ce qu'il prévoit, c'est de créer un marché protégé à l'intérieur des États-Unis pour le développement des industries local et nationale. Donc pour cela, il faut le protéger de la concurrence extérieure par des droits de douane. Donc, vous savez, si tout le monde parle de la Russie, c'est mal et qu'il faut punir la Russie et sanctionner la Russie, alors on peut simplement utiliser ce récit pour justifier ce qu'on voulait faire de toute façon. Parce que sinon, on s'aliène vraiment un allié sans raison valable, n'est-ce pas ? Et je pense que la relation entre l'Inde et les États-Unis va être réparée. Ce n'est probablement pas fatal. Cela ne va pas les transformer en ennemi. Mais néanmoins, c'était un signal adressé à l’Inde, au gouvernement de Narendra Modi, pour qu'il se diversifie loin des États-Unis, qu'il favorise le commerce avec la Chine et qu'ils deviennent un partenaire plus engagé au sein des BRICS, y compris pour une future monnaie de règlement commercial qu'ils développeront et une future monnaie de réserve. Et puis aussi dans le même esprit que votre question, nous avons constaté que de plus en plus de banques centrales à travers le monde, même dans des pays alliés aux États-Unis, achètent de l'or à tour de bras comme actif de réserve. Il y a peut-être 20 ou 30 ans, tout le monde achetait simplement des bons du trésor américain. L'or était impopulaire, vous savez, il ne génère pas de rendement alors que les bons du trésor américain en génèrent un. Il y avait cette idée que l'or était une relique barbare, une chose du passé. Mais aujourd'hui, on voit que tout cela est en train de changer et en fait la hausse du prix de l'or est principalement dû aux banques centrales qui achète de l'or comme actif de réserve.
[G.D.]
Et bien juste une dernière question. Avez-vous des prédictions quant à la direction que tout cela prend maintenant, parce que la rhétorique, comme nous avons commencé à en parler, change à un rythme alarmant en Europe. Nous voyons maintenant qu'il y a des discussions sur des drones entrant dans l'espace aérien polonais, des drones russes. Encore une fois, je ne suis pas sûr que ce soit exact. Il y a de fortes chances que ce soit le cas, étant donné que les Russes mènent désormais davantage de frappes en profondeur contre des sites de production et des infrastructures. Encore une fois, la guerre d'attrition s'intensifie, les lignes de front s'effondrent. Et c'est dans ce contexte que Poutine a également averti que toute présence de troupes européennes en Ukraine serait considérée comme une cible légitime.
Je pense donc qu'il est important de replacer cela dans le contexte de cette phase apparemment finale de la guerre où toute cette rhétorique européenne très agressive fait désormais surface et où l'on envisage sérieusement d'envoyer des troupes. Je suis certain que les Britanniques et les Français ont déjà envoyé quelques forces spéciales dans des endroits comme Kiev et Odessa. Mais selon vous, qu'est-ce que nous sommes en train de voir ? J'imagine qu'il ne reste plus beaucoup de cartes à jouer pour les Européens, mais vous savez, le désespoir engendre souvent la stupidité. Donc, je m'inquiète un peu que l'imprudence atteigne un nouveau niveau.
[A.K.]
Et bien, je pense qu'en ce qui concerne l'Europe, ma prévision serait que la situation va passer de mauvaise à catastrophique. Il faut toujours garder à l'esprit que l'une des principales fonctions, l'une des principales raisons d'avoir des ennemis extérieurs et de faire face à la perspective de la guerre, c'est de renforcer la cohésion sociale à l'intérieur du pays. Parce que même si un gouvernement local est très impopulaire et a une légitimité discutable, s'il existe une menace crédible contre votre société venant de l'étranger, les gens ont tendance à se rallier au gouvernement. Ils ont tendance à se rallier aux dirigeants et donc ces dirigeants vont chercher à et bien essentiellement à attiser la peur de l'ennemi extérieur au sein de la population. Il y aura donc de plus en plus de rapports sur les drones, les sous-marins, les cyberattaques, les attaques électromagnétiques et dieu sait quoi d'autre. Je pense qu'une véritable attaque de la Russie serait absolument un cadeau de Noël pour les gouvernements de Londres, Paris et Berlin. Et bien le gouvernement de Varsovie vient tout juste de remporter un mandat populaire. Ils n'ont peut-être pas autant besoin de cette guerre. Mais la Finlande, la Suède, la Norvège, l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne principalement adoreraient que la Russie organise une sorte d'attaque à laquelle ils pourraient se référer en disant "Voilà, nous vous l'avions dit, les Russes arrivent, nous devons tous nous unir et partir en guerre."
Cela permettrait non seulement de préserver les gouvernements ou du moins de leur donner une chance de survivre, mais aussi de préserver le système en place qui est aujourd'hui menacé non seulement par des soulèvements sociaux, mais aussi par de potentielles révolutions et guerres civiles. Vous savez, j'ai écouté quelques conférences d'un chercheur américain en Angleterre. Il travaille en Angleterre et sa spécialité ce sont ses soulèvements sociaux et guerres civiles. Il a dit qu’empiriquement en observant les réseaux sociaux, il s'appelle David Bates, non seulement la guerre civile est probable en Europe, mais que les pays européens sont, selon ces mots, configurés de manière explosive pour un déclenchement de guerre civile. Et c'est précisément ce qui effraie beaucoup les personnes au pouvoir car on pourrait alors parler de quelque chose comme la prise de la Bastille, le déploiement des guillotines sur les places publiques et la poursuite en justice des gouvernements actuels et de leurs ministres. Ils ont donc évidemment très peur. Ils veulent donc détourner les mécontentements des gens vers un ennemi extérieur. Et bien sûr, cet ennemi extérieur, c'est toujours, ça a toujours été la Russie. Donc c'est toujours la Russie, la Russie, la Russie. Poutine est mauvais et on va probablement en entendre beaucoup parler. Sauf que je pense que nous avons un élément complètement nouveau dans l'équation sociale à savoir internet et les réseaux sociaux que nous n'avions jamais eu auparavant. Donc prédire ce qui pourrait se passer cette fois-ci est à mon avis presque impossible. Il faudra simplement attendre et voir.
[G.D.]
Oui. Et bien merci pour vos éclairages à ce sujet. C'est extraordinaire que nous en soyons arrivés là et au lieu de chercher comment résoudre les problèmes, on assiste à cela. Oui, comme vous l'avez dit, ces tactiques d'intimidation et vous auriez pu ajouter à cette liste la volonté désespérée d'attiser cette menace extérieure avec ce récent rapport de Van Der Leyen, cette idée que les Russes bloquaient ou brouillaient électroniquement leurs signaux GPS. Oui, elle n'a pas pu atterrir. Or, comme l'a révélé Politico, cela ne s'est en réalité jamais produit. Mais il y avait une certaine excitation étrange dans l'air, ce sentiment de "Ah, cette fois, vous savez, Russia Gate est réel." Là, ils essayent de, encore une fois, je ne suis pas sûr de ce qu'était la thèse, de porter un coup décisif contre notre glorieuse dirigeante Van Der Leyen. Je veux dire, ça n'a jamais vraiment eu de sens. C'était bizarre dès le départ. Mais oui, ce que tu suggérais cette sorte d'excitation dans l'air, ce « Aha ! Nous sommes attaqués maintenant. Tu vois, nous sommes des victimes ». Il y a vraiment quelque chose de très étrange là-dedans.
[A.K.]
Oui, vous avez tout à fait raison. J'ai prêté attention à cet épisode et je me suis dit non, cela ne peut pas être vrai. Et bien sûr, ils mentaient. Mais je pense qu'il y a, je dirais, une extrême réticence de la part de la plupart des gens en Europe à envisager ne serait-ce qu'une guerre contre la Russie. Vous savez pourquoi les gens devraient-ils partir en guerre ? Le mieux qu'ils puissent espérer, c'est de revenir indemne, de ne pas être blessé, de ne pas mourir. Il n'y a donc aucun avantage pour quiconque à faire la guerre contre la Russie ou à s'engager dans n'importe quel type de guerre. Il n'y a absolument aucun avantage. Il n'y a que des inconvénients. Alors, pourquoi quelqu'un voudrait-il faire la guerre contre la Russie ?
Et je pense que l'histoire tourne autour de cette idée. Vous save z, ce récit selon lequel l'Ukraine n'est que le début, ce n'est que le commencement. Puis ils vont commencer à avaler le reste de l'Europe et ils viendront pour nous et ainsi de suite. Je pense que les gens n'y croient pas. Donc quand ils essayent d'inventer ce genre de mensonge en disant "Oh, regardez, les Russes ont essayé d'abattre l'avion d'Ursula Van der Leyen !" Je pense que la réaction des gens n'est pas la réaction prévisible. "Oh, c'est terrible ! Il faut punir la Russie !" Je pense que la réaction des gens, c'est « Nous ne vous croyons pas ». Et alors ces histoires au lieu d'être amplifiées sont étouffées et étouffées. Et donc je pense que c'est une bonne chose et je suis sûr que beaucoup de gens pensent secrètement : « Et bien ! J'aurais aimé que les Russes réussissent si c'est ce qu'ils essayaient de faire avec Ursula Van Der Leyen ».
Parce qu'à ce que je sache, personne ne la supporte. Non seulement elle est illégitime et impopulaire, mais je ne connais personne qui l'apprécie. Et donc, je pense que les gens veulent se débarrasser de ces dirigeants plutôt que d'envisager, même de loin, de se rallier derrière eux et de dire "Très bien, Ursula, conduis-nous à la guerre. Nous voulons nous battre et donner notre vie pour n'importe quelle raison que tu juges valable ».
[G.D.]
Oui, cela a toujours été un problème avec l'Union européenne également. Au moins, la nation a su émuler quelque chose de profond dans la nature humaine, c'est-à-dire le désir de contribuer à la tribu et d'en faire partie. L'Union européenne n'a jamais vraiment réussi à reproduire cela. Alors, est-ce que les Européens vont mourir pour Von Der Der Leyen ? Il y a effectivement quelques problèmes.
Mais encore une fois Alex, merci beaucoup pour votre temps.
[A.K.]
Toujours un plaisir Glen. Merci de m'avoir invité. Au revoir.