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Billet de blog 28 octobre 2022

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CE JOUR-LA, LE 5 DECEMBRE 1994...

La France a toute légitimité pour rappeler aux Russes qu'ils tardent beaucoup à écarter le tyran qui déshonore la Fédération de Russie en trahissant la parole donnée à l'Ukraine le 5 décembre 1994 et qui, en discrédiant le traité de non prolifération des armes nucléaires, accroit les périls qui pèsent sur l'espèce humaine !

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Après Nicolas II déclarant la guerre à son cousin Guillaume II le 29 juillet 1914, après Staline signant, le 23 août 1939, un pacte avec Hitler lui laissant les mains libres pour envahir la Pologne une semaine plus tard, un tyran russe a déclenché un troisième conflit qui déchire l’Europe et y renforce l’influence des USA. 

Poutine trahit la parole de la Fédération de Russie engagée aux côtés des USA et du Royaume Uni à protéger l’intégrité territoriale de l’Ukraine par le mémorandum de Budapest le 5 décembre 1994.

Ce jour là, le 5 décembre 1994, l’Ukraine a été bien naïve de renoncer à son armement atomique. Si elle l’avait gardé et développé, les Russes viendraient toujours en Crimée pour y passer des vacances et non pour bombarder le reste de l’Ukraine. 

Ce jour-là, le 5 décembre 1994, la France n’était pas conviée à Budapest comme elle ne l’avait pas été à Yalta.

La France n’a pas fini de rappeler aux USA et au Royaume Uni qu’ils sont moralement engagés à faire beaucoup plus, à engager des troupes, des avions, des pilotes,… à faire tout ce qu’il faut pour briser toutes les positions russes portant atteinte aux frontières de l’Ukraine telles qu’elles étaient ce jour-là, le 5 décembre 1994.

La France n'a pas fini de se réarmer, de pousser toute l'Europe à se réarmer, non seulement pour se défendre mais pour être en mesure de briser définitivement cette Russie criminelle, lâche et déloyale.

Trois fois, c'est trop !

Cette fois, les Russes n'ont aucun excuse. Ils ont congédié Gorbatchev qui leur avait donné la liberté pour faire confiance à un ivrogne puis à un voyou, protecteur du voleur récidiviste ukrainien Viktor Ianoukovtich, du dictateur biélorusse, Alexandre Loukachenko, du criminel tchétchène Ramzan Kadyrov… et de tous ses complices oligarques qui pillent le sol, le sous-sol et le peuple russes. Et les fortunes qu'ils acculument, ils les placent à l'ouest.
La nation russe est dans un tel état de délabrement qu'elle manque de bas et de cerveaux pour mettre en valeur la Sibérie et le Grand Nord, libérés du gel par le réchauffement climatique.

Les jeunes femmes ont si peu confiance en leur avenir qu'elles renoncent à y mettre des enfants au monde. Et voilà que cette bande de terroristes, parce que'elle veut maintenant faire main basse sur l'économie ukrainienne, envoie les jeunes gens russes mourrir dans le déshonneur. Poutine mérite une mort du même genre que celles de Mussolini, d’Hitler ou de Ben Laden.

Les Russes doivent choisir son destin et le leur.

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