11 septembre (sans intention allusive)
C'est plus clair maintenant
J'avais évoqué il y a quelques temps la version de taxe sur les transactions financières imaginée par un économiste suisse, et j'avais gardé un doute ou une perplexité quant à la possibilité qu'elle devienne un substitut à toutes les autres formes de fiscalité. Si ce doute n'est pas totalement levé, le documentaire diffusé sur ARTE (samedi soir dernier, rediffusé ce dimanche) "Un jour au Royaume Uni" m'a apporté un éclairage sur la dimension insoupçonnée en ce qui me concerne des transactions boursières sur la place de Londres et sans doute ailleurs. La cadence de "trading" serait sauf erreur de ma part de l'ordre du milliard d'euro à la minute.
Certains s'émerveilleront peut-être du progrès des moyens de télécommunication internationaux et de l'informatique qui ont permis ce niveau et ce rythme d'échange, je préfèrerai m'attarder sur la ressource financière potentielle que les Etats pourraient se permettre de puiser par une taxe sur les transactions financières. Je ne suis peut-être pas généreux, mais je n'allouerais pas exclusivement cette potentielle ressource financière à l'aide aux pays en voie de développement.
Le point le plus "obscur" qui demeure est de savoir si dans le contexte actuel il est raisonnable d'imaginer qu'unilatéralement la France puisse s'engager sur cette voie et par palier, que l'Europe ou la planète puissent s'accorder pour emprunter la même.
Rien ne m'interdit de remettre sur la table comme un postulat, davantage qu'une affirmation, que le monde de la finance est improductif et parasitaire, si on le considère simplement dans l'aspect "trading" spéculatif, mais aussi sur le plan assurantiel ou des mutuelles de complémentaire santé. Je donne clairement l'occasion de dire que j'ai des opinions étatistes, mais si je peux l'entendre, on ne me fera pas penser autrement que dans leur domaine mes opinions ne sont pas dépourvues de fondement pragmatique, quant à rêver d'un "changement" ou d'un bouleversement, à priori, j'y échappe, bien, mal, je n'en sais rien.
Mais que font les start-up?
Pas une qui a développé la ceinture de sécurité ou l'airbag spécial papamobile...
Y'a un marché à mon avis....
Tant que j'y suis...
Mardi 5 septembre, Arte, une fois de plus, a diffusé un documentaire "Le vrai coût de la viande pas chère".
Je pourrais me contenter d'encourager à imaginer des débats audiovisuels avec des politiques en suite immédiate du "visionnage" de tels documentaires, je vais tout de même me fendre de l'expression d'une opinion que ce documentaire montre à quel point l'Europe, le schéma idéologique de "marchés" de développement industriel, peut-être sous l'influence particulière mais non exclusive de l'Allemagne ou de ses élus, a pu être une machine à désordre (exemple de l'impact en Roumanie) et sans doute à concentration de richesses.
J'ai un peu de mal à étoffer et argumenter mon opinion, en cela, je ne diffère pas de tous les politiques qui se contentent de poser leurs affirmations et qui n'ont pas encore su combler le manque "culturel" ou plutôt sociétal que globalement ils m'inspirent.
13 septembre
C'est faux!
Certains s'indignent de la dette (d'Etat) que l'on va laisser à nos enfants. Il se trouve que je n'ai pas d'enfants, cette déclaration ne tient donc pas debout. A la rigueur, parlons de générations à venir cela me sera plus "acceptable", mais si on veut dans cette perspective évoquer la notion d'héritage, la dette de l'Etat n'est pas la seule "abomination", il faut également compléter la liste avec le nucléaire, les pollutions des sols et des océans, et on pourrait sans doute en ajouter. Quant aux causes ou responsabilités elles sont multiples et les indignations à géométrie variable ou sélectives méritent bien qu'on les pointe du doigt.
25 septembre
Quand je vous dis que je suis un pragmatique!!!
J'ai constaté qu'en ce moment 2 mutuelles de complémentaire santé "battent le pavé" par voie de publicité télévisuelle. Bien qu'elles prétendent nous aimer "avec 2 m" je pense que si tel avait été le cas elles auraient évité leurs dépenses publicitaires plus judicieusement employées pour des remboursements de soins. A moins que le jeu de la concurrence fasse aussi son travail dans ce domaine. Donc, à mes yeux, le nouveau monde selon Macron n'est pas encore annoncé...
Il y a quelques temps, m'étant attardé, ce qui n'est pas mon habitude, sur "Météo à la carte", 13 heures sur France 3, j'ai entendu que la France était avec je ne sais plus qui, en tête de la production de haricots verts en Europe. Pour des raisons qui m'appartiennent, j'achète quand c'est possible uniquement des haricots verts bio en conserves (bocaux verre). Les 2 dernières vérifications effectuées me permettent de confirmer que ces haricots provenaient du Kénia et de Madagascar.
Pour ce qui concerne les sujets qui font l'actualité, la seule chose qui puise m'inspirer clairement une approbation est d'avoir réduit le délai de saisine des prudhommes de 2 à 1 an. Le reste ne m'inspire pas, et je pense que si Macron s'insurge sincèrement contre la directive des travailleurs détachés, s'il est cohérent, il ne peut pas rester muet et inactif au sujet des 50 milliards d'euros de déficit de la balance commerciale concernant les biens de consommation de courante, déficit qui repose à mon sens sur les mêmes causes ou fondements que les conséquences de la directive travailleurs détachés.
La diplomatie et les "choix" étant ce qu'ils sont, si je répète toujours la même chose, c'est peut-être parce que fondamentalement aucun changement n'est en vue et que le "macronisme" est plus porteur d'une illusion que de quelque utopie "humaniste" ou écologiste.
29 septembre
Pièce à conviction
Sans conviction, je souhaitais mentionner la dernière émission de ce nom sur France 3 pour toutes les questions qu'elle pouvait poser sur le prix des terres agricoles, les business et problèmes qui peuvent se tramer autour de cela. Il y a quelques années, 2 ou trois, peut-être plus, un reportage TV avait présenté un business équivalent sur les terres agricoles en Roumanie, auquel des français participaient d'ailleurs.
Pour ne pas trop se pourrir le moral, je pense qu'il est préférable de se contenter de programmes TV qui n'ont qu'un effet distractif.
30 septembre
L'évoquer ou ne rien dire?
Hier soir, alors que je faisais une petite promenade télévisuelle, que d'aucun nommerait "zapping", je me suis fixé quelques instants sur LCI où Dieu soit loué, David Pujadas n'étant pas devenu "chômiste" animait un débat. A cette occasion, un ancien PDG dont je n'ai pas davantage mémorisé le nom que celui de la dernière entreprise qu'il dirigeait, défendant sa théorie économique, dont les champs impactent à la fois fiscalité, compétitivité, libéralisme, mondialisme, probablement sous-entendu "croissance", concluait que si aujourd'hui le rapport de richesse entre classe très aisée et moins pouvait se mesurer de 2 à 1, la "théorie" qu'il soutenait aurait pour perspective un rapport multiplicateur de 100 à 10 plus clairement et si j'ai bien compris, si l'enrichissement de certains devait passer de 2 à 100, celui des autres passerait de 1 à 10. Si je m'en tiens à mon interprétation globale des échos médiatiques sur la répartition de la richesse, et le pouvoir d'achat, je suis tenté de penser que la théorie de ce monsieur a peut-être eu un sens pour des pays comme la Chine qui a particulièrement bénéficié de la mondialisation, mais, abstraction faite des tendances contemporaines en Chine que j'ignore, en France tout au moins je suis tenté de penser que l'on est plutôt sur une tendance de rapport du 3 à 0,5. Les pros des statistiques et des prospectives économiques se pencheront à l'occasion sur le sujet. Pour ma part, passé ces quelques lignes, je devrais digérer assez facilement toutes les perplexités éveillées par ces propos sans que fondamentalement, si quelque référendum devait me permettre d'objecter, je n'aurais la moindre hésitation.
Il était bien sûr question hier soir entre autres de la réforme de l'ISF qui à mon sens ne résoudra pas certaines "injustices" aussi notoires que celles liées à la taxe d'habitation, à l'image comme l'a rappelé tout récemment un élu LR ou du centre du cas de cette dame de l'Ile de Ré aux revenus relativement limités qui du fait des modes de calcul ou d'estimation des biens immobiliers se trouvait soumise à l'ISF (quid de la TF?) ce qui risquait fort de l'obliger à vendre son bien, sa résidence principale, si ma mémoire ne me trompe pas, l'affaire" médiatisée" date probablement d'une dizaine d'année. Donc Macron peut toujours affirmer ce qu'il veut, sur une échelle de 10 à 100 ma perplexité est au-delà de 80 concernant sa cohérence, la manière dont il apprécie la notion de "justice" et l'aboutissement de son raisonnement sur les questions fiscales .
Cela m'ennuie presque de le dire mais...
Je trouve normal de cesser les encouragements fiscaux ou primes pour l'achat d'un vélo électrique. Un vélo ordinaire, cela n'émet pas de polluants, sauf spéculer sur l'accélération du métabolisme de la personne qui l'utilise et des phénomènes gazeux que cela peut produire. Donc, tout encouragement ressemble davantage à une prime à la paresse qu'à autre chose. A la rigueur, je conditionnerais un encouragement à l'achat d'un vélo électrique à la vente conjointe du seul véhicule à moteur (essence ou diesel) dont dispose la personne concernée. Mais il est vrai que l'on peut à un moment ou un autre favoriser telle ou telle activité. Une de mes connaissances m'avait déclaré rejeter les véhicules électriques parce que indirectement cela favorisait le nucléaire...
Je trouve assez normal aussi d'envisager la disparition des Allocations Familiales pour les foyers aisés. Ce n'est pas une affaire nouvelle, mais cette fois, "Nono", un des rares dans la famille de droite à s'être déclaré, dans un passé récent, favorable à cette perspective est pour ainsi dire du bon côté pour peser dans la balance. Ils sont cotons les gens de droite tout de même, il pestent assez facilement contre la notion d'égalitarisme, mais quand il s'agit de priver des gens aisés de ressources dont ils peuvent aisément se passer, là, ils ont une incroyable capacité d'indignation contre les ruptures d'égalité et à se réfugier derrière le concept d'universalité.