Vendredi 2 décembre 2016
Catho dedans? Vraiment?
Autant Nicolas Sarkozy m'avait inspiré de la perplexité avec son crédo des "racines chrétiennes", autant Fillon me laisse perplexe quant à la question de son catholicisme avoué mais laïc, et le "lien" que l'on pourrait essayer de trouver entre cette "attache" catholique et la "ligne" politique et programmatique de "François"... Encore un...
En grossissant le trait des premières impressions qui émanent de mes interrogations au sujet de F.F., cela ressemblerait assez à la résurgence sournoise des temps ou l'Eglise règnait sur l'ordre des choses en association avec une certaine aristocratie.
Il se trouve que j'ai grandi sous l'influence du catholicisme et mes souvenirs ne collent pas vraiment avec les impressions Sarkoziennes ou Fillonistes. Une manière simple de toucher du doigt la problèmatique serait de demander la nuance de sens que l'on peut accorder à deux mots proches au premier abord: regret et remord. Mister Fillon ne manquera pas de nous éclairer, entre deux tours de "piste".
Pathétique...
C'est mon commentaire à propos de l'intervention d'hier soir de F. Hollande. Il aura vraiment été "minable" jusqu'au bout, selon ma façon de voir et d'appréhender les "gens", cela va de soi.
Et pourquoi pas des trottoirs solaires?
J'avais brièvement évoqué en octobre dernier le sujet des revêtements routiers photovoltaïques, j'y reviens tout aussi brièvement, après un bref coup d'oeil "googlisé" et quelques réflexions:
Si on imagine toutes les problèmatiques qui peuvent se poser avec le trafic routier, usure, adhérence, nettoyage, il y a tout de même matière à se demander si certains "projeteurs" ne sont pas un peu tordus et pourquoi ils ne se sont pas d'abord penchés sur l'idée de rendre les trottoirs urbains photovoltaïques. Sur le plan du pragmatisme ma "remarque" tient la route, même si il faudrait évaluer le potentiel de surface des trottoirs comparé à celui du réseau routier et dans tous les cas, quitte à investir, il y a encore de quoi faire pour garnir touts les toitures de bâtiment.
A suivre...
Dimanche 4 décembre 2016:
A l'attention de François Fillon
Ou à l'attention du journalisme politique qui bien souvent m'a laissé avec l'impression de ne pas poser les bonnes questions, même les politques parfois s'en plaignent. J'en viens à l'essentiel...
Le sujet principal du moment est celui de l'équilibre du budget de la santé. En premier lieu cette préoccupation ne me pose aucun problème philosophique et si je devais moi aussi m'efforcer d'apporter des réponses, et d'éclairer le débat, bien que ce ne soit pas mon "job", je dirais qu'à ma connaissance il n'y a pas de problème à la CPAM d'Alsace Moselle, donc pourquoi ne pas s'inspirer de ce cas? Pas tout à fait exact? Trop simple? Pas comme "on" voudrait?
A l'occasion des rares interviews auxquelles j'ai assisté, plus ou moins intéressé, j'avais été interpellé par une déclaration de François Fillon où il disait que les mutuelles n'ont pas vocation lucrative. On m'expliquera pourquoi le nombre de mutuelles est ce qu'il est, étant entendu que je doute qu'elles soient animées exclusivement pas un esprit carritatif ne serait-ce qu'en raison de la publicité qui va avec ce "foisonnement". En laissant en suspens toute suspicion de "captation" de ressources financières sous couvert de frais de gestion, il me semble assez évident que sous le seul angle des frais des gestion compréhensibles et légitimes de ces mutuelles, il y a là selon ma façon de voir un manque de rationalité et un "énorme gaspillage" au détriment des remboursements de santé que pourrait assurer les CPAM directement si elles disposaient des ressources des mutuelles.
En dehors des compléments d'appréciation que pourra apporter monsieur Fillon je ne désespère pas que le "journalisme politique" s'empare du sujet et le traite dans tous les aspects y compris ceux qui m'auront échappé et avec tous les détails souhaitables. J'avais abordé le sujet avec les mêmes interrogations au cours de la campagne de 2012 il me semble, tout est pour le moment resté sous le sceau de l'interrogation.
Même s'il y a matière à faire des parallèles, des rapprochements avec la question du nombre de fonctionnaires, je ne le ferai pas maintenant, mais je laisse tout de même posé ce jalon ainsi que celui de mon interrogation quant à la possibillité que sous couvert du pragmatisme dont "LR" peut se revendiquer, se cache une idéologie, inconsciement peut-être.
A suivre...
Lundi 5 décembre 2016
A y'est...
Le mois dernier c'était le Beaujolais, cette fois c'est super Manu qu'est arrivé.
J'ai eu un sourire à l'occasion de son évocation de Poutine, Trump, et autres responsables de Chine ou d'ailleurs face à qui l'expérience était nécessaire, et qu'il avait cette expérience. Maouss costaud l'Manu avec ses p'tits bras musclés...Si encore, ce à quoi je m'attendais sur le moment, il avait évoqué l'Europe pour faire face, bon, là ça passait pour moi.
A part cela, évoquer les conséquences de la mondialisation et militer pour la compétitivité, pourquoi pas, il faudrait rentrer dans le détail secteur par secteur, taille d'entreprise par taille d'entreprise, en l'état, cela a tout de même un sérieux goût de tentative de "mariage de la carpe et du lapin".
Que dire? Quand on a envie d'être candidat et plus si possible....
Monsieur Bayrou n'a pas tort, les poilitques sont capables de dire tout et n'importe quoi.
Mardi 6 décembre 2016
Petite suite à propos des mutuelles:
Saupoudrage! Employé dans d'autres circonstances pour évoquer la manière dont l'argent peut-être dépensé, voilà le mot qui me semble le plus adapté pour décrire ce que m'inspirent les cotisations qui partent vers la légion de complémentaires santé.
Il y a possibilité avec les bons mots clé de recherche de trouver de quoi comprendre un peu plus en détail les particularités du "régime local Alsace Moselle".
Pour ce qui est du parralèle ou du rapprochement avec la question du nombre de fonctionnaires que j'évoquais plus tôt, voici ce que j'ai à en dire. En acceptant que le postulat de départ visant à réduire le nombre de fonctionnaires soit celui de l'économie qui selon moi est une forme de rationalisation, je ne vois pas pourquoi on ne l'appliquerait pas à la gestion des ressources au titre de l'assurance santé en particulier complémentaire. Par ailleurs si on doit ne pas faire de sentiment pour la destruction d'emplois que représentent certains projets de réduction du nombre de fonctionnaires, pourquoi en ferait-on en imaginant un grand ménage dans les mutuelles.
Je suis très loin de pouvoir entrer dans une analyse exégétique du sujet, il me semble évident que l'on ne peut pas le faire à l'emporte-pièce au regard de ce que représente en autre la grosse branche mutualiste de la MSA et tout ce qui gouverne l'assurance santé des travailleurs indépendants, alias RSI, ce qui toutefois ne signifie pas qu'il n'y a pas possibilité d'optimiser et de rationaliser cela, quitte à ce que l'on s'aperçoive que la meilleure ou la plus efficace solution est que tout revienne à la CPAM.
Dans la pratique, les projets de réduction du nombre de fonctionnaires posent des questions à priori séparables de celles que l'on peut se poser à propos des mutuelles, typiquement dans quelle limite peut-on faire des coupes sombres dans les effectifs sans être obligé de transférer "ailleurs" les services associés à ces affectifs et à quelles conditions de coût? Question soulevée récemment par JLM à juste titre à mon avis.
J'évoquais plus tôt la question de l'idéologie "droitière" qui a tout de même tendance à faciliter la privatisation de beaucoup de choses, cela me semble n'être que le côté pile d'une pièce de monnaie dont le côté face serait l'étatisme.
Pathétique, "minable"?
C'est comme pour saupoudrage, le mot m'est venu avec un temps de retard. "Pitoyable" c'est le mot qui m'aurait permis d'exprimer encore plus brièvement mon commentaire suite à l'intervention de F.H. où il annonçât qu'il ne se représenterai pas. Ouf de toute façon.
Dimanche 11 décembre 2016
Faut tout lui dire…
Fort de la conscience que j'ai que je n'ai pas inventé le fil à couper le beure ni la poudre, je m'autorise assez souvent à m'interroger sur la puissance d'esprit ou les capacités intellectuelles de certains de mes semblables, en particulier ceux qui font l'actualité politique et médiatique. Si parfois cela abouti à des appréciations plus proches du "moral" que de la science objective, cela ne m'inspire pas toujours hostilité ou antipathie.
De fait, suite à un rappel médiatique tout frais, je me dois de dire à madame Royal que les prisonniers politiques cubains, c'est peut-être un peu comme les éléphants perchés dans les arbres, si on ne les voit pas, c'est parce qu'ils sont bien cachés…
Petite suite de petite suite
Je ne sais pas si le ramage de madame Rossignol égale son plumage quoiqu'il en soit, je lui dois un petit détail au sujet des mutuelles, à savoir qu'il en existe de "vraies ", affiliées et d'autres qui ne le sont pas ce qui pour moi mériterait quelques précisions.
Il serait sans doute préférable de parler des organismes qui offrent des prestations de type "assurance complémentaire santé" et des "frais de gestion" que ces organismes peuvent faire valoir. Là où l'évaluation des dits "frais de gestion" peut s'avérer délicate pour un tiers extérieur, et potentiellement la "triche" la plus facile, c'est à mon avis pour les organismes de type compagnie d'assurance ou banque, privées, non "mutualistes", qui offrent un éventail de prestations d'assurances assez large. Une expérience récente m'amène à penser par exemple que la personne qui se charge de faire signer un contrat d'assurance complémentaire santé ne passe pas toute sa journée à ce type d'activité ni exclusivement à des activités en lien direct avec les assurances santé.
Par ailleurs, pour ce qui est de mon idée révolutionnaire de "grand ménage" dans les mutuelles ou plus largement dans les organismes offrant des assurances complémentaire santé, il est assez probable qu'en fermant 10 "mutuelles", on ne supprimerait pas les 100 emplois associés, et que certains de ces emplois se verraient par nécessité créés ou reportés au niveau de la CPAM, reste à savoir combien. On ne me convaincra pas facilement qu'il n'y pas possibilité de rationaliser et de faire des économies, l'objectif étant d'améliorer si possible le niveau des prestations de la Sécu tout en assurant son équilibre financier plutôt que d'offrir à d'autres l'opportunité de tirer des profits de ce "secteur" économique.
Là je crois que j'ai fait la part de boulot que je pouvais fournir sur le sujet.
Lundi 12 décembre 2016
Ben non…
Je pensais en avoir fini hier, mais le sujet "mutuelles" continue de me courir dans le ciboulot.
En premier lieu peut-être devrais-je en quelque sorte mettre les points sur les "i" au cas où. Donc, mon idée de supprimer les mutuelles ou les dispositifs d'assurance complémentaire santé ne vise pas à supprimer cotisations et remboursements complémentaires associés mais à ce que moyennant une plus que probablement nécessaire augmentation des cotisations d'assurance maladie de base, le "régime général" ou "local" intègre la part de remboursement assuré par l'actuel régime complémentaire. Je pense que cela devrait être un peu plus "limpide" exposé ainsi.
Je conviens très bien que ce n'est pas obligatoirement d'une grande simplicité, entre autre pour déterminer les nouveaux plafonds de remboursement permettant de relier un niveau de couverture optimale voire intégrale s'agissant du remboursement, de la qualité des soins (ou prothèses) et des conditions de rémunération que l'on peut offrir au corps médical, libéral ou non. Ne me dites pas que c'est une "chimère", je ne vous croirai pas, même si je m'imagine assez facilement que lobbying, corporatisme, syndicalisme, ne seraient pas potentiellement les derniers à venir compliquer les choses.
En repensant à ce que j'ai pu dire précédemment, il est évident que j'ai mis les pieds dans une certaine suspicion, l'idéal serait pour me contredire que les concernés prouvent qu'aucun "profit financier" n'est retiré des prestations d'assurance complémentaire santé, mais qu'au contraire c'est plutôt de déficit qu'il faudrait parler et qui plus est de cas où les "assureurs" mutuelles ou autres, abondent de leurs deniers pour combler les déficits.
Encore quelques mots: ce matin il m'est apparu qu'en dehors des seuls aspects d'effectifs humains, l'économie et la rationalisation potentielles devait s'apprécier dans la complication de gestion, même informatisée, qu'implique le double système de remboursement. Ceci dit, si je reste convaincu qu'il est possible de trouver une base remboursement complet – plafonds acceptable, il n'est pas interdit de ménager un champ d'assurance complémentaire pour tout ce qui dépasserait les plafonds, espace réservé en quelque sorte à ceux qui veulent s'offrir un certain luxe de prestations et offrir à leurs praticiens un luxe de rémunération.
C'est tout cette fois? Je ne fais plus de promesses depuis longtemps du moins consciemment.
Monsieur Fillon serait-il une sorte d'hypochrist? A lui de nous le dire sinon, vade retro Fillonas...
Suis-je nul en français et dans les grands classiques de la littérature?
Le féminin de ciboulot, c'est ciboulette.
Celui de passereau c'est passerelle
Celui de assis devant la télé c'est debout dans la cuisine.
Monsieur Pivot et madame Pivoine n'ont qu'à bien se tenir.
Dimanche 18 décembre 2016
C'est hyper pas compliqué
Faites le compte des sommes versées par les salariés, ou les chômeurs, au titre des complémentaires santé, cela vous donnera le montant des recettes supplémentaires dont pourrait bénéficier la ou les CPAM. Faites le compte, ou essayez, des remboursements versés aux souscripteurs, vous obtiendrez en quelque sorte, par une simple soustraction, la marge bénéficiaire potentielle pour la CPAM si comme je le suggère on recentrait les complémentaires santé dans un socle unique de remboursement.
Dans la mesure où tout le monde est référencé par un numéro de Sécu, il n'y aurait d'ailleurs même pas besoin d'effectifs supplémentaires aux CPAM, hormis durant une éventuelle phase de transition et peut-être même pourrait on trouver un "gisement d'économie" dans la disparition de ce système de double remboursement.
S'agissant d'autres gisements d'économie, je suis d'accord qu'il y a possibilité de revenir sur le remboursement de certaines "prestations de confort" et la responsabilité des médecins peut avoir également sa part. On peut également se dire que les "petits chèques" qui sont établis par la CPAM au profit des "mutuelles"au titre de l'ACS ne demanderaient qu'à ne pas être émis.
A ce stade je renvois à l'émission "Ca vous regarde" de LCP mercredi dernier, le panel d'invité est divers, intéressant, ne serait-ce qu'au regard des nombreux aspects et détails qui sont évoqués. Je n'ai pas compris ce que voulait tester monsieur Couturier, madame Couturière n'était pas sur le plateau, et monsieur Couturier n'y était pas en tant que spécialiste de la suture médicale mais plutôt un partisan de l'assurance privée. J'avais pris quelques notes suite à l'émission de mercredi, je crois que cela va rester dans les brouillons.
Si on devait m'écouter, on pourrait en venir à se demander quel sort pour les "mutuelles"? Honnêtement je n'en sais rien, tout dépend de la part que représentent les cotisations de complémentaire santé dans leurs survie au moins pour celles qui sont diversifiées sur le plan des assurances.
Je crois que de la manière dont j'envisage les choses et au su de certaines remarques émanant de LR, j'aurais du mal à faire des compliments à la majorité socialiste actuelle pour sa gestion du sujet des assurances complémentaires santé. La terminologie "tiers payant" puisque pour la part que j'en connais correspond précisément au fait que le tiers supposé ne paye rien n'est pas sans me rappeler le pléonastique terme "autoentrepreneur". J'ai autant de mal toutefois à partager l'approche de LR sur le sujet. L'évocation répétitive du champ régalien de l'Etat ne me convainc pas du tout, et cela débouche un peu sur la confrontation de l'idée d'un capitalisme privé et individualiste à l'idée d'un capitalisme d'Etat au service de l'intérêt général. La polémique au sujet des concessions d'exploitation des autoroutes est un bel exemple pour "réfléchir".
Je vais m'interrompre sinon j'y serai encore dans deux heures, le sujet est vaste et ouvre quelques "tiroirs philosophiques" (voir ci-dessus "capitalisme") et je n'ai même pas évoqué plus avant, faute de pouvoir le faire d'ailleurs, les cas de la MSA et du RSI. A ce point je fais remarquer que je suis entièrement d'accord sur l'idée de l'harmonisation salarié-indépendant, public-privé, et même favorable à la remise en cause des "régimes spéciaux".
Faudra m'expliquer
Je viens de me souvenir que François Fillon s'est déclaré souverainiste (référence à interview ou extrait d'interview télé). En quoi?
Est-ce vraiment "républicain"?
J'ai suivi ce matin l'intervention de Bernard Acoyer sur Itélé, tout le discours, le sien comme celui de LR en général, sur le rétablissement de l'éxonération fiscale des heures supplémentaires, sur l'augmentation du temps de travail (public comme privé), sur la zone régalienne de l'Etat, etc., me semble converger vers l'individualisme, la soumission aux marchés et sauf à faire des projections macroéconomiques hypothétiques de plus ou moins long terme n'a qu'une seule promesse dans ma sincère "lecture" actuelle, chômage et accroissement des inégalités. Est-ce que je consacrerai davantage d'attention à l'avenir pour éventuellement changer d'opinion? Peu probable, la tonalité était la même en 2012.
Vous avez dit progessiste?
Cela c'est le crédo du moment d'une branche du PS. Quant à savoir ce qu'ils (et elles) mettent dans cette notion, mystère et boule de gomme.
Un slogan sans contenu, que l'on agite comme un étouffoir à critique, une poudre aux yeux, un superlatif égocentrique et électoraliste, encore que, sur moi, cela a plutôt un effet repoussoir.
Mardi 20 décembre 2016
J'avais oublié?
J'ai un doute mais je crois plutôt que c'était la première fois que je voyais le documentaire diffusé hier soir sur France5 peu après minuit:
"On a retrouvé la mémoire de l'eau" (2013)
Si ce pauvre monsieur Benveniste a payé cher les pistes qu'il avait défrichées, le courageux et non moins renommé professeur Montagnier semble avoir en quelque sorte pris la suite et s'être engagé sur la voie ouverte par Benveniste et pas pour aboutir sur une impasse.
Je ne peux malheureusement rien de plus que faire passer le message.
Mercredi 21 décembre 2016
Vous croyez encore au Père Noël?
Si la droite ne manque pas de pester contre l'ISF, la gauche de gouvernement actuelle est passée à côté d'une petite mesure d'exonération fiscale qui n'aurait pas déplu à tous ceux qui se trouvent en dessous d'un certain seuil de ressources voire aux minimas sociaux. En ayant une oreille à droite et un œil à gauche, j'ai fini par avoir confirmation que même en dessous du seuil de pauvreté, à moins, sauf erreur, d'avoir 75 ans ou plus, âge à partir duquel les conditions de ressources interviennent, nul(le) n'échappe à la Taxe Foncière.
Ce doit être un des cas où l'égalitarisme sied à une certaine droite, la même qui ignore certains aspects inégalitaires de la TVA, peut-être même sa nature fiscale, la même droite ou les mêmes personnes qui voudraient coûte que coûte faire payer un impôt même symbolique à tout le monde.
Sans faire de recherches avancées ultérieures, j'avais tout de même été bien interpellé par une idée "helvétique" visant à faire basculer tout le système fiscal vers une taxe sur les transactions financières (en résumant). Peut-être saura-t-on un jour si cette idée est viable ou si au contraire elle ne tiendrait pas ses "promesses". A l'évidence elle sonnerait, du moins je l'imagine, le glas de la nébuleuse des "niches fiscales" ce qui très probablement pourrait déplaire à certains sous réserve qu'une grande réforme fiscale impacte les fiscalités habituelles IR, ISF etc.
A pied ou en voiture?
A pied ça use les souliers, en voiture ça use les pneus.
Petit commentaire pour dire que malgré l'enthousiasme qui entourait le sujet du JT de France 2 ce midi concernant les routes photovoltaïques,"t'inquiètes" 🙂 , ma perplexité demeure et à mon avis il aurait été plus sensé de se contenter d'expérimenter la même technologie ou plutôt la même idée sur les trottoirs, même si plus que probablement les conditions d'éclairement ne sont pas aussi bonnes que pour une voie de circulation "automobile". Tout ce qui relève de l'installation, de l'entretien, de la maintenance sur les trottoirs piétons est à l'évidence plus simple et moins perturbant que sur la chaussée.
Sans vouloir "flinguer" le sujet de France 2, même à l'approche de Noël cela méritait un peu plus de détails, précisions et "sérieux" pour laisser le téléspectateur sur autre chose qu'une impression que je suis tenté de qualifier de "naïvement réjouissante" sur l'avenir.
Si je devais mettre en avant certaines de mes interrogations particulières, en supposant que les problématiques d'adhérence ont été soigneusement traitées, cela concernerait la nature abrasive des "morceaux de verre" dont le revêtemnt est fait, les conséquences des dépots de gomme éventuels sur ce revêtement, la fréquence à laquelle un "lessivage" sera nécessaire, en dehors de ce que les pneumatiques peuvent déposer, les hydrocarbures ont tout de même tendance à laisser un dépot gras sur le sol. Ceci dit, je n'insisterai pas au point de "jeter le bébé avec l'eau du bain".
La question financière reste entière intrinsèquement et peut-être plus encore comparativement. Colas est une entreprise du BTP, ce n'est pas pour autant qu'il faut lui dérouler le tapis rouge ni s'enthousiasmer par principe et sans recul sur tout ce qui est estampillé innovation.
Cela aussi faudra m'expliquer...
Petit zapping de fin d'après-midi (autour de 19h), je tombe sur LCI avec un titre de bas d'écran: ERDOGAN: LE DERVICHE TOURNEUR
Toute question de spiritualité mise à part, je ne vois pas le rapport entre l'esthétisme politique d'Erdogan et celui de la danse des derviches tourneurs.
Télé ou journalisme, je ne sais pas sur le compte de quoi il faudrait passer ce qui à mes yeux rassemble à la fois, inculture, amalgame, désinformation éventuellement provocation et j'en passe.
C'est signé Yves Calvi? Certes ce n'est pas un journaliste qui m'ait semblé par le passé avoir le plus de capacité à manifester une grande subtilité qui lui fait peut-être défaut, mais là j'avoue que "les bras m'en tombent".
A tort peut-être, je confierais plus facilement "mon âme" ou ma peau à un derviche tourneur qu'à Erdogan.
Jeudi 22 décembre 2016
Une percée technologique?
Je ne suis pas vraiment d'accord madame Royal, pour moi c'est de l'application, de l'intégration, de "l'engineering". La technologie de base n'a rien de nouveau, c'est le photovoltaïque.
Ces petits gaolps d'essai à 5 millions d'euros, surtout si mille km sont déjà plus ou moins dans les cartons, malgré le caractère expérimental de l'opération, cela risque de se transformer en gouffre à finances publiques, à l'image de ce qui s'est produit pour la SNCF avec le tout TGV suivant ce qu'évoquait récemment un politique de LR il me semble.
Madame Royal si je ne doute pas, pour le moment du moins, de votre réceptivité et sensibilité pour les causes environnementales je ne suis pas certain que vous ayez la sagacité nécessaire pour arbitrer seule sur les engagements financiers. Le gouffre à finances publiques que vous semblez prête à creuser aura le mérite d'être ouvert aux deux bouts, celui par où les finances couleront, et celui par où elles sortiront pour aller remplir d'autres poches que celles des contribuables.
Pour ce qui est de l'emploi, il n'y a à mon avis aucun potentiel supplémentaire sur le projet du moment qu'avec des applications plus courantes du photovoltaïque. Ce que le BTP s'accaparera, peut-être en monopole d'ailleurs pour Colas, c'est au détriment des autres filières du photovoltaïque vu sous l'angle de la "commande publique" qui me semble inévitable dans le cadre des infrastructures routières. Je ne sais d'ailleurs pas qu'elle est la part actuelle de fonds publics investis dans le photovoltaïque opérationnel, il ne doit pas y avoir grand chose.
Rien n'interdit à Wattway de poursuivre sa R&D et ses prospections commerciales mais peut-être pas uniquement aux frais du contribuable, c'est une facette de l'assistanat que beaucoup de politiques ont à mon avis du mal à percevoir.
Je vais aller voir de ce pas tout ce que Google propose avec le mot clef "Wattway". C'est très "british" d'ailleurs comme nom, c'est la mode depuis longtemps. Le monde anglo-saxon a de moins en moins besoin de faire des efforts de traduction ou de multilinguisme.
Une percée de Wattway pour s'offrir une exclusivité et une "rente"?
A voir, dans la mesure où Wattway n'a pas développé seule le projet (partenariat avec l'INES) il est possible que les deux brevets qui protègent "la chose" ne soient pas propriété exclusive de Colas-Wattway.
En lisant un article de "Les échos" un doute m'est venu quant à savoir si une déclaration du PDG de Colas (sauf erreur) n'avait pas un caractère un tantinet mensonger ou au minimum partial, dans la mesure où le "système" ne fonctionne pas uniquement en collant des dalles sur la route. Si j'ai bien compris, il est nécessaire et c'est assez logique faute d'être évident qu'une infrastructure de câbles soit mise en place " dans " le substrat sur lequel viennent se coller les petites "dadalles" photovoltaïques.
Bon, attendons, cela devrait se clarifier rapidement.
C'est quoi l'INES?
Je m'apprétais à attendre et puis cette question m'est venue, tant pis, je regarderai LCI plus tard...
http://www.ines-solaire.org/fr/presentation/
Un peu plus tôt, je me suis fait "jeter" sur le site des Echos. Je voulais juste faire un copier-coller de quelques passages, négatif. Bon, pas grave, c'est sur le lien à la suite, il est peut-être possible de lire tranquillement sans payer.😀
http://www.lesechos.fr/industrie-services/immobilier-btp/021398624191-colas-lance-la-route-photovoltaique-une-premiere-mondiale-1165007.php
Je prends des notes pour demain ou plus tard.
Qu'est-ce qu'il y a en fait dans les 5 millions d'euros dont on parle. Juste la fourniture et la pose des dalles photovoltaïques? Ou bien c'est le package complet, creusement de la route, pose du soubassement métallique (images vues à la télé d'un entrepot) et de l'infrastucture câblage, comblement, onduleurs, biberon à Zoés, pose des dalles et mise en service de l'installation complète. Je pense que cela mérite clarification.
Je pense aussi que cela ira plus vite si je me débrouille seul avec Internet plutôt que de compter sur la télé, la différence, c'est que la télé peut informer tout le monde, correctement si elle le veut bien.
Qu'est-ce qu'il y a d'autre? Ah oui, je crois que le coût "actuel" de la route photovoltaïque est ou serait (à vérifier) 17 fois supérieur à celui du photovoltaïque classique. Y'a pas photo, si je puis dire, sans jeu de mot. Curieux de savoir comment la "droite" avec sa lutte contre la dépense publique va se prononcer, c'est peut-être elle qui va décider par la suite.
Par le jeu des interférences, se pose d'ailleurs toujours la question de savoir comment EDF supporte, plus ou moins bien ou mal, le rachat de la production électrique photovoltaïque ou autre, cogénération (agriculteurs), la vente à ses concurrents "déloyaux" d'une partie de sa production.
Cela en fait des questions qui pour certaines d'entre elles ne sont pas nouvelles, d'autres vont probablement me revenir, comme celles des contraintes "structurelles" de l'U.E.. On approche des élections, la campagne va peut-être brasser tout cela, enfin, on peut l'espérer.
Lundi 26 décembre 2016
Infos diverses
A l'occasion de l'émission "Ca vous regarde" du 22 décembre dernier dispo en replay
Energie, comment passer de l'atome au solaire?
http://www.lcp.fr/emissions/ca-vous-regarde/279286-ca-vous-regarde
Jeudi 29 décembre 2016
La "fête" continue ?
Un peu cynique de ma part j'en conviens, mais cela fera un très bon thème de débat de campagne, surtout que cela n'a rien de nouveau.
Info captée en ce qui me concerne sur France 3 Lorraine, 150 agriculteurs se sont suicidés en 2016.
http://www.terre-net.fr/actualite-agricole/economie-social/article/en-video-des-ja-de-haute-marne-alertent-sur-le-suicide-en-agriculture-202-124545.html
Marchés, libre échange, concurrence, manque de compétitivité?
Indépendamment de toute considération ou militantisme pour un modèle d'agriculture bio, intensive, raisonnée, personnellement je ne trouve pas cela très normal. Sauf erreur on en parlait il y a 5 ans et peut-être plus.
On fait quoi? Vive les giga fermes?