Jean Mézières

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Billet de blog 30 octobre 2012

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L'ultimatum des grands patrons.

Il faut croire que la sociale-démocratie est la soupape de sécurité du système, utilisée quand les peuples sont exaspérés.

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Inspiré de la bande dessinée : LA SURVIE DE L’ESPÈCE – LE FEUILLETON (VI)
Grégory Maklès & Paul Jorion (sortie prochaine 02/11/12).

Il faut croire que la sociale-démocratie est la soupape de sécurité du système, utilisée quand les peuples sont exaspérés. On fait baisser la pression pour mieux repartir après. Pendant cette décompression, les affaires continuent. Il en va de Blair, Zapatero, Papandréou, Obama, Hollande, etc..  Sont-ils au courant qu’ils ne sont que des faire-valoirs ? un costume vide ?

Nous avons déjà l’ultimatum de Copé « Si le gouvernent ne veut rien savoir, on descend à deux millions dans les rues ».  Évidement, deux millions de droite ce n’est pas pareil que deux millions de gauche pour les retraites ! Ce ne sont pas les mêmes français. Ici ce sont de vrais français, de vrais créateurs de richesses, pas des tire-flancs, pas de gueux, pas des gammas.

DEMAIN NOUS FERONS LE TROTTOIR... (un de mes premiers billets écrit en 1996)

Mieux que les « pigeons » pigeonnant les travailleurs, sous peine de … [de se croiser les bras ou de laisser ce « pays de Merde » de Jospin dans le pétrin] nous voilà avec un nouvel ultimatum. l’Association Française des Entreprises Privées (CAC40 and co.)  envoie dans le Journal du Dimanche, en direction du gouvernement, sa version du « pacte pour la croissance et l’emploi ».

Leurs exigence est de 30 milliards d’euros sur deux ans en faveur des entreprises, financée par un relèvement à 21% de la TVA.

Non contents d’être des Entreprises Privées ayant souvent spéculées en bourse avant  - et après - la crise de 2008, il y a également une préconisation, un ordre, un conseil appuyé, de réduire les dépenses publiques de 60 milliards d’euros dans les 5 prochaines années avec en prime une baisse de l’impôt sur les sociétés (CAC40 and co.).

C’est vraiment le monde à l’envers. Comme les fournisseurs, les agriculteurs, etc… ne sont rien sans les grandes surfaces, ici, pour  LES TOLIERS DU BORDEL EUROPEEN, pour ces gens,
LA FRANCE N'EST RIEN SANS EUX.

Pour ces Alphas(+++), nous sommes des junkies dans une nation close, des con-SOMA-teurs incapables de créer des richesses, des entreprises, de vrais Gammas, des Deltas, des Epsilons (---) . 

Quelques points sur les « i »  leur feraient le plus grand bien. Hélas en face, il n’y a rien, aucun vrai politique, aucun représentant du peuple souverain.  Juste des faire-valoirs ! Au lieu de cela, dans une indifférence générale mortifère des années 30, dans le grand silence des autruches qui pensent avoir tout à perdre, les poings tombent sur ceux qui ont tout compris et qui résistent encore. Dans ce Monde de chute finale, même Copé fait de la "résistance" contre la soupape de sécurité. Allez comprendre ! La stratégie de compétitivité après l’épouvantail de la Dette.

USAGES ET ARGUMENTS DANS LE BEAU MONDE, par François Leclerc

[… Mario Draghi, le président de la BCE, vient de l’utiliser en acceptant le rôle de l’épouvantail : « j’en suis certain : si nous voulons restaurer la confiance dans la zone euro, les pays devront transférer une partie de leur souveraineté nationale. Les gouvernements ont déjà pris des mesures qui auraient semblé impensables il y a un an. C’est un progrès mais c’est insuffisant ». Il a employé pour le justifier un argument massue : « Plusieurs gouvernements n’ont pas encore compris qu’ils ont perdu leur souveraineté nationale il y a longtemps. Parce qu’ils sont lourdement endettés, ils sont maintenant dépendants du bon vouloir des marché financiers ».

José Manuel Barroso, le président de la Commission, a pour sa part utilisé une méthode toute aussi reconnue qui consiste à se parer des meilleurs intentions du monde – au choix : diminuer le chômage, les émissions de CO2 ou bien dans son cas… la pauvreté – pour en l’occurrence justifier par un programme limité une grosse augmentation budgétaire qui se prépare à faire de sérieuses vagues. La Commission vient de proposer la création d’un fonds d’aide de 2,5 milliards d’euros pour les millions d’européens pauvres : aide alimentaire, vêtements et biens de première nécessité.

Il n’en reste pas moins que le bilan officiel dévoilé à cette occasion est édifiant, que l’on en juge ! 40 millions de personnes souffrent de « privation matérielle aiguë » au sein de l’Union européenne, en d’autre termes de ne pouvoir disposer d’une alimentation de « qualité appropriée ». 116 millions de personnes sont … ]

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