Jean-Michel LABROUSSE

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Billet de blog 1 septembre 2014

Jean-Michel LABROUSSE

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Chronique aléatoire du 1-09 au 10-11 2014.

Jean-Michel LABROUSSE

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Premier septembre 2014

Comment s'y prendre quand on en a plein la tête d'opinions, de reproches, d'infos dont on voudrait remercier les sources, d'intentions, comme si un billet de blog avait ce centimètre cube de chance de changer les choses, dans mon sens bien sûr mais peut-être pas seulement?

Alors, dans ce grand fourre-tout qu'est ma mémoire, je commence par quoi? Une formulation qui m'est plus ou moins venue d'elle même, que j'ai quelque peu améliorée, mais que sans changement de cible, je soumets aux politiques et médias, comme une bouteille à la mer.

Taire, éluder, sont les manières les plus sournoises, radicales et dictatoriales de faire de la politique.

17h40je m'interromps ici, le temps de trier un peu plus avant et d'y revenir.

22h29même jour: En attendant que mes neurones se mettent d'accord sur d'autres sujets il semble qu'ils soient unanimes quant à soumettre aux sagacités et pertinences politiques et médiatiques le sujet du "TAFTA". Le lien suivant renvoie à ce qui n'est qu'un exemple parmi d'autres de textes qui sont produits sur le sujet. C'est clair, ce n'est pas dans un journal télé de 30 minutes ou une interview de 2 minutes que l'on peut faire le tour de la question.

http://blogs.mediapart.fr/blog/raoul-marc-jennar/010914/le-gmttafta-pas-amendable 

2 septembre 2014 20h21

Il y a quelques jours déjà, j'avais trouvé qu'il y avait quelque chose de semblable ou proche dans le regard ou les yeux de Proglio et Macron. Quoi, je ne sais pas. Cette impression vient de se répéter en regardant la télé, c'est pour moi une raison suffisante pour en faire état.

3 septembre 2014 1H02

Je suis embarrassé, c'est une femme qui l'a dit: "tordre le coup au pathos" Je suis d'accord avec cela. Il y a du sens ou de la portée dans cette "formule". J'en suis d'accord au point que j'ai du mal à ne pas faire de rapprochement avec quelques interventions présidentielles plus ou moins récentes. Pour qu'il n'y ait pas de confusion, "pathos" cela se prononce "patosse" sans accentuer le "e" à la fin.

4 septembre 2014 15h55

Nouvel unanimité neuronale, sans surprise, c'est une interrogation. 

Si on effectuait un sondage, auprès d'un échantillon si possible représentatif de la population qui s'intéresse de plus ou moins près à la politique qu'en sortirait-il? Les personnes votent (ou s'abstiennent) à partir de l'opinion qu'elles se sont faite au travers de la presse écrite, de la télévision, de la télévision de grande audience, de la radio, des meetings politiques, des conseils d'un proche, votent-elles systématiquement à l'étiquette? 

5 septembre 201417h31

Le sujet ou ce qui suit va me tarabuster encore longtemps si je ne l'évacue pas d'une manière ou d'une autre. Je procède donc à une nécessaire opération "neurone en paix".

Grâce aux commentaires de STAN59 participant aux blogs de Mediapart, j'ai appris il y a environ deux semaines que c'est en 1973 1974 sous la mandature de Georges Pompidou qu'a été initiée la transmission aux banques et fonds privés du financement de l'Etat, ce qu'assurait la Banque de France depuis 1801, hors recettes fiscales normales ou autres ressources "naturelles", cela va de soi. Dans la foulée, j'ai pris connaissance de déclarations relativement récentes de Michel Rocard.

Les références se trouvent dans le fil de commentaires dont le lien est à la suite.

http://www.mediapart.fr/journal/france/200814/hollande-fait-sa-rentree-sans-changement?onglet=commentaires#comment-5205107

https://www.youtube.com/watch?v=CaaFJGOCNCg

Quelques extraits des propos de M. R. (octobre 2013) retranscrits par STAN 59

'' La Banque de France a été créée en 1801 et jusqu'en 1974 elle finançait l'Etat sans Intérêt.

Si on en était resté là avec tous les intérêts qu'on a fait depuis, la Dette publique serait de 16 ou 17 % du PNB, mais en 1974 ( Sous la Présidence de G.Pompidou ) on a eu une Loi Stupéfiante qui s'appelle la Loi Bancaire (la Loi de Rothschild... ) qui a interdit à l'Etat de se financer sans intérêt auprès de la Banque de France et qui a obligé notre Etat ( le Contribuable...) à aller se financer sur le Marché Financier Privé ( à aller se financer auprès des Banques Privées...)"

Si je m'en tiens à deux maximes "on ne refait pas l'histoire" et "quand le mal est fait…", mes propos n'ont dans une certaine mesure aucun autre intérêt que celui de l'histoire. Mes curiosités politico-historiques sont très variables, il se trouve toutefois que je me demande pourquoi François Mitterrand n'est pas revenu sur cette "loi de roro" plutôt que de nationaliser les banques après son arrivée au pouvoir en 1981, avec toutes les réserves qui s'imposent quant à la solidité de mes points de départs interrogatifs. Il se trouve également que je me demande si la démarche de Pompidou ne pourrait pas être considérée comme un "marqueur" d'une certaine droite, de sa relation avec la finance, le privé, et l'interprétation faite par cette "droite" de la  fameuse question de l'intérêt général public. Aurai-je réponse?

Un dernier point, je crois savoir que la TVA est une invention française qui aurait en quelque sorte essaimée à l'échelle de l'Europe, voire plus, peut-on penser que la "loi de roro" aurait eu un parcours analogue en Europe?    

L'actualité de ces deux semaines passées a généré, en prolongement contemporain de cette "histoire", une autre réflexion relative à la BCE qui fera probablement l'objet de commentaires de ma part dans le même objectif de la paix de mes neurones.

10 septembre 201417H55

Il arrive que la notion de "petite phrase" fasse l'objet de critiques lui reprochant quelque aspect malsain, je dirais oui et non. La question que cela pose, avec toutes les relativisations contextuelles que l'on pourrait y adjoindre, est celle de la valeur critique ou symbolique, d'esprit ou intellectuelle que peut véhiculer une "petite phrase", une maxime, une "formule", un adage, un proverbe, un aphorisme.

J'ai dit très récemment, si ce n'est une redite ou un emprunt : "la démocratie est la dictature de la majorité". C'est sans doute excessif, mais je ne l'abjure pas totalement. C'est à apprécier dans notre contexte législatif et constitutionnel. On parle beaucoup en ce moment de VIème république, autant par voie de conséquence que de préservation de la Vème et de protection des institutions, j'ai mes avis sur la question d'une nouvelle Constitution, ils semblent constants d'ailleurs depuis quelques années, le mieux que je puisse faire est de les exprimer.

Au regard de l'esprit démocratique, bien que le contexte contemporain ainsi que des déclarations plus ou moins anciennes que j'ai entendues, offrent l'occasion de comprendre les raisons pour lesquelles certains s'opposent à la proportionnelle intégrale, je ne peux pas retenir l'argument du risque de voir le pays devenir ingouvernable et ne pas rappeler l'épisode pas si ancien qu'à connu la Belgique. Donc, si VIème république il devait y avoir, je recommanderais qu'y soit inscrit la proportionnelle intégrale dans la composition de l'Assemblée Nationale, scrutin national de listes, à un tour, fin des circonscriptions départementales. Réduction du nombre de parlementaires? Pourquoi pas.

Pour que le Sénat ne se sente pas ignoré ou méprisé, et pour que le sénateur Marini ne croit pas que je méprise les départements, pour limiter par ailleurs le risque de consanguinité du monde politique, il ne serait peut-être pas idiot, après révision du mode de constitution de l'Assemblée Nationale, que les sénateurs soient élus par des scrutins publics, on appelle cela suffrage universel je crois, peut-être populaire, scrutins départementaux éventuellement à deux tours.

Dans l'attente que je me décide à écrire un billet dédié à la question de la Constitution, j'ajouterai à mes suggestions de réforme, retrait au Chef de l'Etat de tout pouvoir décisionnel ou  d'engagement du pays envers l'étranger sans aval parlementaire. Retrait, c'est une évidence du délai de quatre mois pour vote parlementaire sur les interventions militaires à l'étranger.

Autre proposition de réforme, disparition de la limitation à deux mandats pour la fonction "présidentielle". Peut-être fusion de la fonction de Premier ministre avec celle de Chef de l'Etat et nomination  par l'Assemblée Nationale. 

12 septembre 2014  23H18

Plus par sensation d'obligation que par besoin personnel j'en viens à la question de la BCE.

En premier lieu compte tenu que ce sujet a repris pour moi  une nouvelle acuité suite à l'affaire Montebourg, il me semble souhaitable de rappeler ce qu'à indiqué Montebourg à savoir qu'à priori la BCE est la seule institution planétaire de ce type à ne pas servir directement le pays ou la fédération "mère". C'est en soi un aspect qui pourrait faire l'objet d'une réflexion très ciblée, tant au regard de ce que peut faire actuellement la BCE de manière indirecte pour son géniteur qu'au regard dont ses services pourraient évoluer.

Je tiens à souligner également ce qui m'est apparu comme un  usage méprisable qui a été fait sur un plateau télé des propos de Montebourg au sujet de la BCE. Mauvais procès, légèreté, manque de professionnalisme, grossièreté, instrumentalisation? A aucun moment dans ce qu'a dit Montebourg, il ne m'a semblé qu'il tombait dans ce "travers  de la gauche" que l'invité du plateau ou le journaliste semblait vouloir dénoncer, à savoir laisser filer inconsidérément la dépense publique ou quelque chose de ce genre. J'ai un nom en tête, mais je ne suis sûr de rien.

J'en viens suite au rappel historique franco-français de l'évolution du rôle de la Banque de France vis-à-vis du financement de l'Etat évoqué plus tôt et aux rapprochements qu'il est possible de faire avec la BCE. Difficile de dire, particulièrement pour moi, ayant pris en marche le train de la politique en 2007, si les statuts et le rôle de la BCE ont été déterminés dans l'objectif de servir les banques, les fonds privés, ou bien dans une logique pure et dure d'économie de marché. Sans rien exclure, il est assez évident qu'accorder à la BCE la possibilité de financer directement les Etats devait poser, si cela fût envisagé  des questions complexes, de la nature même des relations entre membres de l'U.E., compte tenu de l'usage que pouvait potentiellement faire chaque Etat membre de cette faculté, si aucune règle d'équité ou d'équilibre ne le limitait. J'apprécierais d'ailleurs le cas échéant avoir précisions de ce que Nicolas Sarkozy aurait tenté exactement concernant la BCE. En essayant d'aborder le sujet sous un angle comparatif avec les USA, il semble que leur modèle fédéral ne met pas davantage les Etats à l'abri du surendettement, bien qu'il semble que la planche à billets joue un rôle non négligeable à l'échelon fédéral, national vu de l'extérieur, et a des conséquences internationales.

Quelles conclusions suis-je en mesure de tirer à ce stade?

Si aux travers des conditions faites par la BCE les taux d'emprunts des Etats ne sont pas "dramatiques" en ce moment, pour nous tout au moins, si je ne me fais pas le défenseur de la dépense inconsidérée, il n'en demeure pas moins que j'estime qu'il y a quelque chose d'inique même à 1% de taux d'intérêt, voire moins, qu'un besoin ou une dette d'Etat, ce qui est notre actualité, se transforme en ressource ou en rente pour des fonds privés. En d'autres circonstances, dans la mesure où je n'ai pas le sentiment d'être un intégriste de l'étatisme et n'envisage pas les situations comme tel, mon avis aurait été plus modéré.

Je disais récemment, sans être la cause de cette réflexion, qu'au regard des conséquences des contraintes budgétaires au niveau social, au niveau des possibilités d'investissements de l'Etat, des Régions, et de l'engrenage récessif que cela pouvait induire, que plus qu'une tolérance supplémentaire vis-à-vis du déficit éventuellement admise par l'UE, qui serait illusoire vis-à-vis de la dette et du plafond "légal" des 3%, un moratoire sur la dette serait plus sensé. Allez envisager cela après ce que l'on a imposé à la Grèce et ce que connaissent d'autres pays comme le Portugal…Il me semble malgré tout que l'UE  doit réfléchir à cela, bien qu'il faut admettre que dans sa dominance "droitière" libérale, où le "social", le "bonheur intérieur brut", voire la "sensibilité écologiste" sont des variables d'ajustement ou des  critères accessoires aux dieux ou priorités de concepts économiques figés, l'espoir se réduit à la peau de chagrin, aux générations futures, ou à l'illusion.  

Le sujet n'est pas clos pour moi mais je pense en avoir dit ce que je pouvais en dire sur le moment et force est d'avouer que si la sortie de l'Euro ou de l'Europe n'est pas mon rêve (déjà dit), de telles perspectives ne m'émeuvent pas.

14 septembre 2014  10H30

Un complément concernant la BCE, il me semble que revoir ses statuts en ouvrant une possibilité de prêt à taux zéro aux états membres est du domaine du possible il s'agit  simplement de trouver une convention pour harmoniser et équilibrer les possibilités pour chaque Etat membre. Faut-il prendre en compte le PIB des Etats, la population, le train de vie? Tout cela ne devrait pas être insurmontables aux "élites" de la politique et de l'économie.

L'actualité d'hier contait les frasques de deux employés de la Banque de France, une curiosité qui me revient en mémoire, sur ordre ou autorisation de quelle autorité et sur quels mobiles fait-on actuellement fonctionner la planche à billets européenne?

14 octobre 2014 aprés la naissance de Jésus Christ aux environs de 18heures

L'actualité politique battant son plein dans le médias, et comme il m'arrive de la suivre, j'avoue qu'il y a quelque chose de cocasse ( pour moi) dans le fait qu'une autorité de la concurrence estime que les sociétés concessionnaires d'autoroutes gagnent trop d'argent. Ils auraient suggéré (ou Bruxelles) que l'on construise des autoroutes parralèles, j'aurais trouvé plus logique. Actuellement, à part plier la carte de France en deux ou en quatre, cela reste difficile de mettre en concurrence ne serait-ce que virtuellement, l'A4 ou l'A10 avec ses nombreuses petites soeurs. Si on peut négocier un transfert d'une partie  des profits des sociétés concessionnaires vers l'Etat pourquoi pas. L'interrogation pressante qui est la mienne est de savoir quand ces concessions s'éteindront afin que l'on ne les reconduise pas à moins que la droite  revenue au pouvoir, dans ses conceptions obsessionnelles et obtues, ne se trouve des arguments pour les reconduire au prétexte entre autre que ce n'est pas le rôle de l'Etat de s'en occuper. Entre nous sur beaucoup d'aspects politiques, les nuances droite gauche me semblent de plus en plus subtiles à apprécier. Le cas des concessions autoroutières est il me semble un bon sujet pour alimenter la réflexion sur la question de l'intérêt général ou particulier (ou privé). 

 26 octobre 2014 aux environs de 16 heures

Une fois de plus, de manière très personnelle, je regrette le traitement superficiel de l'information sur certains médias. Cela concerne une polémique frémissante au sujet de "frondeurs" qui auraient des projets de laisser tomber la Sécurité Sociale française pour souscrire aux services d'organismes de couverture étrangers. En dehors du fait que ce serait illégal, c'est ce qui se dit, il me manque un éclairage sur la manière dont un frondeur peut procéder dans la mesure où la Sécurité Sociale profite aux salariés, et peut-être à quelques autres, dont les cotisations sont prélevées à la source. Donc, je ne vois pas comment un salarié, voire un retraité ex salarié, peut procéder pour que son plan d'expatriation de couverture soit rentable et efficace. S'il y a des "cas avérés" concernant ceux qui dépendent du RSI, actifs ou retraités, c'est potentiellement plus crédible mais cela demandait vraiment clarté... Allo !!! La télé??? c'est quand que vous progressez???

26 octobre 2014 aux environs de 17 h30

Si la télé n'a pas de suite dans les idées (à vérifier) pour certains sujets, ce n'est pas mon cas. Dans une "brève" de Mdp on pouvait lire ceci::

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M. Eckert a évoqué les autres pistes de financement complémentaires. « La contribution des sociétés concessionnaires d’autoroutes nous semble possible mais une taxe sur leurs bénéfices nous paraît compliqué. Il y a d’autres pistes, les investissements qu’elle pourrait prendre en charge..., nous nous sommes donné un mois pour essayer d’arriver à un consensus », a-t-il souligné en n’excluant pas une« dénonciation des contrats ».

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Comme je disais à l'occasion de l'un de mes commentaires, la dénonciation des contrats de concessions autoroutières, compte tenu du niveau de leur rentabilité, méritait d'être évaluée, calculée et le cas échéant envisagée. Ne va-t-il me rester sur ce sujet que mes ongles à ronger?

27 octobre 2014 16H15

En pleine actualité du barrage du Testet, alors que je me demande ce qui se trame éventuellement silencieusement à Notre des Dames des Landes ou ailleurs, qu'ai-je à dire au sujet de ce projet de barrage en dehors du regret qu'il ait fait une victime et que je déplore également les saccages urbains auxquels certains sont incapables de se soustraire?

Il reste assez curieux qu'un rapport pour ainsi dire à charge, arrive à la conclusion que l'état d'avancement ou d'engagement des travaux ne permette pas d'arrêter le projet alors que ces travaux semblent avoir porté essentiellement sur l'abattage d'arbres et peut-être quelques travaux de terrassement superficiels pour l'accés à la zone. On n'a pas tout vu à la télé? La dénonciation de contrats ou de commandes auprès d'entrepreneurs coûterait plus cher qu'aller au bout des travaux? Il est nécessaire de flatter un peu, y compris financièrement, les entreprises, les promoteurs et soutiens du projet, un brave et un peu rustre agriculteur qui se verrait bien faire du maïs plutôt que regarder pousser de l'herbe à pâture???

Et derrière tout cela, les réactions basiques des politiques y compris socialistes, si ce n'est majoritairement, pour en repasser une couche entre morale et bon ton comme j'ai pu l'entendre de la part de "l'inestimable" Bruno Le Roux.

Je comprends que le P.S. lance des appels au peuple pour se refaire la cerise et s'inventer des projets. Voir spots "Expression Directe" à la télé.Comme le dit Delphine Batho, le noyau est vide, ici comme ailleurs. Ce parti est devenu le prolongateur ou l'autre bras armé du rouleau compresseur d'un développisme archaïque incapable de tirer l'enseignement de la situation actuelle dont on peut admettre qu'elle est bien nouée mais peut-être pas indénouable. 

Ne désespérons pas toutefois, entre côté pile et côté face, Ségolène Royal peut nous réserver de bonnes surprises comme les positions qu'elle a prises concernant le projet routier Rochefort Fontenay, et selon une opinion peut-être plus personnelle, l'abandon de l'écotaxe version Ecomouv.

4 novembre 2014 12Heures

Si, je n'en n'étais pas certain, mais ils l'ont fait. Quelques barrages hydroélectriques en trop sans doute dans les actifs d'EDF ou de l'Etat, allez, on privatise. Sous réserve que je n'ai pas accordé à tort ma confiance à quelque "menteur", alors que récemment les contrats de concessions autoroutiers faisaient légitimement l'objet de reproches, quels arguments la majorité PS a su se trouver pour envisager ces privatisations???  

http://www.legrandsoir.info/loi-de-transition-energetique-privatisation-des-barrages-hydroelectriques.html

Je n'ai pas chosi ce lien par volonté de promouvoir la pensée communiste c'est le premier qu'il y avait dans la liste des réponses à la recherche lancée.

5 novembre 2014 16H30

Alors qu'est ce que j'ai aujourd'hui dans mon sac à méchancetés pour le P.S.?

Que l'on prenne le Gouvernement, la majorité de l'Assemblée Nationale, le noyau des "frondeurs", j'en ai pour tout le monde, sans faire de gros efforts.

Pour le Gouvernement, je regrette, suite à une déclaration de ce jour, de devoir l'informer qu' à l'esprit européen je préfère l'esprit universaliste qui faisait il y a encore quelques temps l'objet de la fierté de la France. En second lieu, pour le Gouvernement toujours, envisager une variabilité du montant de la Taxe d'Habitation, même au libre choix des municipalités, cela ne me convient pas sémantiquement. Il fallait créer une taxe de sous-occupation des résidences secondaires, à la rigueur une surtaxe Foncière dans l'esprit de l'ISF ou de l'immobilisation des éléments de patrimoine "dormants" suivant certaines doctrines socialistes. Allez, cela suffira pour aujourd'hui. L'UMP va être jalouse...Elle aurait tort, si je m'en tiens aux  impressions que m'inspirent sa capacité critique réduite à un "périmètre de l'Etat" bien étroit concernant les privatisations et son aptitude à pleurer sur la moindre petite égratignure faite à l'aisance des aisés.

6 novembre 2014 10H40

C'était resté au fond de mon sac hier, je complète.

Sans doute au Gouvernement P.S. on n'a pas d'ancien ou de grand mère dans sa famille, ce genre de personnes qui n'ont pas obligatoirement Internet, éventuellement suivent peu la radio la télé ou les journaux, ce qui expliquerait que l'on envisage de faire disparaître dans un grand coup de balai les documents papiers pré électoraux ou "propagandistes" distribués dans les boîtes aux lettres.

Concernant le noyau des "frondeurs", bien que j'ai évoqué hier ma préférence pour l'esprit universaliste, ce n'est pas déclinable au sens idéologique et dogmatique qui s'est révélé à l'occasion de la réforme des Droits aux allocations familiales et parentales. Je ne sais pas comment cela a évolué au final pour un point qui m'avait semblé assez judicieux concernant le cas du premier enfant. Cette réforme a aussi été l'occasion de montrer que sont restées intactes les causes de la cacophonie PS UMP qui s'était déjà manifestée pendant la gouvernance précédente ou à l'occasion des débats de la période de campagne présidentielle.

Concernant la majorité PS de l'Assemblée Nationale, je l'ai plus ou moins déjà dit, j'ai du mal à voir en quoi on peut y reconnaître la manifestation de quelque trace d'ADN de gauche. Elle semble définitivement dissoute et soumise aux vicissitudes des "lois" des marchés, de la croissance, de la concurrence et de ses distorsions, aveuglée par la facette économique "mirage" de la construction européenne, incapable d'impulser le moindre sursaut réactif et de concevoir les suggestions de corrections de trajectoire. C'est vraiment du "touche pas à mon Europe". La France a donc si peu de poids ou bien si peu d'imagination? J'ai revu récemment les chiffres des travailleurs détachés en France, on ne peut rien changer sans sortir de l'U.E.? Les agriculteurs manifestaient hier et ont rappelé les distorsions de concurrence (entre autre), cela passera, on ne fait rien? L'hypocrisie que je vois face à ce genre de situations quand on entend le tapage fait autour de la compétitivité c'est que dans la pratique au moins dans le cas de l'agriculture on ne modélise pas les corrections de charges qui seraient nécessaires (déjà dit également). Même si je ne milite pas pour le bouleversement du "modèle social" français, ce que des "inspirés" comme Xavier Bertrand n'hésiteraient pas à faire,  je trouverais plus honnête de jouer carte sur table avec cela plutôt que de laisser pourrir les situations comme c'est le cas depuis.. plus de 7 ans. Je vais tout de même le faire bien que cela me déplaise, combien de suicides chez les agriculteurs depuis...allez...7 ans ?

Comment il s'appelle déjà  ??? C'est pas "la globule" c'est pas le "hamster jovial", zut j'ai oublié son nom, sans doute a-t-il fait le nécessaire pour cela. 

6 novembre 2014 15H45

Heureusement que ma poubelle ne se remplit pas aussi vite que mon "sac", les tournées hebdomadaires d'enlèvement des ordures ménagères n'y suffiraient pas. 

Je dois faire preuve d'un "petit peu" d'honnêteté  puisque dans certains cas, si mon sac gonfle un peu,  ma fierté le fait à l'identique. J'avais dit il y a quelques mois que Nicolas Sarkozy n'avait pas changé, non seulement certains journalistes en  viennent à la même conclusion que moi (ils ont mis le temps) mais visuellement ou factuellement, c'est indéniable. On le retrouve toujours dans ce genre de postures déclaratives et péremptoires, le petit poing droit bien fermé au bout d'un avant-bras monté sur ressort amortisseur. Même quand il fait ses déclarations d'amour à la France...Ceci d'ailleurs fait l'objet d'une interrogation particulière chez moi quant à savoir si dans de tels cas de figures il se projette déjà dans la vengeance, la revenche ou autre chose. Savoir si on peut dire que cela relève chez lui d'une gestuelle consciente ou d'une profondeur de pensée hors du commun pose des questions auxquelles je ne peux pas non plus répondre.

Là où ma fierté exulte, c'est quand j'apprends que le nombre de lignes sur les fiches de paye va  se réduire drastiquement. En dehors du fait que j'y vois l'aube  ou l'espoir d'une remise en question du concept de croissance, je me souviens parfaitement avoir suggéré cette évolution autour de 2006 ou 2007. Je ne ferai pas d'enquête pour savoir si je serais fondé à revendiquer des droits d'auteur.  

Il demeure des situations d'où je ne tire aucune contrepartie personnelle plaisante. C'est le cas face aux nouvelles amorces d'échos politico-médiatiques relatifs à un éventuel projet d'introduction de règles proportionnelles dans les élections législatives. Autant je trouve légitime que chacun puisse émettre son avis et ses mises en gardes ou réserves, autant je trouve détestable que ceux qui se trouveraient être à la fois juges et partie, se permettent de décréter qu'une telle réforme ne serait concevable que si elle n'aboutissait qu'à une dose de proportionnalité. Je me permets de dire qu'à mes yeux c'est injurieux intolérable et dramatique. Wait and see... Impossible n'est pas français dit-on...Seul point où je puisse "converger" c'est à présupposer que les politiques, ces "juges et partie", sont incapables d'oeuvrer ensembles compte tenu de leur niveau  primitif...

10 novembre 2014 14H30

Je reviens sur la question de la réforme concernant les élections législatives et les règles de proportionnalité, à la tirade que j'ai exprimée il y a quelques jours, un seul mot de synthèse manquait: ignoble. Ignoble que cette classe dirigeante englobant gauche droite et centre qui règne depuis plus de trente ans avec la même philosophie économique et le bilan que l'on sait en soit à ce niveau de suffisance et d'arrogance pour s'arroger de "penser" la démocratie. Certains osent, du bout des lèvres et avec un petite touche de condescendance reconnaître que les structures parlementaires ne reflètent pas l'opinion publique. Faut-il meilleur rappel à l'esprit républicain et démocratique?

Je sais très bien (sous réserve d'erreur d'interprétation) quel est le regard de la bien-pensance politico médiatique sur la proportionnelle intégrale. C'est la perspective d'un boulevard pour le Front National. Bien que je sois tenté de dire "Et alors?", j'y vois également une porte pour le FDG, EELV, d'autres sans doute, et la fin des "petits arrangements" électoraux entre partis, sans parler simplement de la cohérence ou de la logique démocratique.

Je n'ai pas l'impression d'avoir atteint la limite d'âge au-delà de laquelle il n'est plus concevable de "débuter une carrière de dictateur", me souvenant de mes idées de réforme constitutionnelle telles que je les ai exposées plus tôt dans ce billet, l'agacement parfois suffirait pour me faire rêver de trouver les ressorts d'un projet de dernier parcours "professionnel".

Je n'ai pas encore pris la peine de regarder si la réforme du mode de scrutin législatif nécessite une réforme constitutionnelle, si c'est le cas, la réunion du Parlement à Versailles ou ailleurs serait malheureusement l'occasion de la preuve  du pouvoir autocratique de la caste politique en place. Un petit tour d'Europe du sujet ne serait peut-être pas vain pour se forger l'opinion et envisager les changements. La seule méthode conciliante qui me semble s'imposer, si la proportionnelle intégrale ne peut-être organisée en l'état ou à partir des structures et couleurs parlementaires actuelles, est le référendum national. A la rigueur je tolèrerais que le choix soit offert entre proportionnelle intégrale ou à 75%.

Il y a actuellement une interrogation qui m'occupe au sujet de ce que l'on peut qualifier d'extrême entre immobilisme et opposition. Seul avis à peu prés solide que je peux exprimer en matière d'extrême droite, Nicolas Sarkozy a parfois des "attitudes" révélatrices de latences ou potentialités que je n'ai pas encore vues ou ressenties chez Marine Le Pen. J'aurais des avis complémentaires à exprimer, à partir des quelques images que j'ai vues du dernier discours à Paris de Nicolas Sarkozy, en sus de ce que je viens déjà de dire. Cela m'est beaucoup plus difficile de prendre position de manière catégorique sur le programme économique du FN. Je vais conclure en répétant ce que j'ai déjà dit en commentaires s'agissant d'un "appel au viol des traités européens" exprimé par Jacques Généreux, je le vois comme une manière de briser une certaine omerta à gauche au sujet de l'Europe. Sans vouloir briser toute perspective de construction européenne, j'espère que c'est la marque d'une possibilité de "revisiter" les traités européens. Ce dernier point reste à développer, préciser et mûrir  (de mon côté). 

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