(billet supprimé par Médiapart à cause de guillemets : Le ‘smiley’ rouge nous a tués.
Billet de blog - Jean Mézières - 15/06/2009 - 23 commentaires)
Si la situation n’était pas si critique, on pourrait plaisanter. “Le Baygon rouge m’a tué” comme toutes les vermines. Malheureusement la bêtise de l’évaluation personnelle, la culture du résultat individuel est bien là avec ses ravages gigantesques. Ceux-ci sont encore plus énormes dans notre belle société étatisée. Avec la solitude de l’individu, sans soutiens, sans collectif, sans relations humaines, sans cafés pris en commun, cette évaluation personnelle faite d’indices et de pourcentages, élimine toute créativité, toute innovation et toute démarche personnelle.
Les meilleurs esprits se plient donc à ce diktat et en sont réduits à proposer de changer la couleur du papier cul - rose pour les femmes et bleu pour les hommes - pour avoir leur smiley au vert ou plus sérieusement à trouver un vulgaire tableur Excel comme super innovation. Le stalinisme est le stade ultime du néolibéralisme et nous le voyons aujourd’hui poindre à l’horizon. Qui aurait pu croire que des livres comme “1984” ou “Le meilleur des mondes”, s’adressant à la dictature communiste, seraient les brûlots de notre monde actuel, merveilleux pour certains mais tellement suicidaire pour tous. L’Occitanie va bientôt déclarer la guerre à la Musultanie. Les téléscreens omniprésents ont simplement été remplacés par les caméras de surveillances, l’accès à tous fichiers informatiques, la surveillance du web par HADOPI et LOPPSI et la bouillie médiatique déversée à flot continue, enrobée de jolies filles pulpeuses et de téléréalité factice.
Le Stalinisme néolibéral se fiche de l’humain et de l’avenir. Sortant des pouponnières Alpha ++, les enfants des classes dirigeantes, des apparatchiks du parti de l’intérieur étant en surnombre dans nos sociétés sans réel travail, sont employés à refaire le monde avec des plans et des projets ubuesques comme dans la blague avec la barque ayant dix experts et un seul rameur. Ah! Qu’il est facile de tirer des plans sur la comète ! Ils vont bientôt nous inventer l’écologie libérale « à la Borloo » laissant les authentiques bouche bée. A part leurs stages bidons d’immersion, sont-ils au moins descendus dans l’arène des “Epsilons-moins” pour voir la réalité. Dans ce monde, allant à l’usine comme au kolkhoze, le travailleur est un numéro, une ressource au service d’un système qu’il ne connait pas. Nous vivons dans un monde où la relation et la chaleur humaine, le sel de la vie n’existent plus. On reçoit des ordres par mail, on répond par mail et on contrôle par mail. “Tapez 2 si vous voulez faire l’amour ce soir”, “tapez 3 pour revenir au menu”, Désolé je n’ai plus faim.
Cette culture du résultat individuel s’insinue même en politique. Lors de la campagne de Ségolène Royal en 2007, je suis tombé sur une émission où François Rebsamen haranguait ses troupes, Arnaud Montebourg en tête, avec des mots comme “devoir de résultat”. Avait-il une évaluation dans sa poche pour chaque individu de son staff? Au lieu de créer une adhésion inébranlable et efficace, il tombait lui aussi dans cette absurdité et j’ai su ce soir là, vu les regards des collaborateurs, que l’échec était assuré. La sociologie des pays latins n’a rien à voir avec ce monde oriental où l’on peut se faire harakiri pour un smiley rouge.
Après un achat dans un magasin spécialisé, j’ai reçu une enquête chez moi. Quelle bêtise ! Ces spécialistes de la qualité, du reporting et des audits n’ont pas encore compris qu’un tsunami psychologique et économique était arrivé. Etant en résistance, nous avons encore le droit - jusqu’à quand ? - de répondre n’importe quoi. Bientôt on nous demandera si le vendeur était bien rasé ou s’il portait des boutons de manchettes au nom de la société, ou s’il était à 300% derrière son enseigne ! Comme une prostitution déguisée, le travailleur devra-t-il dormir sur son lieu de travail pour montrer son adhésion ? Rassurez-vous, à ces questionnaires, je réponds n’importe quoi, « Oui » ou « Non » alternativement, et ils arrivent, à mon grand étonnement, à en tirer des enseignements !
Une autre fois, pour un autre achat, le commercial m’attira dans un endroit discret loin des téléscreens et me dit “Vous allez recevoir chez vous une enquête de satisfaction, si vous ne répondez pas ‘Excellent’ partout je suis un homme mort”. Le smiley rouge pouvait donc tuer ce vendeur si sympathique et si performant. Je m’empressais de l’aider. Bientôt l’instituteur mettra plus de temps à remplir ces formulaires d’évaluation qu’à éduquer mon enfant. L’infirmier mettra plus de temps à saisir ses soins et ses médicaments qu’à soigner son malade. L’évêque ayant de mauvais résultat sera envoyé au bagne dans le diocèse de Parthénia.
Chouette ambiance au travail et l’on voudrait faire travailler tous ces fainéants de malades ! Personne n’a été choqué au sujet du reportage sur FR2 « Arrêt de maladie de complaisance ». En caméra cachée, la journaliste, comédienne shootée aux médicaments pour tromper le stéthoscope et le jugement du pauvre médecin, a réussi son scoop ; le corps médical est laxiste. Qui nous dit que ce toubib n’était pas également un comédien comme ce cariste, vrai autocariste dans le civil, faisant l’acteur dans la pub RSA du gouvernent ?
Il y a très longtemps, pour mon bac de français, en conclusion de ma dissertation j’avais écrit : “Le malheur de l’Homme, c’est d’avoir voulu mettre son bonheur sur cartes perforées d’ordinateur”. Remplacez "cartes perforées" par “Mail” ou "Smiley" plus adapté aujourd’hui !
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15/06/2009, 23:39 par christian paultre
La critique est peut être facile mais c'est quand même agréable quand elle mélange un peu de passion de l'humour et de l'intelligence. Merci de vous être donné le mal de nous offrir ce plaisir.
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16/06/2009, 07:20 par passifou
Tant que nous pourrons faire des retour sur nous même à votre façon, nous avons une chance. Elle est mince, mais elle est là.
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17/06/2009, 17:16 par Fantie B.
Excellent billet. "Bientôt l’instituteur mettra plus de temps à remplir ces formulaires d’évaluation qu’à éduquer mon enfant. " Même s'il ne met pas encore autant de temps à ces deux opérations, il se peut que la réflexion qu'il consacre à sa classe en dehors de ses heures de cours soit utilisée surtout à cette "mise en fiche" des élèves. Le contraire de l'éducation au sens strict qui s'adresse à un enfant, pas à l'élève que réclame le ministère pour son fichage. Quel temps les enseignants ou les autres professionnels ont-ils, seuls ou collectivement, pour se donner une vue globale de leurs pratiques ? Et pour réfléchir au sens" de celles-ci ?
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17/06/2009, 21:14 par Jean Mézières
De souvenirs, je crois que c'est 150 ou 175 critères à saisir pour chaque enfant. "Ah! Cher ami, je suis désolé, vous ne pouvez pas faire infirmier, un critère saisi en école maternel nous dit que vous étiez émotif." çà, c'est du travail !
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17/06/2009, 23:49 par grain de sel
J'ai cliqué sur la case "recommander". Je vous le dis surtout pour que vous sachiez comment vous êtes globalement évalué !
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18/06/2009, 07:20 par Jean Mézières
Merci beaucoup, J'avoue ne pas tout comprendre sur Médiapart. A part "BLOG" + "les 20 nouveaux Billets", comment faites-vous pour tomber sur mon blog ? Il me sert surtout à faire un blog pour l'extérieur. Depuis que je me suis fais insulter par des fanatiques, je m'interdis de mettre un commentaire dans Médiapart. Je lis beaucoup et mets en cachette des "recommandés" comme ces 8 recommandés sur ce billet. Cordialement
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18/06/2009, 17:59 par Axel J
"comment faites-vous pour tomber sur mon blog?"
Si votre billet n'est pas choisi pour la Une du Club, ni aucune des autres Unes des différentes rubriques, ceux qui consultent régulièrement le Tracker http://www.mediapart.fr/tracker voient tous les nouveaux billets apparaître dès leur mise en ligne par leur auteur, puis réapparaître, ou "remonter dans le tracker", chaque fois qu'un abonné y ajoute un commentaire.
(si le site de Mediapart était au point, vous aussi seriez au courant de cette fonctionnalité, car nous disposerions d'un bouton "Contributions Récentes", par exemple sur notre page perso)
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18/06/2009, 18:31 par grain de sel
Mon commentaire ci-dessus était aussi un "joke" au sujet des évaluations dont parle votre billet ! Je veux dire en plus de vous dire que j'avais apprécié...
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18/06/2009, 18:07 par Axel J
"Depuis que je me suis fais insulter par des fanatiques, je m'interdis de mettre un commentaire dans Médiapart."
Hélas! C'est une réaction qui se comprend et un sentiment que nous sommes nombreux à avoir éprouvé, pas seulement à la suite d'insultes mais aussi à cause de différents types d'attaques plus ou moins insistantes et plus ou moins masquées, pourtant, ce silence, c'est un "service" que vous rendez aux pires, leur laisser seuls nous envahir de leurs attaques et autres vulgarités, alors que les rares personnes qui restent attachées au rêve initial de Mediapart et aussi au respect commun de la pluralité de nos approches, différentes à tous, celles-là se retrouveront bien seules si vous renoncez à les soutenir de votre présence et de vos apports raisonnables et pacifiques.
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18/06/2009, 18:23 par Vincent Verschoore
Et c'est grâce au tracker que je suis arrivé sur votre billet, qu'il eut été dommage de rater. L'évaluation et le contrôle, le contrôle par l'évaluation sont le graal de la mentalité technocratique, dans le privé comme dans le public. La technocratie, c'est la bureaucratie qui se croit intelligente, c'est l'opposé de ce qui donne du sens au fait d'être humain. Pour le technocrate, l'être humain digne de ce nom est aseptisé, prévisible et consciencieux. Comme ce n'est pas le cas, son rôle est de faire en sorte que cela le devienne. Longue vie à ceux qui combattent le contrôle-évaluation!
Bon ça c'est fait, qui veut une bière?
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25/06/2009, 19:13 par Jean Mézières
IL Y A UN MOYEN EFFICACE pour combattre cette mafiacratie, ce stalinisme néolibéral, cette technocratie. Comme elle a le syndrome d’Asperger et le mépris, ce MOYEN c’est l’HUMOUR. Comme notre omniprésident, elle ne peut pas comprendre. C’est comme rire devant quelqu’un qui se fâche. Il pète forcement les plombs ou part en vrille, par manque de self-control. Il a trop de choses à cacher, trop de desseins inavoués. Bon d'accord ! Vous risquez de vous en prendre une (bien frappée).
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18/06/2009, 22:08 par Vincent Verschoore
OK j'en prend une (de bière). Santé!
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27/07/2009, 23:04 par Jean Mézières
http://www.liberation.fr/economie/0101582138-france-telecom-un-salarie-se-suicide-et-met-en-cause-sa-hierarchie France Télécom: un salarié se suicide et met en cause sa hiérarchie Dans le courrier laissé à sa famille, le cadre marseillais de 51 ans évoque l'«urgence permanente», la «surcharge de travail», l'«absence de formation», la «désorganisation totale de l'entreprise» et le «management par la terreur». «Je me suicide à cause de mon travail à France Télécom. C'est la seule cause.» L'auteur de cette lettre désespérée, un salarié de 51 ans, a mis fin à ses jours à son domicile le 14 juillet à Marseille. Dans le courrier laissé à sa famille, dont le contenu a été communiqué, selon sa volonté, à ses collègues et aux délégués du personnel, il évoque notamment l' «urgence permanente», la «surcharge de travail», l'«absence de formation», la «désorganisation totale de l'entreprise» et le «management par la terreur». «Cela m'a totalement désorganisé et perturbé, a aussi écrit le salarié de France Télécom. Je suis devenu une épave, il vaut mieux en finir.» Pour la direction, ..... Je vous laisse lire la suite sur libération.fr.
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14/09/2009, 21:20 par Jean Mézières
Le smiley vient de faire sa 23ème victime chez Orange. Et encore je ne parle pas du reste. A-t-on déjà fait un rapprochement entre la tranche d’âge 48-60 ans et la mortalité. Ou pire encore, a-t-on déjà fait un rapprochement entre les maladies cardiovasculaires et cette tranche d’âge ?
La société est bien silencieuse sur ce point. L’honneur est sauf ; « il avait sûrement des problèmes familiaux…., ou il ne faisait pas de sport...».
Je mets 48-60 car ce sont les deux extrêmes dans mes relations où le stress, le surmenage, la déconsidération et le « kleenex » jetable a eu pour effet une maladie ou une mort.
Tout droit sorti des grandes écoles d’élites, ce nouveau management néolibéral a commencé par prendre les actifs de la base pour des fainéants, des débiles légers, de la ressource humaine moléculaire putréscible, bref de la populace sans intérêt. Alors on a mis la pression sur les agents de maîtrise les mettant en demeure d’exécuter toutes les tâches à la place, 24h/24 s’il le faut, de toute cette populace. Il y a longtemps que ce niveau « Maîtrise » a disjoncté.
Alors, pour palier au problème, le parti de l’intérieur a mis sa nouvelle progéniture en stage d’immersion avec un management par la terreur, les objectifs personnalisés, les primes d’intéressement, le fameux « Greed is good » et le principe MMPRDC, « Make more profit, the rest we don't care ».. L’évidence est là, le phénomène s’amplifie. Ils ne savent plus, malgré les beaux discours émouvants, ce qu'est un être humain, ce qu'est une société. Pour eux Société = Entreprise = Bourse = Profit = Leadership.
Dans le privé chez nous, jadis chez les anglo-saxons, au vu des ces suicides, il y aurait eu une réaction de survie ou pour le moins un blackout médiatique à la "Enron". Dans les anciennes administrations, les nouvelles entreprises semi-privatisées, l'irresponsabilité règne en maître. On pourrait couler 10 Titanic qu'aucun responsable ne serait limogé. Nous sommes dans la soviétisation à l'extrême, le copinage élitocratique, les castes mafieuses. Toutes idées, tous projets est forcément dénaturés. Il n'y a pas de contre-pouvoirs. Ils jouent "au privé" avec les méthodes managériales infectes et irresponsables du privé sans la responsabilisation et le risque. A cause de l'impunité, c'est bien pire, "un loup enfermé dans une bergerie tuant tous les moutons".
Voilà qu’aujourd’hui un autre pan de classe sociale vient à s’écrouler. Les cadres disjonctent également.
Chères élites, la crème de la crème, vous les seuls dirigeants responsables capable de sortir la France de l'ornière, faites vite, cherchez rapidement un autre pays pour faire fortune ! Malgré les rappels, les commissions, ou les airs béats faussement naïfs, je crois qu’ici cela sent le roussi.
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19/09/2009, 10:12 par Fedor Aliouslowensko
"Dans les anciennes administrations... etc. ...On pourrait couler dix Titanic qu'aucun responsable ne serait limogé". On ne limoge pas quelqu'un qui a été mis en place pour couler les Titanic. Au contraire. Quand le travail sera fini, on lui trouvera une place au soleil doré. Il y a une volonté délibérée de couler ces vieilles coquilles qui ont été préalablement vidées. Il y reste encore des fonctionnaires, c'est à dire des gens qui défendaient, plus ou mons bien, le service public, et qui ont des droits (qui les défendent contre des attaques trop frontales) et peuvent faire valoir ces droits. Les isoler, leur donner des objectifs objectivement intenables, les soumettre à une pression permanente ; c'est une technique réfléchie, délibérée, volontaire. Ils (les fonctionnaires, les vieux) ne veulent pas partir? Qu'ils crévent! Ma réponse, et celle du syndicat SUD : les personnes chargées de mettre en oeuvre cette politique ont un visage : les affronter, face à face, et les mettre en situation d'assumer leur "décisions" (la transmission des ordres venus de trés haut), en leur présentant les conséquences, les contradictions et l'absurdité de ces ordres. C'est faire remonter la pression du bas en haut : réagir. Remuer ce qu'il reste de conscience dans l'encadrement. A eux d'assumer, à présent. Ils peuvent toujours faire remonter l'information : "on vous emmerde", et "Vous ne m'avez pas encore, bande de cons!"
Autre chose : nous nous sommes réjouis quand le "stalinisme" russe a disparu (Ah bon? Il a disparu? En y réfléchissant un peu, cependant... Poutine, Medvedev... tout ça...) Mais qui geulera contre le satlinisme occidental? Glucksman, tu dors? BHL, tu fais la sieste? O grands pourfendeurs de l'horreur communiste! Voici l'horreur capitaliste... (Tiens! Ca me rappelle de vieux "débats" des années 50, 60, 70... Quand l'anticommunisme était prospére, et youp-là boum...)
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19/09/2009, 10:18 par Axel J
Excellemment dit, Pierre,
et relire Viviane Forrester, "L'horreur économique" ou "Une étrange dictature" entre autres...
(éditions Fayard)
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18/09/2009, 20:00 par Jean Mézières
Voilà la meilleure, après les auvergnats. Le PDG de France Telecom s’engage à mettre un "point d’arrêt à cette mode du suicide qui choque tout le monde"...
Putain ! Mourrez en silence, n'emmerdez pas le meilleurs des mondes ! Vous faites déprimer les esclaves consommateurs.
Puisque la réligion ne fait plus rien, je propose une loi qui permettrait de spolier de tous leurs biens les familles dans lequelles des gens se sont suicidés.
Bon ! J'arrête "car Tout devient Possible".
Lisez le Canard : "Il faut les écouter" a dit Olivier Barberot aux super-cadres sortant des mêmes écoles que lui. "Et il faut que qu'on vous voit en train de les écouter."
De belles images en prévision. Les bras m'en tombent.
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18/09/2009, 21:32 par Axel J
Oui, quelle impudeur, n'est-ce pas?
...
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19/09/2009, 09:29 par Jean Mézières
Y-a-t-il encore quelque chose d'humain dans cette homme ? Ce sens de voir l'autre comme quelq'un qui peut nous apporter ce qui nous fait défaut.
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12/03/2010, 16:10 par Jean Mézières
Crise: «Nous sommes des hommes, pas des numéros!», clament les Grecs.
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11/09/2010, 21:38 par Jean Mézières
Journal 3D de Paoli le dimanche 5 sept.2010.
LA REPUBLIQUE ET LES RETRAITES
http://radiofrance-podcast.net/podcast09/rss_11558.xml
Cela vaut le coup ! Vous pouvez sauter les journaux d'info de 12h et de 13h.
Surtout ! Surtout ! Ne jamais dire que nous sommes dans un système totalitaire, voire fasciste. Cela réveillerait des consciences, cela gênerait, cela choquerait 96% de gens (2,5M / 66M) qui veulent dormir tranquillement, qui ont des choses plus importantes à faire, qui veulent sauver leur peau tous seuls comme de bons individualistes dans un monde où l'on peut tuer un continent voisin, un pays voisin, des gens voisins, des étrangers romains sans chagrin.
La République
Emmanuel Todd
Démographe,
historien, anthropologue, auteur de « Après la démocratie » (Gallimard,
2008, à paraître en folio le 15 novembre 2010), ainsi que « Le destin
des immigrés » (Seuil, 1997)
Marc Roche
correspondant
du Monde à Londres, auteur de « La banque » (Albin Michel, 2 septembre
2010), et d’ « Elizabeth II, la dernière reine » (Table Ronde, 2007)
Guillaume Mazeau
historien
de la Révolution Française, auteur de « Le bain de l'histoire :
Charlotte Corday et l'attentat contre Marat, 1793-2009 » (Champ Vallon,
2009)
Béatrice Durand
elle
enseigne au lycée français et à la Freie Universitat à Berlin, auteur de
« La nouvelle idéologie française » (Stock, à paraître le 15
septembre)
Blandine Le Callet
romancière, auteur de « La ballade de Lila K » (Stock, 1er septembre 2010)
Les retraitesJean-Louis Malys
secrétaire national de la CFDT, chargé du dossier des retraites
Dominique Servant
psychiatre
au CHU de Lille, dirige une consultation sur les problèmes liés au
stress et à l’anxiété, auteur de « Ne plus craquer au boulot » (Odile
Jacob, à paraître le 16 septembre 2010)
Marielle Dumortier
médecin du travail, auteur de « Mon médecin du travail : prévention et conseils » (Le Cherche-Midi, 2009)
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02/10/2010, 11:06 par Jean Mézières
Stage France Telecom : « courbe du deuil » et casse du salarié
Aller à l’abattoir en chantant. 16 Octobre 2009 ParAlors là, pour se foutre du monde, c’est le summum. Rassurez-vous Sarkozy ne fera que le dernier pas devant le précipice. Tout cela pour dire que le PS est aussi responsable.
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05/04/2012, 19:15 par Jean Mézières
Parole entendue dans un transport en commun.
"... Déconnes pas ! Ta super bonne idée, gardes là pour l'année prochaine pour ton Entretien Individuelle. ... " [ Cela te fera un smiley vert de plus ]