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Billet de blog 6 juin 2017

Jean-Michel LABROUSSE

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JUIN 2017

En juin fait ce qui te convient, ou ne fait rien ou fait le bien. Proverbe du jour... Turlututu chapô pointu.

Jean-Michel LABROUSSE

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6 juin

C'est tout de même presque "diabolique"

J'ai entendu les résultats du premier tour des élections législatives pour les "français de l'étranger" et je me demande s'il n'aurait pas été plus "loyal" que le résultat ne soit pas communiqué tant que celles de métropole ne se seront pas produites?

Quoi qu'il en soit, certains commentaires de la presse audiovisuelle parlant de plébiscite  en faveur de "en marche", viennent s'ajouter à ce qu'il y a à mon sens d'effarant  dans la possibilité qu'avec des taux d'abstention entre 70 et 80% on puisse constituer une Assemblée Nationale qui aura les pleins pouvoirs.

Je ne sais pas quel va-t-être le taux d'abstention dans le cadre métropolitain mais dans tous les cas, comme je l'ai précédemment souligné ou exprimé ou évoqué, il y a quelque chose de "pourri" dans la Vème République et ses scrutins majoritaires. 

Ce que j'ignore, c'est si j'aurais émis le même commentaire si le "vent Macron" avait été porteur d'un peu plus d'affinités de ma part.

Sur le moment, disons que Nicolas Hulot reste un symbole d'espoir à mon niveau.

 9 juin

Cela  a peut-être aussi quelque chose de diabolique

 Depuis une  dizaine de minutes ou plus je suis branché sur Youtube et les différentes versions de "the ballad of Lucy Jordan". Je crois que je préfère la version "Telma et Louise" avec la rythmique des synthés. Au moins, sur cette toile de fond on ne pourra pas dire que mon sexisme soit le vecteur unique de mon approche du monde.

J'ai du plaisir sur le moment à me passer cette chanson en boucle, mais peut-être dans mon intérêt il vaut mieux que j'aille prendre ma dose de "Carmina Burana". 

12 juin

Gros malin ou gros béta???

J'ai entendu ce matin Cambadelis s'indigner de la perspective d'hégémonie de "LREM" à l'Assemblée Nationale. Une des rares fois où je me suis obligé à passer en revue le 60 propositions de Hollande, c'est il y a quelques minutes, pour arriver à la 48-4, on y parle d'introduire une dose de proportionnelle aux législatives 2017. Pour moi il en fallait beaucoup plus qu'une dose et si on s'en tient au premier tour des présidentielles, de toute manière le P.S. se serait retrouvé à la place qui lui revient.

Pour ce que j'ai entendu ce matin toujours de Le Guen (Jean-Marie) les mots qui me viennent ne sont pas les mêmes que pour Cambadelis, ce serait plutôt "invariablement gros suffisant" voire "gros c..".

Je crois que je pourrais en  renvoyer tout autant à la figure de LR voire de l'UDI qui ont toujours été de grands partisans de la Vème république et de ses caractéristiques électorales...Hé...

Maintenant, la question qui vaut la peine d'être posée, c'est de savoir à quoi ressemblera l'Assemblée Nationale si Macron met en œuvre son projet de réduire le nombre de Députés et de Sénateurs? A moins qu'au prochain tour en 2022, Macron et LREM soient devenus objets de pensées "dégagistes".

Compte tenu des aléas qui pèsent sur toute existence y compris la mienne, je verrai peut-être ce qui se passera en et d'ici 2022.

Un peu triste tout de même.

Pour Benoit Hamon et Aurélie Philippetti peut-être davantage pour eux que pour moi, ils avaient ma sympathie en tout cas. C'est vrai que Nicolas Canteloup a croqué Hamon à sa façon mais cela n'est pas contradictoire ou incompatible.

Un peu agacé aussi.

Quand on édite sur Mediapart, visiblement le renifleur orthographique fonctionne en permanence, c'est plutôt nouveau et bien, mais il est encore archaïque au point de ne pas éveiller la moindre suspicion concernant le "a" du verbe avoir et le "à" qui n'appartient pas à la conjugaison, du moins suivant quelque tout récent constat.

Encore un doute concernant la fonction sous-ligné, semblerait que cela merde un peu en général ou en confrontation avec la fonction caractère gras. Constaté avec mes mentions de date, cela a fonctionné pour le 6 juin mais pas pour les 9 et 12, à priori, ça veut pas. 

Sinon question météo aujourd'hui cela allait, matinée fraîche, agréable, après-midi estival mais pas trop chaud et avec du vent ou de l'air comme on dit.

19 juin

Qu'avais-je à dire?

Je ne sais plus trop, j'aurais peut-être mieux fait de dire qu'est-ce que je conseille de lire?

Je me suis proposé aujourd'hui d'intervenir comme lecteur, à l'occasion, mais de quoi? Peut-être en piochant dans les histoires de Nasrudin, peut-être dans le "langage des oiseaux", ce n'est pas l'affaire de quelques minutes.

Je crois qu'on n'est pas en mesure de raconter ou d'évoquer autre chose que ce dont on s'est approché sans en connaître l'essence, au moins en ce qui me concerne. Je ne vois cependant pas pourquoi j'accepterais d'une manière ou d'une autre que mon bagage expérientiel s'efface ou se dissolve sous la seule "pression" extérieure.

Rien à changer sur de précédentes déclarations. Lisez Gurdjieff et Ouspensky  ou d'autres.

21 juin

Ca marche mais en fait ça marche pas.

J'en ai déjà parlé, il s'agit du sous-ligné avec le caractère gras de mes références de date. Le 19 quand j'ai écrit, le sous-ligné apparaissait bien mais une fois le message validé, vaporisé, évanoui, disparu le sous-ligné. Là pour le moment, ça marche, le "21 juin" apparaît en sous-ligné. Ce sera le sujet de mon prochain message, vais-je confirmer ou infirmer? Vous le saurez dans peu de temps.

Ca marche pas!

Une fois validé, pas de sous-ligné sous le "21 juin". Mais pourquoi donc est-ce que cela a fonctionné pour le "6 juin"? La réponse ne viendra pas directement de moi.

En y repensant...

Je ne pouvais pas à priori établir un rapport "sexiste" avec une question qui m'a été posée samedi soir dernier entre chien et loup, mais aujourd'hui, avec le temps de retard qui correspond à ma vivacité d'esprit, ma réponse serait: "c'est moi qui les ai pas planté". Il s'agit de rosiers. Je me dois de préciser toutefois que  quelqu'un l'a fait.

Avec les femmes on ne sait jamais trop à quoi s'en tenir, le problème viendrait-il d'une cause plus profonde et réelle et même naturelle que ce qu'elles ou  nous "les hommes" imaginent? Pour ma part je ne sais pas ou je n'en sais rien, mais je peux témoigner que suivant deux sources littéraires distinctes dont je ne vois pas quel lien aurait pu les amener à exprimer plus ou moins la même chose, l'hypothèse serait qu'elles ne seront jamais "majeures" ou "responsables". Ces deux sources ont un lien avec ce que l'on pourrait appeler le "monde de la spiritualité" et à ces sources j'accorderais la potentialité de se prononcer sur des bases relevant de la connaissance de la nature humaine et pas du sexisme. Pour être clair, mes deux sources sont Gurdjieff ( "majeures", Récits de Belzébuth) et Castaneda ("responsabilité", propos relatés du sorcier Don Juan) dont je  ne me souviens pas qu'ils aient déclaré que la "nature féminine" interdisait l'accès au dit "monde de la spiritualité". C'est assez flagrant avec Castaneda dans ses récits en rapport avec la "sorcellerie" version Yaqui, possiblement pourrait-on dire plutôt que "sorcellerie", traditions ou approches "chamaniques" nord-amérindiennes.

Dans notre "monde ordinaire", puisque l'actualité politique donne régulièrement l'occasion de se confronter à la notion de "conviction" en tant que "valeur de référence", si je n'interdis pas de mettre ce concept au programme d'un bac de philo par exemple, comme je n'aime pas trop me compliquer l'esprit pour rien, et par méchanceté peut-être, l'intime conviction est aussi ce qui est à la base d'erreurs judiciaires ou bien, prouvez-moi le contraire....  Pas la première fois que je dis plus ou moins la même chose....

Je repensais également tout récemment au sujet de l'homéopathie et de la mémoire de l'eau à ce paradoxe que certains "scientifiques" soient totalement hermétiques à la possibilité que certaines molécules puissent conserver ou enregistrer la "vibration" qui émane de certaines sources auxquelles elles ont été confrontées, ces mêmes scientifiques sont totalement incapables entre nous soit dit d'expliquer comment peut fonctionner la mémoire humaine alors qu'il y a peut-être là une sérieuse piste qui ne clarifie cependant pas toute la complexité de notre fonctionnement et de la manière dont la "mémoire" peut restituer à notre "conscience" sons, images, mots, odeurs, etc...

Pour ce qui est de la philo, "responsabilité", "conviction", "croyance", "foi", ce ne sont pas les sujets qui manquent, mais je sais vers quoi mon cœur penche. Particulièrement, à priori, j'ai eu l'occasion de pressentir la notion de "responsabilité" dans mon contexte masculin et dans ce qu'elle exigeait de "présence", ceci n'étant pas exprimé en opposition d'aucune sorte à ce qui peut être éprouvé dans un contexte féminin.  

24 juin

Vous avez dit "philo"?

Je viens de me souvenir qu'à l'occasion d'un journal TV l'évocation de sujets de philosophie m'avait interpellé.

Les voici:

1er sujet : Suffit-il d’observer pour connaître ?

2ème sujet : Tout ce que j’ai le droit de faire est-il juste ?

Ce n'était pas le cas sur le moment mais aujourd'hui, la constatation de la manière dont une bordure d'iris et un pied de lupin ont sauvagement été massacrés par une tondeuse autoportée plus probablement que par une débroussailleuse montée avec fil  m'amène à rapprocher la question du second sujet à une autre au moins s'il est possible de regrouper: à partir de quand peut-on décréter que quelqu'un est un imbécile, un con, un gamin, un égocentrique, un incapable, un psychopathe, un caractériel ou un peu de tout cela à la fois?

29 juin

Ne pas augmenter les impôts...

A prendre en considération suite à l'événement déclaratif de la Cour des Comptes sur le déficit et les réactions qu'il a suscité. Je ne peux pas dire que je désapprouve, mais la politique m'a laissé avec cette perplexité peut-être pour des raisons de perversion de langage de sa part, qui me fait me demander quel regard va-t-être porté sur la question des "niches fiscales" ou des multiples exonérations ou déductions fiscales.

Ce qui me semble assez évident c'est que logiquement, Macron devrait avoir du mal à poursuivre sur sa ligne d'augmentation du nombre de personnes exonérées de la Taxe d'Habitation. Toutefois, sachant que sa "saine" et "juste" logique ne s'est pas à priori penchée sur les critères d'exonération de la Taxe Foncière je dois avouer que ma perplexité est à ce sujet tout aussi grande.

Pour revenir à la question des niches fiscales, j'ai tout de même le sentiment "qu'avec le temps, va, tout s'en va" et ce qui semblait à une époque animer certains débats ou susciter de vives réactions et contestations semble subir comme une érosion au moins dans les échos que l'on peut en avoir. Les "niches fiscales" auraient-elles disparu? De mémoire, le montant des pertes de recettes fiscales que cela représenterait serait de l'ordre d'une cinquantaine de milliards d'euros. Si tel est bien le cas, il n'y a pas "concurrence" avec les 8 milliards d'euros de dérapage budgétaire laissé par la précédente gouvernance et d'ailleurs, je me demande pourquoi la Cour des Comptes n'en parle pas? Comme je réagis uniquement sur la base des infos TV du jour,plus ou moins sommaires, il se peut qu'un certain nombre d'éléments d'appréciation m'échappent.

30 juin

Un rien m'amuse...

La droite "canal historique", je dois avouer que cela a un côté cocasse même si ce n'est qu'une dénomination journalistique. Cela évoque presque l'autonomisme Corse. Espérons que la "vendetta" n'ira pas au-delà du grain de riz lancé avec le tube d'un stylo Bic en guise de sarbacane.  😀

Oui et non

A l'occasion d'une pause TV aujourd'hui, j'ai suivi quelques minutes de Parlement Hebdo sur le canal des chaines parlementaires. Je n'ai pas relevé le nom de l'invité, mais la question de l'exonération fiscale des revenus des heures supplémentaires continue de ma poser question. 

En premier lieu, je crois que l'on ne peut pas faire de parallèle avec la notion de "ceux qui travaillent" et la notion d'heures supplémentaires qui nécessite d'être appréhendée, contextuellement, TPE, PME, ETI, grandes entreprises et multinationales, en fonction de l'exposition à la concurrence en particulier internationale, et le tout face à l'objectif incontesté de réduction du chômage. Clairement l'encouragement aux heures supplémentaires est potentiellement en contradiction avec l'objectif de réduction du chômage même si on peut être tolérant vis à vis du bonus fiscal vu sous l'angle du bénéficiaire, bonus qui pour être significatif nécessite un nombre d'heures supplémentaires tout aussi significatif. La flexibilité que représente pour les entreprises la facilitation des heures supplémentaires n'appelle d'ailleurs pas le même regard sociétal et philosophique  que l'exonération fiscale des heures supplémentaires

Je crois que j'ai exposé une partie des éléments qui m'amènent à parler de perversion du langage politique. Pour compléter, l'invité de Parlement Hebdo a également évoqué la question du RSA et exprimé que selon lui, on ne peut pas bénéficier d'une aide sans contrepartie. Je suis assez d'accord, mais il me semble que la mission régalienne de l'Etat ne se borne pas à décréter qu'il appartient à l'individu seul de trouver le job qui correspond à la "contrepartie" qu'il perçoit et il en va de même d'une manière générale dans le cadre du chômage.

Je vais oser parler des éléments de langage spécifique à Macron, bien qu'il ne pourrait pas revendiquer de droits d'auteur à ce sujet, je m'interroge toujours sur la manière dont on peut constater en vue de le sanctionner qu'un chômeur ou qu'un ancien entrepreneur a refusé une ou  des propositions d'emploi.

Bref, rien de vraiment nouveau depuis, Sarkozy, Hollande, Macron, à priori l'invité de Parlement Hebdo appartient au monde de la politique de facilité, même quand elle se prétend sociale. Je relirai, dans un moment ou demain, et rectifierai, compléterai, s'il y a lieu ou si j'en ai l'envie. 

Histoire de boucler Juin

Je ne crois pas me tromper en disant qu'une grande partie du monde politique a opté pour servir la cause de l'économisme et de l'individualisme, plus ou moins consciemment. Définir ce que devrait être une politique humaniste reste pour moi très difficile, je ne saurais le faire sans me référer à diverses  notions ou concepts hérités de mes lectures et relatifs à la question du "bien objectif de l'homme" et de la "spiritualité". L'économisme a selon moi de toute évidence une violence matérialiste et stérile, malgré tout et indirectement, la COP21 est peut-être le symbole qu'il n'est pas encore temps de se désintéresser totalement du sort de l'humanité ou du vivant quel qu'il soit, ne serait-ce qu'intellectuellement.

Il est, suivant l'heure de mon PC, 23h57, j'ai bouclé dans les temps.🙂

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