UNE CHANCE HISTORIQUE pour une EUROPE de l’INTELLIGENCE
En engageant une offensive contre la totalité de l’Ukraine sur le fondement d’une analyse manichéenne et d’un mépris affiché pour Volodymyr Zelensky, Vladimir Poutine a mis le doigt dans un engrenage qui peut bien causer sa propre perte.
Volodymyr Zelensky est, comme Ronald Reagan, un comédien reconverti en politique. Mais, contrairement à Reagan qui est entré en force dans la mémoire des peuples soviétiques, c’est en russe et en termes fraternels que Volodymyr Zelensky s’adresse aux Russes.
Volodymyr Zelensky, qu’il meure en démocrate martyr ou qu’il mène la résistance ukrainienne depuis l’étranger, a d’ores et déjà pris l’ascendant médiatique sur le Goliath russe.
Vladimir Poutine avait déjà beaucoup menti aux Russes et fait commettre beaucoup d’assassinats éliminant des journalistes ou des politiciens russes. De plus, il avait accumulé les avoirs dissimulés à l’étranger comme le font tous les dictateurs et les dirigeants corrompus.
Cette fois, Vladimir Poutine a demandé aux armées russes de s’en prendre à un peuple frère, et pas n’importe quel frère : un frère d’armes qui a fourni beaucoup de héros à la résistance des Soviétiques contre les nazis.
Après une semaine de guerre en terre d’Ukraine, ses mensonges lui sautent à la figure. Ses soldats se rendent bien compte qu’ils ne sont pas des libérateurs et que leurs frères ukrainiens sont prêts à mourir pour reste libres, dignes et pour vivre dans une vraie démocratie.
Vladimir Poutine risque de se faire balayer par une révolution démocratique en Russie et/ou d’y laisser la vie.
Cette faute stratégique constitue une chance pour une Europe unie des nations libres, démocratiques et pacifiées de l’Atlantique jusqu’au Pacifique.
A la stratégie guerrière de Vladimir Poutine, nous devons opposer un projet viable pour cette grande Europe avant qu’il s’étende à la planète entière.
L’agression des armées russe et tchétchène contre le peuple ukrainien obéit aussi aux appétits de ces grands groupes des industries primaires russes. Le sol et le sous-sol ukrainien sont riches de ressources convoitées par les oligarques. Poutine et ses proches n’ont pas d’autre ambition que de mener à son terme le pillage de la planète amorcé en 1492.
Faut-il fatalement que l’Ukraine, la Sibérie et le Grand Nord soient pillés en toute irresponsabilité sous prétexte d’une doctrine capitaliste aussi sauvage à l’Est qu’à l’Ouest ?
Les pays d’Europe de l’Ouest, ayant vidé leur sous-sol de toutes ses ressources, n’ont d’autres alternatives que de composer avec les autres. Si nous ne voulons pas que les dérivés du carbone finissent dans notre atmosphère et nos océans, nous devons faire de la chimie douce et de l’économie circulaire des impératifs d’une politique industrielle commune.
Cette Europe doit être aussi une Europe de la créativité qui rompt avec cette ère du pillage et invente une économie circulaire exploitant toutes les possibilités de la chimie douce.