2 octobre
"Nono" c'est à classer comment?
Cela peut-être considéré comme irrespectueux, excessivement familier, amical, il serait possiblement intéressant de savoir comment Bruno Le Maire le reçoit ou le ressent?
Quoiqu'il en soit, après réflexion, je pense que l'individu justifie que l'on garde une certaine "méfiance", en fonction cela va de soi, de la sensibilité de chacun. Pour ma part, ne sachant pas si son projet de jobs à 4 ou 5 euros de l'heure était le reflet chez lui d'un esclavagisme latent, d'une allégeance totale à la compétition économique et à la concurrence, d'une stratégie électoraliste pendant les primaires de la droite, tout est imaginable.
Quand j'étais plus jeune, j'ai fait trempette (un peu) dans la marmite de monsieur Gurdjieff dont la "potion magique" n'était pas dépourvue de substances "irritantes". Donc, si il se trouve que par hasard ou par accident, je sers quelque obscur ou lumineux objectif de "Belzébuth", je dirai tant mieux et je m'y sens de tout cœur en plein accord et affinité. Lisez, vous (me) raconterez après....
Get up, stand up, round up for your rights
Ha! Le Reggae...
Abstraction faite des textes, qui la plupart du temps voire tout le temps, même aujourd'hui, m'échappaient, la rythmique "chaloupée" de cette musique comme la rythmique d'autres musiques dont on pourrait discerner d'évidence les racines africaines mobilisait chez moi une affinité dont je ne sais si on peut la qualifier de psycho-corporelle. Les musiques "orientales" m'ont semblé parfois susciter des réactions proches mais différentes.
Bref, au risque de me faire rejeter par toute une caste écologiste, la perspective de l'interdiction totale du glyphosate me tracasse quelque peu. Si je peux comprendre tous les arguments qui sont à l'origine de l'aspiration à l'interdiction de cette substance, il n'en demeure pas moins que son effet systémique et la possibilité d'en user de manière parfaitement ponctuelle et dosée sur des plantes de la famille des rumex ou des pissenlits, me fait craindre de ne plus pouvoir en disposer pour faire le "ménage" dans des interstices de pierre ou de ciment que je souhaiterais entretenir.
Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis moi simplement si je dois effeuiller les pissenlits et les rumex une fois, dix fois, cent fois, avant qu'ils ne repoussent plus?
Sous quel angle envisager la question de l'ISF?
A priori il y a plusieurs possibilités.
Dans la mesure où à mon niveau, sans hypocrisie je pense, le niveau de fortune disons parfois démesuré ou disproportionné de certains ou certaines ne provoque pas dans mes appréciations habituelles de perturbation particulière, les angles de raisonnement que je retiendrai sont:
- l'angle comptable pour les recettes fiscales de l'Etat.
- l'angle économique si on retient l'idée de ne pas éloigner voire d'attirer les riches et leurs capacités d'investissement ou de consommation
- l'angle sociétal ou culturel, bien que l'on pourrait établir une nuance entre les deux.
Tout cela ne va pas à mon sens totalement séparément et on ne peut pas trancher sur l'appréciation d'un seul des aspects.
Dores et déjà, l'argument du PS en faveur de l'ISF concernant la "circulation de l'argent" ne me semble pas tenir au moins pour ce qui est des patrimoines reposant sur des parts sociales d'entreprises ou des "actions". C'est potentiellemnt de l'incitation à la spéculation boursière.
Pauvre PS...
Guillaume Garaud, au demeurant d'un abord des plus avenants, déclarait ce matin sur LCP que le PS devait assumer très ouvertement son allégeance à l'économie de marché. Si c'est tout ce qu'il a à proposer pour la refonte de ce parti...On avait déjà remarqué. Le mandat Hollande n'a dans une certaine mesure été qu'une gestion molle d'économie de marché. Quitte à opter dans ce domaine, je crois que la droite et le centre ont des potentialités d'efficacité et de radicalité supérieures, quelle que soit mon opinion sur le fond.
L'autre symbole de la "misère" du PS est peut-être dans les propos d'un Cambadélis sortant qui s'offre ou s'imagine en source potentielle de conseil...
Je ne sais pas si j'y reviendrai (ISF ou PS) pour préciser ou développer. Sauf erreur de ma part et jusqu'à preuve du contraire, si l'on doit comptabiliser les suicides dans le monde agricole, il est assez probable que, du moins je le suppose, les statistiques révèlent une certaine stagnation que l'on peut qualifier d'immobilisme ou d'inefficacité depuis plus de dix ans. Mais comme l'énonce je crois le Bouddhisme, tout est impermanent, changeant dans le monde, même le labour est remis en question (voir également JT d'aujourd'hui 20H sur France 2, permaculture) comme la croyance ou l'opinion que j'avais que le Bouddhisme est invariablement "zen" (voir en Birmanie).
3 octobre
Histoire de me libérer les neurones
Je crois que j'ai entendu la droite, le PS, jusqu'à Macron ce matin, invoquer le principe que pour redistribuer la richesse, il faut d'abord la produire. Cela souffre peut-être de superficialité, mais si on fait abstraction de certaines questions de balance commerciale, de la richesse il s'en crée, le PIB en est au minimum le reflet.
Je suis clairement tenté de dire qu'il y a quelque chose d'intellectuellement voire moralement crapuleux dans la plupart des cas d'invocation ou d'usage de ce principe chronologique.
Je suis aussi clairement tenté de dire que Macron ne me semble pas avoir davantage d'envergure qu'un petit patron de grande surface, classe aisée, qui peut s'offrir ses week-end au Touquet, dans sa résidence secondaire, déambuler dans la ou les rues commerçantes, sur le front de mer, déjeuner ou diner au restaurant, possiblement les deux, jouir en fait d'un existentialisme ordinaire, comme tout un chacun a eu l'occasion de le faire (peut-être) à un moment ou un autre.
A priori, mes neurones sont satisfaits.
5 octobre
Au moins mes informations sont actualisées
En me connectant sur Internet, presqu'en tête de la page d'accueil MSN, j'ai pu lire:
"Les niches fiscales vont coûter 100 milliards d'euros, un record".
Selon MSN, l'information est annexée au texte de projet de loi de finance pour 2018. Cela a le mérite de ne pas être dissimulé.
J'étais resté sur un montant de 50 milliards d'euros qui date peut-être de plus de 5 ans...
Mon neurone grincheux passionné de fiscalité n'a curieusement pas bronché, désabusé probablement.
La pluie aidant
L'occasion m'a été donnée cet après-midi de réfléchir sur un sujet pas banal... Pour ne pas trop alourdir mon texte, je livre simplement mes conclusions. Moi aussi, je préfère les girafes.
6 octobre
Censure sur les chaînes parlementaires?
J'ai essayé de trouver réponse sur Internet, mais sans succès. J'ai constaté aux environs de 14 heures, ce qui semble perdurer à 19 heures, que sur le canal des chaînes parlementaires, faute des programmes annoncés, je ne reçois plus (TNTsat canal 13) qu'une image fixe, ou gelée, "extraite" probablement d'une émission rediffusée plus tôt dans la matinée, où en l'occurrence, monsieur Moscovici, chance pour lui, n'est pas trop à son désavantage dans une mimique capturée en quelque sorte accidentellement en instantané.
Mon récepteur satellite n'a pas de mémoire de trame encore moins d'image et tout fonctionne correctement pour tous les autres canaux. Il n'y a pas encore de quoi porter plainte mais tout de même...
J'espérerais avoir une explication détaillée
mais probablement, je devrai me contenter du fait qu'après l'avoir constaté aux environs de 20 heures 15, les choses ont repris un cours normal sur le canal des chaînes parlementaires.
9 octobre
Neurone pas gentil réveillé
C'est la faute à m'sieur Martinez dont j'ai entendu les propos en fin d'après-midi.
Si je peux comprendre la position qu'il défend sur le maintient d'un ISF "complet", j'ai du mal à comprendre qu'il rejoigne le principe d'universalité des allocations familiales au point de le défendre sans référence aux conditions de ressources, au bénéfice de familles aisées, bien que sans contestation de ma part, leurs enfants méritent autant d'attention que d'autres. Par ailleurs, pour des raisons qui ne concernent pas la CGT, j'ai du mal à souscrire sans sourciller à l'affirmation que les fonctionnaires (tous?) font leur travail "au service des citoyens". Je connais un "cas d'espèce" qui suscite quelques interrogations. Avec regret, ces "questions" là: travail, moyens, répartition, rémunération, mériteraient davantage de développements que je n'en ferai.
Bref, comme mon humeur du moment me donne envie de laisser quartier libre à mon neurone pas gentil, il me semble qu'il y a quelque chose de tristement révélateur dans les manifestation de la CGT: l'intelligence a bien certaines facettes de répartition inégale pressenties par Coluche dans son célèbre "Krasucki kiki, syndicat caca" et traduites à leur façon par les Monty Python dans quelques scènes de "La vie de Brian".
Les CGTistes n'aspirent peut-être avant tout qu'à être des gens aisés qui ont le moins de travail possible à fournir. Par certains côtés, je ne suis pas différent, une vie de rentier aisé ne me déplairait pas. Je sais aujourd'hui ce que je ferais d'une "grosse fortune", dans deux domaines, logement et moyen de déplacement, ma version discrète des "restaus du cœur" de Coluche.
J'espère ne pas blesser les fonctionnaires loyaux et généreux pour certains au-delà et hors contexte de leurs obligations professionnelles. Dans la pratique je ne sais pratiquement rien du monde des fonctionnaires en dehors de ce que quelques expériences personnelles ponctuelles ou locales me permettent d'y rattacher possiblement à tort.
Neurone spécialisé "haricots verts bio"
Enregistré dans mes automatismes, j'ai prêté attention aujourd'hui au bocal de haricots verts que j'achetais. Ouaou!!!
Marque: Léa Nature Jardin Bio, 100% produits et conditionnés en France (à priori). Prix au kilo de poids net égoutté: euh... je ne fais pas le calcul, 2.21€ le bocal 720ml, 660grammes de haricots. Je garde le ticket de caisse...
Je tairai l'endroit d'achat pour plusieurs raisons, voir toutefois ce qui suit.
Neurone spécialisé habillement
Sur les trois dernières chemises bon marché que j' ai acheté depuis quelques mois, les trois se sont révélées particulièrement étriquées, deux sont parties rapidement au "recyclage" Emaus. Elles étaient et sont de la même référence de taille que celles que je porte habituellement (acquises d'ailleurs au même endroit) qui ne sont pas devenues moins confortables. Une variation à la hausse de mon embonpoint n'est donc pas mise en cause. Je passe sur la question du choix de couleur qui lui me semble aussi s'être rétréci depuis plusieurs années....
Souhaitant acheter mon prochain lot de slips, au même endroit que mes chemises, craignant là aussi de mauvaises surprises question taille, j'ai accordé haute attention à la question du prix. De fait, cela m'a amené, sans faire de grand et coûteux écart routier, à "étudier" l'offre d'une concurrence que je n'avais pas l'habitude de visiter. Il s'est avéré que je pouvais être gagnant au moins sur le prix. Après avoir affronté l'incertitude et le doute en raison de références de taille différentes j'osais le risque financier qui s'imposait pour ne pas trainer une semaine sur cette affaire.
Il s'avère après coup que si l'on doit me cataloguer sur ce qui est nécessaire pour habiller une partie très représentative de ma masculinité, il faut passer du banal et anodin taille 4 au XXL. Après avoir "chaussé" mon tout neuf sous vêtement et enfilé mon pantalon, je ne vous dis pas dans quel état de confiance en moi j'étais quand ce matin je suis sorti dans la rue... Le prix est pratiquement divisé par deux peut-être un peu plus, contact avec la peau, pas de problème à priori, la matière indiquée le laisse prévoir, pour ce qui est de la durabilité, seul l'usage permettra de savoir.
12 octobre
Trop tard pour rattraper l'coup?
J'en ai entendu parler récemment, je suis d'accord que le passage au prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu des salariés n'a peut-être pas été conçu idéalement dans la mesure où il pèsera sur les employeurs. Je ne vois pas ce qui pouvait s'opposer à ce qu'il se fasse ou se mette en place directement entre salarié et Trésor Public, cela avait le mérite de répondre à la revendication de discrétion de certains salariés qui ne souhaitaient pas que leur employeur connaisse tout de leurs ressources au travers du taux d'imposition. Manque sans doute quelques infos pour que je comprenne...
Quelle alternatives aux avantages fiscaux et autres crédits d'impôt?
Les projets de faire disparaître certains avantages fiscaux entre autre dans les travaux d'isolation m'ont fait me rappeler une idée que j'avais eue qui consistait à substituer à certains crédits d'impôts un système de déduction de revenus inspiré de ce qui existe dans la comptabilité des entreprises à savoir, les principes d'amortissements.
Bien que j'ai poussé mon idée jusqu'à imaginer que le "plan comptable" des entreprises s'applique dans tous les aspects des recettes et dépenses des particuliers pour aboutir à la base d'imposition, cela implique d'évidence pas mal de complications. Toutefois, il me semble que pour de grosses dépenses telles que l'achat d'un véhicule, des travaux de bâtiment, l'achat d'un bien immobilier, une installation photovoltaïque, etc., cette piste mériterait d'être explorée, pour l'alternative qu'elle pourrait offrir aux coûteuses "niches fiscales", tout en maintenant saine logique d'imposition et "encouragement" pour des travaux d'isolation, d'économies d'énergie, l'achat d'un véhicule électrique ou hybride, l'achat d'un logement à fin locative, et j'en passe .
Il y a un super mathématicien dans les rangs des députés LREM, on pourrait peut-être le faire plancher sur l'étude, les calculs de simulation et le tableau des avantages et inconvénients tant pour les contribuables que pour les recettes publiques ainsi que pour les aspects économiques.
16 octobre
Je n'ai peut-être pas tout bien compris
Je regardais il y a quelques instants, un peu avant minuit, un reportage sur BFMTV qui s'attardait sur le phénomène des retraités français qui s'exilaient au Portugal où ils y achètent leur "résidence de repos".
Ce qui m'a le plus interpellé, c'est que sauf erreur, mis à part les écarts de coût de la vie, du prix de l'immobilier comparativement à la Côte d'Azur, ces retraités bénéficieraient d'une exonération de l'impôt sur le revenu. J'ai du mal à y croire, donc à l'occasion on voudra bien faire la lumière sur cette affaire dans la mesure où je comprendrais mal qu'une retraite émise depuis une "caisse" française, puisse échapper à toute imposition sur le revenu dès lors que cette retraite serait versée ailleurs dans un pays européen...
17 octobre
Jean-Michel, sors de ce corps!
Pas la peine de me le demander, je suis déjà hors de moi après avoir reçu un courriel publicitaire "Loi Pinel pour 2018". On peut-y lire: "0€ d'impôts pendant 12 ans" ou encore "économisez 63000€ d'impôts".
C'est comme ça, le "nouveau monde" selon Macron a bien des airs de continuité sur la toile de fond du libéralisme et des privilèges.
30 octobre
La branche ou l'anarchie?
Un peu excessif j'en conviens comme alternative, mais à priori, il est heureux que sous l'influence du patronat ou des salariés ou d'un commun accord des deux parties on soit revenu au principe de l'accord de branche plutôt qu'à celui d'entreprise qui selon mon appréciation ouvrait potentiellement la voie à ce que la concurrence peut engendrer de pire en matière de "dumping social" au travers des rémunérations et du temps de travail. C'est déjà assez au niveau international.
Très probablement le sympathique Eric Woerth aurait préféré le principe des accords d'entreprise, plus hasardeux à mon niveau, proclamer qu'il y a quelque chose de sournois dans ce que cherche à insuffler Macron.
La France ne se réforme pas elle se transforme!
Ce n'est pas moi qui ai posé ce postulat ou cette affirmation, mais on peut les soumettre en interrogation au sujet de l'Europe.
Pourquoi? A priori je suis tenté de penser que tout le battage qui a été fait autour de la réforme de la directive travailleur détaché masque qu'elle est quasi inopérante. Que l'on regarde le délai d'application ou la seule portée significative à ma connaissance de la réduction de la durée de détachement qui n'influencera en rien les rotations ou relèves, je ne vois pas pour l'heure en quoi le dumping social alias "concurrence déloyale" en sera réduit. Là aussi je manque sans doute d'infos et de clarifications pour comprendre.
Puis-je conclure que la responsabilité des médias est mise en cause?
Oui et non. Je peux supposer que compte tenu du fait que je ne passe pas ma vie devant la télé ou accroché à la radio, l'essentiel m'échappe.
Comme m'aura échappé un épluchage du vaste domaine des "niches fiscales" dont MSN annonçait, de source BFM Busines sauf erreur, qu'elles atteindraient un coût de 100 milliards d'euros.
Comme souvent, m'être exprimé suffira à me satisfaire. Quant à l'éventualité que cela contribue à l'émergence d'un "monde meilleur", je ne suis pas en mesure d'en juger.
31 octobre
Ah si ...
Assis devant ma télé ce matin, j'ai pu entendre une députée LREM sur BFM et le ministre de l'agriculture sur LCP parler de "réformes". On va dire que la France se transforme par l'intermédiaire de réformes. Il y a quelques temps sur France 3, sur un ton ménageant le doute, le ministre de l'agriculture déclarait qu'il n'avait pas une "tête de cochon". Avec un peu de "morphing" ou un bon caricaturiste tout est possible.
Allez..."Envoyez la pub".