Jean-Michel LABROUSSE

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Billet de blog 16 janvier 2018

Jean-Michel LABROUSSE

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JANVIER 2018

Une chipie m'a chipé mon chapô, j'ai essayé de la rattraper mais courait plus vite que moi… Me reste ma chapka…

Jean-Michel LABROUSSE

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

16 janvier

Ah la vache !!!

C'était il n'y a pas longtemps, une "édition des régions" sur France 3, à la place d'un journal régional. On y narrait les déboires d'un éleveur de bovins qui suite à la mise en service d'une éolienne sur ses terres, assistait à la lente décroissance de la production laitière de son cheptel. Suspectée en premier chef, l'éolienne bien sûr, et ses phénomènes électromagnétiques canalisés et amplifiés supposait-on par quelque cours d'eau voire sous-terrain.

J'ai mes raisons de ne pas mépriser par principe toute hypothèse scientifique concernant les phénomènes électriques ou électromagnétiques dont j'estime que l'on n'a pas percé tous les mystères Je suis toutefois dans la perplexité sur ce "cas" considérant que le "voisinage" de générateurs ou alternateurs de plus ou moins grande puissance, tant pour les hommes que, je le suppose, pour les animaux n'est pas une nouveauté et je serais étonné que l'on n'ai pas déjà décelé plus tôt quelques effets indésirables  sur le vivant. Mais honnêtement je suis dans l'impossibilité de me faire une opinion.

Pour le sympathisant des énergies renouvelables que je suis, c'est un pavé dans la mare, comme l'autre éolienne qui n'a pas résisté à la dernière grosse tempête, ou encore l'hydrolienne expérimentale que l'on a du sortir de l'eau pour cause de corrosions. Malheureusement, les émissions scientifiques et techniques ayant disparu du "PAF", et par expérience "globale" de la télé, il est assez probable que passé l'événementiel, on n'entendra plus parler de rien. A moins que, réforme de l'audiovisuel public aidant....

A la rubrique "fake news"

Le Père Noël a offert à EDF un lot de manivelles pour démarrer les EPR. 

Blague à part, je rêve toujours d'une enquête approfondie sur ce fiasco technologique, qui tire éventuellement les marrons du feu, qui payera (j'ai mon idée sur la question), quelles conclusions en tire-t-on? 

Vous ne l'avez pas vue?

La t'ite publicité Total pour la vente d'électricité. C'était ce matin, mais je n'ai pas fait attention à la chaîne TV où c'était diffusé. Pour le moment Total est plus discret que Direct Energie. Si on estime que la démarche de Total s'inscrit dans l'investissement publicitaire, pour Direct Energie cela reflète davantage à mon avis la rentabilité du business.

Je doute qu'en en repassant une couche tous les mois je parvienne à faire bouger quelque chose, mais bien que ce ne soit pas la raison principale de mes démarches, je trouverais assez amusant que ce soit les clients de Direct Energie qui réclament le tarif revendeur pour leur électricité. D'ailleurs, je ne trouverais pas anormal que l'on sache exactement à quel prix EDF vend son électricité à ses "revendeurs", cela permettrait de quantifier en pourcentage l'économie globale que les consommateurs pourraient réaliser.

Entre autres questions en suspens, figure celle de l'ARE, sous toutes ses coutures, autorité de régulation du prix de l'électricité si je ne me trompe pas.

Copier-coller d'un de mes commentaires récents à propos de la télé

C'est vrai que l'on oublie beaucoup de choses, peut-être parce qu'elles ne méritent pas que l'on s'en souvienne.

Il y a un avis assez général sur l'audiovisuel ou tout au moins la télé qui me tient depuis pas mal de temps, c'est la primauté de l'événementiel et la pauvreté du suivi. Il est vrai que certains sujets qui font l'objet d'informations n'offrent pas de possibles suites à court terme.

Je suis également tenté de soulever la nuance entre information et investigation, cette dernière ouvrant la voie précisément au suivi, à la continuité, au développement. C'est peut-être là la principale carence de l'audiovisuel, dans la mesure où les deux sont nécessaires. 

Un dernier point, cela reste difficile à mon sens de faire de l'info totalement neutre ou apolitique. Comme il se trouve que j'ai mes sympathies, je ne reprocherai pas aux médias TV de ne pas être avares d'échos sur les exemples d'alternatives au schéma de l'installée industrie agroalimentaire, production (fermes 1000 vaches) transformation et commercialisation. 

17 janvier

NDDL bat de l'aile?

Je crois que je le souhaiterais. 

Des informations et impressions recueillies ces derniers jours, je retiens comme fâcheux que certains (Rioufol sur LCI) considèrent qu'en aucun cas le sujet ne concerne les populations qui ne sont pas locales. Je retiens également comme presque grotesque la légitimité démocratique dont se parent les défenseurs du projet au regard du vote "local", à l'échelon de la région nantaise, balayant d'un revers de main le vote communal  qui s'est prononcé contre. Quant à la notion d'utilité publique, on peut lui faire dire à peu prés tout ce que l'on veut.

J'ai entendu d'une oreille un représentant du gouvernement, Castaner je crois, évoquer un "point bizarre" dans le contrat avec Vinci. Je regrette qu'il n'ai pas été plus précis et explicatif; j'avais moi-même relevé en d'autres temps une clause que j'avais trouvé pour ainsi dire abusive qui faisait qu'en aucun cas Vinci ne pouvait perdre d'argent dans ce projet si l'exploitation du nouvel aéroport n'offrait pas la rentabilité espérée. Ceci  sous réserve de la validité de ma lecture de ce que j'avais sous les yeux qui de mémoire prévoyait que Etat ou collectivités locales et territoriales viennent compenser le manque à gagner pour Vinci..

De toute manière, je ne suis pas un partisan de la croissance permanente du trafic aérien ne serait-ce qu'à cause du kérosène. 

On peut dire que c'est courageux.

Il m'a suffit de quelques minutes passées à entendre les réactions pour me dire que la décision de l'abandon du projet de nouvel aéroport NDDL est vraiment au moins courageuse compte tenu des critiques que cela suscite en particulier chez LR accessoirement au PS.

L'occasion aussi de rappeler à certains qui invoquent le déni de démocratie au regard des récents votes référendaires, qu'il y a des précédents potentiellement plus gravissimes, économiquement parlant, au regard d'un certain référendum sur l'Europe en 2005. 

Je tiens aussi à signaler, considérant que j'ai entendu depuis quelques dizaines de minutes essentiellement parler des conséquences pour le développement économique de la région Nantaise, qu'il n'a pas été démontré que ce qui peut-être fait au niveau de l'actuel aéroport, dans des délais plus courts que ce qu'impliquerait un nouvel aéroport, ne répondra pas aux exigences nécessaires au dit développement économique. Le seul argument sérieux à mon sens est la question des nuisances sonores pour les "riverains" de l'actuel aéroport, ce vis à vis de quoi le Premier Ministre a déjà tracé quelques perspectives. C'est quoi le vrai problème hors nuisances sonores? Piste trop courte? Manque d'une seconde piste? Il n'y en avait qu'une dans le projet NDDL. Aérogare trop petite? On peut agrandir l'actuelle je crois, sans interruption de service. 

Ceci dit, si je peux saluer une décision ponctuelle à laquelle je m'accorde et d'ailleurs souligner que le Premier Ministre m'inspire moins de méfiance et plus de sympathie que le Président de la République, le quinquennat ne se résumera pas à la question de l'aéroport de la région Nantaise. Déjà l'actualité enchaîne sur la réforme du nombre de parlementaires au sujet de laquelle je me suis déjà prononcé, inenvisageable pour moi de réduire le nombre de parlementaires sans proportionnelle intégrale. Si Macron n'est pas un hypocrite, qu'il se rappelle (devoir de mémoire) ses déclarations sur la représentativité.  

18 janvier

C'est la CRE pas l'ARE

Qui s'occupe de régulation de prix de l'énergie en fait, électricité et gaz.

http://www.cre.fr/presentation/missions

On peut y trouver pas mal d'infos entre autres sur les prix de cession d'EDF, cela a l'air très transparent. Toutefois, la masse d'infos et l'aspect "nébuleux" pour moi de certaines données font que je n'ai pas encore tiré avec certitude les chiffres qui me permettraient une comparaison simple entre prix revendeur et prix consommateur. 

Au passage j'ai récupéré un petit rappel historique concernant la notion de partage de la manne électronucléaire. Ouais....Tout se discute, on n'oblige pas beaucoup de grands groupes privés à "partager" leurs profits même si cette comparaison n'est pas conceptuellement parfaite. 

Je n'ai pas encore non plus clarifié la question cruciale relative au "tarif réglementé" à qui il est sensé s'appliquer et à qui il ne s'applique pas. C'est en tous cas le centre de gravité de ce que j'interprète comme la cause d'une concurrence déloyale faite à EDF par les "acteurs" de la revente. Total, Direct Energie, etc., je n'ai pas fait le recensement.

Notre Dame Des Larmes

L'interrogation m'avait traversé l'esprit, j'en ai eu confirmation ce matin par Nicolas Doze sur BFM TV, il y a bien des "coûts périphériques" qui vont tomber avec l'abandon du projet NDDL. Cela concerne au moins toutes les infrastructures routières, peut-être ferroviaires qui étaient nécessaires pour l'accès au nouvel aéroport. Donc, appel aux journalistes et aux politiques, quand vous évoquerez des chiffres sur les conséquences de l'abandon du projet NDDL soyez précis et complets pour ne pas mettre involontairement un pied dans les "fake news". 

21 janvier

Cela ne vous perturbe pas un peu? Moi si...

La formulation  quasi conjointement employée par May et Macron cette semaine : "démocratie libérale".

Pratiquement par définition la démocratie emporte une forme de libéralisme dans ce qu'elle concède à la population la possibilité de s'exprimer. Maintenant, si l'on considère que les élus s'octroient la possibilité de fixer les règles électorales dans un "entre soi majoritaire" c'est aussi une forme de libéralisme mais peut-être moins démocratique. 

Donc j'ai tendance à penser que l'on ne fera pas un "nouveau monde" en instaurant de presque nouveaux concepts qui n'ont potentiellement comme principales vertus de troubler les logiques simples que l'on associe aux mots simples et de "noyer le poisson" sur des intentions que l'on ne souhaite pas dire clairement.

Bruno Le Maire a beau déclarer que Macron a une "vision" de l'avenir, selon moi, son fameux "nouveau monde", comme je l'ai déjà dit, n'a pas encore montré ses contours, et ses premiers pas ne laissent entrevoir que la continuité d'un monde de compétition économique brutale qui ne bénéficie véritablement qu'à une "élite" de "gagnants". Je me permettrai par ailleurs de rappeler à Bruno Le Maire que parler de "repli sur soi" en évoquant l'idée ou l'alternative d'une sortie de l'UE me semble être un raccourci intellectuel très superficiel et à la limite du fallacieux.  Les tirades de Raphaël Enthoven n'engagent que lui, voir ci-dessous ce que j'ai piqué sur Internet.

"Puisqu'il ne faut jamais mentir, alors il faut mentir de temps en temps : l'obligation d'être véridique à tout prix contraint à mentir quand la vérité elle-même est plus fallacieuse que le mensonge". — (Raphaël Enthoven, Le Mensonge, Philosophie Magazine n o 20, novembre 2009). Qui vise à tromper. Espritfallacieux.

A propos de suivi et de continuité médiatique

Je ne sais pas et en toute probabilité, compte tenu de ce que j'ai dit il y a quelques jours, je ne devrais pas m'attendre à ce que l'on reparle de l'éolienne tueuse de lait, mais sait-on jamais. C'est comme le fameux kilomètre expérimental de route solaire, à défaut de savoir à quel prix du kilowatt heure il fixe la barre, on pourrait au moins savoir ce que plusieurs mois d'expérimentation ont révélé. 

Hypothèse scientifique: je ne regarde pas les bonnes chaînes télé aux bons moments.

J'ai presque menti il y a quelques jours, M6 diffuse toujours sa vieille émission scientifique E=M6, mais en plein "prime time" d'infos, ce qui a contribué à ce que je la perde de vue.

22 janvier

Circonscription unique.

C'est ainsi que l'on évoque la base de scrutin, de listes nationales je suppose, qui semble être envisagée pour les prochaines élections européennes. Pourquoi pas, qu'il s'agisse de la dénomination ou de la "méthode". 

J'évoquais hier certaines problématiques démocratiques liées selon moi au fait que les élus définissent eux-mêmes les principes électoraux. Je pense que si Macron veut honorer l'esprit d'innovation qui je crois lui est aussi cher que les notions de représentativité et de démocratie libérale il a l'occasion de permettre à la population par voie référendaire de  choisir sur plusieurs points:

Concernant le Sénat

- Voulez vous réduire le nombre de Sénateurs de: 0%? 30%? 50%? 70%? 100%?

- Voulez vous que les Sénateurs soient élus par la population, scrutin à un tour (circonscriptions locales éventuellement) au lieu de l'être par les "Grands Electeurs"?

Concernant l'Assemblée Nationale

- Voulez vous réduire le nombre de députés de: 0%? 30%? 50%?

- Voulez vous maintenir le mode d'élection actuel majoritaire et de circonscriptions locales

- Voulez vous que les députés soient élus par scrutin national (de listes) à un tour (circonscription unique)

- Souhaitez vous que l'élection des députés respecte le principe de la proportionnelle à .50%? 70%? 100%?

Là je crois que j'ai bien dégrossi la structure et le contenu du référendum. Reste à affiner et à régler dans le cadre du vote en "circonscription unique" l'épineuse question des candidatures de ceux qui n'adhèrent à aucun parti et veulent rester "sans étiquette", question qui doit d'ailleurs être déjà soulevée avec le projet en cours concernant les élections européennes au même titre à mon avis que celle du financement des candidatures individuelles si on ne veut pas les écarter. Pour la campagne pré-référendaire, je n'en doute pas, les débats seront intéressants ne serait-ce qu'à entendre ceux qui désapprouvent radicalement certaines orientations.

Je ne sais pas si certains élus, autres politiques ou citoyens vont approuver, s'étouffer, hurler ou me maudire en lisant cela, personnellement je n'y vois rien d'autre qu'une très démocratique et honnête proposition sur laquelle je ne me fais pas beaucoup d'illusions quant aux suites qui lui seront données enfin, sait-on jamais...

LFI va sans doute regretter que je n'évoque pas l'idée d'une révision de la Constitution et d'une constituante, je n'ai rien contre, je me suis simplement penché sur la question des modes d'élection des Parlementaires ayant appris tout récemment qu'à priori, aucune révision de la Constitution n'est nécessaire pour cela ou simplement réduire le nombre de Parlementaires, sauf peut-être dans le cas de la réduction à 0 du nombre de Sénateurs. Ceci dit, je n'ai également rien contre et suis même favorable à la révision du mode de désignation et la réduction des pouvoirs du Président de la République sans aval du Parlement ou des Assemblées.

24 janvier

Cela m'a interpellé.

Je me suis "farci" hier une séance de questions aux Gouvernement à l'Assemblée Nationale (ainsi d'ailleurs que sa pendante au Sénat à la suite). L'intervention du Député de 3ème circonscription de Polynésie, Moetai Brotherson sauf erreur, m'a interpellé quand il a évoqué une démarche de la Polynésie auprès de la Chine dans l'espoir de trouver un financement de quelques dizaines de millions d'euros qu'il était impossible d'obtenir de la Métropole. La réponse qui lui a été faite ne m'ayant pas vraiment éclairé, je reste sur mon étonnement...

Autre "moment"  de l'intervention de monsieur Brotherson qui a laissé sa trace et éveillé chez moi une sorte de partage de point de vue ou de sensibilité, cela  concerne son évocation d'électorat "bien informé", ce à quoi je suis tenté d'adjoindre les notions de complétude, d'honnêteté, de loyauté. J'ai du mal en fait à me convaincre qu'a défaut de les animer spontanément, toutes ces "vertus" obligent tous les politiques et en permanence dans leurs diverses interventions écrites ou orales. Je conviens toutefois que lorsqu'on soutient une idée ou un projet on n'est pas obligé de soutenir en même temps son contraire ou sa négation.

C'est tout, je tenais à le souligner, peut-être un peu "marqué" par ce qui a entouré l'affaire NDDL sans exclure une part pour les opposants au projet. Possible aussi que l'intervention reflète une coïncidence non fortuite avec la dite "affaire" et tout ce qu'elle a fait remonter à la surface.

C pas chic

C'était hier ou avant hier, je venais juste d'allumer ma télé restée sur France 5 depuis la veille ou la nuit pendant laquelle la chaîne diffuse ses meilleurs (à mon goût) documentaires, j'ai juste eu le temps d'entendre Maïa Loquet dire, au sujet de je ne sais quelles commissions ou autorités de régulation, qu'aucune n'avait voulu répondre à l'invitation de son émission "La Quotidienne". Ensuite je suis allé voir ce qui se passait sur France 3, chacun ses habitudes.

Vous allez me dire si c'est juste pour signaler cela que je laisse un message la démarche est discutable. Ben non, il y a quelques jours, quand j'effectuais les recherches qui m'ont amené à la CRE, j'ai constaté qu'il existe ou existerait toute une ribambelle de commissions, comités et autres autorités en charge de réguler un tas de choses.Quelques exemples: Autorité de régulation des marchés publics, des jeux en ligne, professionnelle de la publicité, commission de régulation de l'énergie, des communications. Bon, jusque là c'est vrai que ce n'est pas catastrophique. Loin de moi de prétendre que toutes ces entités ne servent à rien mais je pense que cela mériterait une visite détaillée.

La "cause" principale de ce message est que je suis toujours en attente et à l'affût d'un examen "sous toutes ses coutures" de la CRE. 

25 janvier

350€ par mois ?

C'est le revenu mensuel annoncé de beaucoup d'agriculteurs.

Je n'ai pas de doute qu'ils soient nombreux à ne pas tirer un gros revenu de leur activité quand ils ne sont pas dans de graves difficultés. Si je fais un petit calcul de mes propres dépenses incontournables, avec quelques moyennes pour celles qui ne sont pas mensualisées, c'est intenable ou invivable. Je dirais que cela permet juste de se nourrir très correctement (suivant mes habitudes alimentaires), de s'offrir une ligne téléphonique fixe, un téléphone mobile et son abonnement low cost, un abonnement Internet, il faut également prévoir pour Internet et pour s'éclairer ou faire marcher le four un minimum de consommation d'électricité, mais cela devrait passer compris l'abonnement EDF. Il faut aussi souhaiter que l'ordi, la vieille télé, le vieux frigo, ne tombent pas en panne, qu'on accepte de vous loger et de vous chauffer gratis et s'en remettre à l'auto-stop pour aller faire ses courses. 

Avant que je proclame que les médias ont parfois tendance à répéter bêtement certains chiffres qui leurs sont confiés, il serait intéressant d'expliquer ce que ce montant de 350€ représente exactement, quelles dépenses sont éventuellement écartées par le mode de calcul ou intégrées dans les éléments comptable d'entreprise etc.  

Suis-je maître de moi?

Vaste question... Pour m'en tenir au registre ordinaire dans lequel on aborde ce genre de question, je dirais qu'à priori il n'y a pas trop de risque que je bascule vers le côté obscur de la force, même si je dois l'avouer les occasions de s'énerver ne manquent pas.

Le dernière occasion, toute fraîche, je la dois à notre Président dont je viens de lire une déclaration sur un déroulant TV: "les agriculteurs doivent réorienter le colza et le tournesol vers l'alimentation au lieu de l'énergie". S'impose à moi un gros POURQUOI?  J'espère que l'on en saura un peu plus, les déclarations d'orientation de ce genre ne passent parfois pas très bien chez moi quand je devrais les digérer sans savoir ce qu'il y a derrière ni même pouvoir me faire une représentation  du point de départ et de la destination.

Ce n'est d'ailleurs pas sans faire écho à ce que j'ai entendu sur ARTE Info il y a quelques temps au sujet de ce qui se passe en Allemagne dans le même cadre production agricole énergie, bien que de mémoire, dans le cas de l'Allemagne ce qui se tramait n'impactait que la production d'électricité associée à la méthanisation des déchets agricoles. 

Saura-t-on? Wait and hear or listen... Faudrait que je me remette à l'anglais...

Un tour ou deux tours?

J'ai pas l'air peut-être mais je réfléchis, parfois avant d'écrire, un peu, parfois et même souvent pendant et ou après.

C'est ainsi que concernant ma proposition de référendum électoral il m'est apparu qu'il pouvait y avoir un "hic" pour ce qui est des scrutins à un tour. Ils ont un évident potentiel d'économies, sont à priori acceptables dans le cas d'un scrutin de listes national à la proportionnelle, pour les législatives par exemple, mais dans le cas d'un scrutin uninominal ( type présidentielle et législatives actuelles) ou tout autre cas où la proportionnelle ne peut pas jouer un rôle, la représentativité est pénalisée alors qu'un second tour, par le jeu des reports de voie pourrait compenser, je dis bien pourrait. Donc cela fait un élément d'appréciation de plus à prendre en considération pour la détermination des principes électoraux. 

Il parait que les français seraient assez favorables à la réduction du nombre de députés et de sénateurs, personnellement c'est une évolution  à laquelle je n'aspire pas spécialement,  même si je peux comprendre qu'on l'envisage sous l'angle financier ou économies potentielles. Je suis beaucoup plus motivé par les questions de représentativité et donc de proportionnelle au sujet de laquelle je ne ferais pas de compromis si j'en avais la possibilité, 100%.

26 janvier

Complément de réflexion électorale

Le projet présidentiel de réduire le nombre de députés et de sénateurs conjointement à l'introduction d'une dose de proportionnelle implique une réforme d'une certaine ampleur et on peut s'étonner effectivement, je n'y avais pas pensé d'autres si, que certaines tractations aient déjà commencé compte tenu des échéances différentes d'ailleurs puisque de mémoire le rythme des sénatoriales partielles risque de rapprocher certaines de ces échéances, ce qui pour moi est très flou. Macron souhaiterait-il profiter de la relative "période faste" qu'il connait pour faire passer la pilule? Quoiqu'il en soit rien n'interdit de réfléchir sur tous les aspects du problème, ce que j'ai déjà commencé de faire.

Le centre de gravité principal  de mes cogitations d'aujourd'hui est celui de la proportionnelle. Même si dans une certaine mesure j'ai déjà passé outre certaines étapes de réflexion, peut-être parce qu'intuitivement ou d'évidence il n'y a pas vraiment d'alternatives, en y regardant de plus prés, je ne vois vraiment pas comment on pourrait introduire au moins une dose de proportionnelle pour les législatives sur la base du modèle actuel uninominal et de circonscriptions. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas une possibilité que je n'ai pas entrevu, mais à priori, pour le moment, je ne vois toujours pas d'autre solution pour "faire de la proportionnelle" aux législatives qu'un scrutin de listes national et à un tour. En croisant en quelque sorte les regards on pourrait émettre un commentaire concernant la représentation régionale chère aux sénateurs: le modèle actuel pour les sénatoriales et les législatives est très orienté sur la représentation régionale et locale, c'est limite doublon. 

On peut se demander s'il ne serait pas intéressant d'introduire de la proportionnelle pour les sénatoriales en supposant que le mode d'élection actuel ne garanti pas suffisamment de représentativité politique. Comment faire pour préserver l'idée de la représentation régionale ou locale que l'on peut considérer comme complémentaire de la représentativité nationale? La ou une solution ne me saute pas aux yeux mais il n'est pas interdit d'y réfléchir ou de se dire qu'à défaut d'une solution d'évidence, le plus sage ou le plus simple serait de ne pas toucher au modèle actuel d'élection des Sénateurs ou de simplement le faire évoluer, adapter le découpage et le nombre de circonscriptions sur lequel s'appuient les actuelles élections législatives pour passer au suffrage universel ou "populaire" autre aspect du sujet et perspective qui  très personnellement me parait intéressante. A voir...y compris et éventuellement  par rapport aux échéances.

A priori, c'est tout pour le moment. 

Que dit l'article 11 de la Constitution?

Extrait

Un référendum portant sur un objet mentionné au premier alinéa peut être organisé à l’initiative d’un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales. Cette initiative prend la forme d’une proposition de loi et ne peut avoir pour objet l’abrogation d’une disposition législative promulguée depuis moins d’un an. Les conditions de sa présentation et celles dans lesquelles le Conseil constitutionnel contrôle le respect des dispositions de l’alinéa précédent sont déterminées par une loi organique.
Si la proposition de loi n’a pas été examinée par les deux assemblées dans un délai fixé par la loi organique, le Président de la République la soumet au référendum.

Cela a beau être du "français dans le texte", je dois avouer que quelques incertitudes s'invitent à l'interprétation. Comment interpréter: " objet mentionné au premier alinéa " ? Si je présuppose que le seul cinquième, ce qui n'est pas effrayant, des membres du Parlement suffit pour enclencher les premiers pas d'un référendum  permettant de faire barrage ou amender  ce qui se prépare, je suis prêt à apporter ma contribution bénévole au démarchage qui sera nécessaire pour essayer de réunir le soutien d'un "dixième d'électeurs inscrits".

Pourquoi une telle position, une telle résolution, une telle détermination, assez inédite d'ailleurs de ma part? De manière très claire, particulièrement et essentiellement en matière électorale et constitutionnelle, un ras le bol que les élus, disons de "rang national", les parlementaires en fait, s'approprient tout, aient la main mise sur tout, verrouillent tout et n'acceptent ou n'envisagent que les changements qui leur conviennent, éventuellement les arrangent, auxquels ils pensent. Ce serait intéressant de faire un sondage pour savoir si tous ceux qui ont voté ou soutiennent Macron par "conviction" ont vraiment  pesé et sont allés au bout d'un réflexion sur ce que pouvait signifier et impliquer réduction du nombre de parlementaires et dose de proportionnelle, au même titre d'ailleurs que tout autre aspect de son projet. 

Certains ont déjà exprimé leur réserve au sujet de la représentativité Présidentielle, je les rejoints totalement. Il suffit effectivement de déduire les voix de ceux qui ont voté au second tour par rejet de l'autre candidat pour la relativiser un peu plus que nécessaire, je sais que c'est valable au moins pour les trois derniers Présidents élus. Le modèle "majoritaire" des législatives a un identique défaut de représentativité politique, considérant que représentativité politique et représentation régionale ou locale n'ont pas le même sens.

Là je dois avouer que j'ai un peu de côté obscur de la force dans les doigts et le clavier. Je n'ai pas sur le moment le courage et la patience d'exprimer une fois de plus mes contre arguments à tout ce que l'on avance en matière de risque pour la gouvernance (proportionnelle) ou autre, je vais aller me faire un café. J'espère vraiment que cela va ruer un peu dans les brancards et que les politiques vont eux-même finir par se décider à faire preuve d'un peu de courage et même de civisme et de progressisme  sur ces questions électorales et constitutionnelles. Je suis assez facilement d'accord avec Zeymour quand il parle de dévoiement vis à vis de la notion de "gouvernance pour le peuple et par le peuple", on fait à mon avis le dos un peu trop large à la "légitimité électorale". Une grande partie des "élus", probablement davantage encore les "vieux routiers", n'ont pas à mon sens cet instinct, cette intuition du seuil au delà duquel le simple civisme je crois et le redis devrait les amener à se tourner vers la population. Peut-être ces "vieux routiers" sont-ils plus ou moins captifs sans le savoir de corporatismes, de conservatismes, d'attachement à leurs propres pouvoirs, à leurs "certitudes", de leur "affectif" vis à vis de la Vème république, il ne serait pas inintéressant de les interroger amicalement sur ces sujets.

27 janvier

Pour être transparent

 Le facteur déclencheur de mon précédent message est ce qu'a déclaré l'invité (député LR) de l'émission Parlement Hebdo d'hier (Chaînes Parlementaires), cela concernait le nombre de parlementaires et la dose de proportionnelle. Je ne lui conteste pas son droit à avoir un point de vue sur ces sujets je lui contesterais le droit de faire obstacle à ce que d'autres points de vue puissent s'exprimer et éventuellement l'emporter. J'aurais d'autres commentaires à ajouter au sujet de certains traits de l'ADN de la droite, la manière dont elle peut s'accommoder ou pas de ne pas avoir les pleins pouvoirs, dont elle peut ou pas gouverner en partage ou en coopération. Je n'insisterai pas, cela fait remonter des souvenirs très désagréables d'impressions recueillies pendant la période Sarkozy.

Ce que les Parlementaires pourraient décider entre eux de changer sans demander l'avis de personne d'autre.

Par exemple, ce que je crois être une obligation, qu'un groupe politique (Assemblée ou Sénat) se déclare comme un groupe d'opposition (ou de soutien si cela se fait). Il y a peut-être des subtilités d'origine, de cause, de conséquences (temps de parole?) que j'ignore, mais en l'état, à part créer comme un clivage, un frontière de principe, je ne vois pas ce que cela apporte. Il n'existe rien à ma connaissance pour un groupe d'opposition qui lui interdise ou l'oblige de voter dans un sens ou dans un autre par rapport à un projet de loi, un article, issu du Gouvernement ou du groupe de la majorité. En bref je ne vois pas ou ne connais aucune contrainte ou obligation associée à ce statut de Groupe d'Opposition. Ne serait-ce qu'une affaire d'image extérieure?

Autre exemple, inspiré par la récente lecture d'un ou deux articles de la Constitution: il y a d'évidence des articles au moins de la Constitution qui sans que l'on en change l'objet, la portée, gagneraient à ce que l'on en améliore la rédaction, la précise éventuellement, pour réduire la part laissée aux ambiguïtés d'interprétation, ou seulement pour en clarifier et simplifier la lecture. Je me livre assez régulièrement pour mes propres "écrits" à ce genre d'exercice. Cela n'a pas de caractère d'urgence et le travail en amont de repérage, de dépistage, de propositions de rectification, ferait à mon sens un bon job pour des stagiaires en fin de cursus de filières de Droit ou d'Administration. A voir..

Cumul ou pas cumul?

A priori je suis plus réticent au cumul de mandats simultanés qu'au cumul de mandats identiques dans le temps, même pour la Présidence de la République.

Dans les deux cas, ce n'est pas très étoffé dans mon esprit, mais indirectement, le cumul dans le temps peut répondre au besoin de diverses formes et divers niveaux de savoirs, voire d'expertise  qui sont à mon avis nécessaires quand il s'agit de "faire la loi" sur des sujets aussi délicats que la médecine par exemple,  tout ce qui concerne les domaines de l'énergie, des télécommunications, le Droit éventuellement, l'agriculture l'économie avec toutes ses ramifications. Les ressources documentaires humaines ou livresques sont certainement nombreuses, mais en écartant la question de la fiabilité de ces ressources, dans quelle mesure peuvent elles compenser l'expertise individuelle ou personnelle et la pertinence critique qu'elle confère?

Je m'étais déjà demandé comment un Député par exemple qui n'a aucune "bille" dans un sujet ou un domaine particulier, peut jouer son rôle de Député si ce n'est s'en remettre à un avis de Groupe et voter en conséquence. Cela touche indirectement également à la problématique de l'absentéisme parlementaire ou en fait le sens qu'il peut y avoir à simplement faire acte de présence sans vraiment être en mesure de fournir quelque travail "productif". 

Si je peux imaginer qu'il est mis à disposition des parlementaires qui font leurs premiers pas dans cette activité, tous les éléments "prédigérés" qui leurs permettent de ne pas "trébucher" à chaque pas, je pense que disposer d'un "background" minimum au moins sur l'étendue du domaine législatif,  de ce que l'on appelle le Droit, j'en oublie, n'est pas inutile. Je dessine sans vraiment le vouloir comme nécessaire le profil minimum  bac+ 10 pour devenir Député cela devient antinomique avec par exemple la représentation "prolétarienne" que certains appellent. 

Je crois que je vais interrompre ce flottement de multiples sphères d'interrogation. 

28 janvier

Que peut-on appeler une émission scientifique de premier choix?

Par exemple celle qu'a diffusé ARTE hier à partir de 23H25 "Les alliés cachés de notre organisme". Elle est à la fois à mon sens de haut niveau et en même temps accessible puisque j'ai réussi à la suivre sans être trop largué. Je ne résisterai pas à l'opportunisme qui me fait dire que les recherches et découvertes sur lesquelles porte l'émission (les tissus conjonctifs et les fascias) ouvrent des perspectives de compréhension du pourquoi de l'efficacité de l'acupuncture, c'est évoqué au cours de l'émission. 

Vient de remonter presque à la surface la question de l'homéopathie au sujet de laquelle j'ai déjà déposé quelques lignes en lien avec la question de la "mémoire de l'eau" et la mémoire humaine. Peut-être un jour comprendra-t-on véritablement ce qu'est la conscience, comment la mémoire fonctionne. Peu de temps après avoir déposé les quelques lignes en question j'avais entendu une personne (médecin ou scientifique) déclarer qu'ils savaient très bien comment fonctionne la mémoire. Je pense avoir suffisamment de lucidité pour avancer qu'il n'en n'est rien. On n'a pas dans la tête des  milliards de disques durs connectés à des milliards de petites télés et nous, assis dans un canapé, face à un mur d'écrans, à choisir quel programme parfois odorant on va regarder, sans parler de ceux qui "s'allument" tous seuls que certains désignent par le terme "association".   

NDDL l'affaire continue ?

Assez inutilement, et rétrospectivement, je peux avancer que si à l'origine, les problématiques, les besoins, les potentialités avaient été mieux cernées, appréciées, pensées, on aurait sans doute trouvé moins évidente la solution NDDL, dépensé et engagé moins d'argent plus judicieusement employé à l'agrandissement de l'actuel aéroport et au traitement des nuisances sonores qui n'a peut-être pas d'autre réponse que d'aider à partir et indemniser les personnes réellement impactées, dont le nombre véritable est  je crois inconnu.

Je réside pratiquement à l'aplomb d'une trajectoire d'accès à la piste de l'aéroport de Strasbourg Entzheim, j'ai la chance que les avions, peu fréquents, passent à une altitude relative d'au moins 600 mètres je pense (franchissement des crêtes vosgiennes). On peut d'ailleurs distinguer à l'oreille les phases d'atterrissage, parfois quelques "remises de gaz", des phases de décollage où la pleine puissance des réacteurs s'exprime et se prolonge dans un grondement sourd qui va decrescendo. Je pense qu'en phase de décollage, l'altitude relative de passage par rapport à mon domicile est supérieure à celle de la phase d'atterrissage, je ne serais pas surpris qu'une mesure précise en décibels confirme la différence liée à l'altitude. Dans mon propre contexte, je ne peux pas vraiment parler de nuisance mais peut-être simplement d'un désagrément, que je ressens principalement en période de "beaux jours" quand je suis un peu plus souvent dehors ou que les fenêtres sont ouvertes. Comparativement, j'ai des souvenirs où le passage d'avions de chasse de l'Armée de l'Air s'accompagnait d'une véritable nuisance à la limite du "seuil de douleur". Tout cela pour aboutir très innocemment, très timidement, du bout des lèvres à une interrogation suggestion: serait-il trop dangereux (voire inefficace) que lorsque les avions décollent de l'actuel aéroport de Nantes ils appliquent dès que possible une trajectoire d'évitement pour réduire l'impact sonore sur Saint Aignan entre autre?

Autre point sur lequel je serais potentiellement aussi "teigneux" que monsieur Retailleau a pu se montrer vis à vis de l'abandon du projet NDDL, cela concerne le traitement applicable au contrat Vinci. Au regard des indemnités qui sont annoncées pour le groupe Vinci, quel que soit leur caractère hypothétique au moment de la signature du contrat, il n'en demeure pas moins que de par le jeu de la transposition ou de la répercussion fiscale éventuelle, leur acceptation par les représentants de l'Etat concernés vient en contradiction de la "gouvernance pour le peuple ...". J'ignore quelles sont les passerelles et les liens entre Constitution et Droit Commercial ou autre, mais si d'aventure on pouvait y trouver matière à déclarer inconstitutionnel, nul et non avenu le contrat Vinci, cela ne me déplairait pas. D'ailleurs je pense qu'on peut élargir la réflexion au sujet de ces passerelles ou liens entre Constitution et Droit "ordinaire", c'est peut-être un progrès à faire même si théoriquement le Conseil Constitutionnel a "filtré" en amont de potentiels vides juridiques.

29 janvier

Qui perd gagne?

Interpellé par une très récente déclaration d'un représentant de LREM, député peut-être, insistant dans son ton sur le fait que l'on verrait la différence sur la fiche de paie suite à l'augmentation de la CSG et la diminution de certaines cotisations j'ai voulu savoir ce qu'il en était concrètement. Je n'ai pas trop de ressources sous la main pour cela, toutefois j'ai pu obtenir des éléments précis et fiables concernant trois personnes qui travaillent "quelque part" dans une des ramifications de la "Fonction Publique Territoriale" catégorie non cadre. 

Pour la personne qui travaille à temps plein, base SMIC légèrement amélioré, le gain est de 6€ par mois. Pour les 2 autres personnes travaillant toutes deux à mi-temps, celle qui est rémunérée sur la base d'un SMIC également légèrement amélioré a vu son salaire baisser de quelques dizaines de centimes d'euro, celle qui est rémunérée base SMIC "pil poil" a vu son salaire augmenter de quelques dizaines de centimes d'euro.

Il y a de quoi être perplexe et curieux d'aller voir ce qui se passe en détail à tous les étages de salaires et dans toutes les catégories professionnelles, cadre non cadre, public, privé. Par expérience, je pense que les infos télé ne vont pas laisser passer le truc et c'est tant mieux, ne serait-ce  que pour savoir si la majorité n'a pas un peu sur-vendu sa réforme.

Au regard de ce que j'en sais, appliquer l'augmentation de la CSG aux retraités à partir de pensions de 1200€ (net j'espère) c'est pas vraiment sympa. Comme le dit l'adage: "mieux vaut taxer les pauvres, ils sont plus nombreux". 

31 janvier

Teigneux je suis.

Je ne sais pas trop comment cela m'est venu, mais si j'étais "juridiquement" intervenant ou en charge du dossier Vinci /  NDDL, je me torturerais un peu les neurones autour de la notion de "devoir de conseil du commerçant". Sans tomber dans l'angélisme ni me faire plus ingénu que je le suis, au regard du montant d'indemnités de dédit annoncé, je me permettrais de supposer qu'il appartenait peut-être à Vinci d'alerter l'Etat sur l'éventualité d'un imprévu venant remettre en cause la réalisation du projet et par voie de conséquence de l'alerter également sur la démesure de ces indemnités, en faisant valoir toutefois ce qui avait déjà été investi en étude ou autre... Dans tous les cas, l'abandon NDDL ne remet pas en cause ce que Vinci tirait (et allait perdre) et continuera de tirer de l'actuel aéroport.

J'aime bien les chiffres quand je n'y suis pas confronté jusqu'à l'overdose, je ne regretterai pas d'avoir l'occasion de passer en revue tous les aspects financiers de ce dossier NDDL ne serait-ce que pour corriger si nécessaire des montants plus ou moins approximatifs que j'ai en tête. 

Non élucidé

Cette histoire des niches fiscales dont je me souviens d'un titre MSN qui parlait de 100 milliards et de record.

Cela vient de me passer par la tête...

L'économie, c'est tout de même un peu compliqué...

Investissements étrangers pour créer de l'activité, des emplois etc., pas de problème. Je serais toutefois plus favorable à un interventionnisme de l'Etat  (prise de participation plus ou moins importante) dans certains cas comme ce qui se passe actuellement concernant une entreprise du secteur de l'acier. 

Raisonner "stratégiquement" pour développer les exportations cela se comprend sous plusieurs aspects, activité économique, emplois, balance commerciale, il faut toutefois tenir compte du fait que les exportations proprement dites ne rapportent pas de TVA (sauf erreur). 

Parler de développer la consommation, c'est je crois pénalisant vis à vis du volume d'importations et donc sous cet angle pas vraiment positif pour la création "d'emplois directs", mais c'est potentiellement bénéfique pour les recettes de TVA.

C'est peut-être pas simple, mais personnellement je chercherais une solution, une orientation, qui concentre davantage et dans la mesure du possible, l'activité économique sur les "échanges internes" nationaux avant d'être européens ou mondiaux. Ce n'est pas une question de repli sur soi, de nationalisme ou de xénophobie mais de perspective de stabilité, de pragmatisme, y compris vis à vis de certains aspects environnementaux et je me souviens avoir dit que ce "principe" est "d'utilité universelle", selon ma façon de voir les choses cela va de soi.

J'écoute un peu ce qui se dit ces derniers jours sur les "prix agricoles", je suis tenté de penser qu'on est en train de "tortiller du cul pour chier droit". Pourquoi ne pas fixer des prix minimums de vente à la production alors qu'on tend plus ou moins vers cela? Je me doute que les contraintes européennes ne facilitent rien. A mon sens, l'anomalie première se manifeste dans le fait que l'agriculture  ne puisse pas vivre sans subventions, PAC ou autre.

Non élucidé également.

J'ai entendu récemment que Lactalis ne publierait pas ses comptes.

D'un stage "comptabilité gestion des entreprises"  (début des années 1990) j'ai en mémoire que si les "Entreprises Individuelles" n'ont pas d'obligation de publication des comptes (hormis services fiscaux ou Trésor Public), les entreprises constituées en société ont cette obligation légale de dépôt des comptes aux greffes des tribunaux de commerce et quiconque en formule la demande aux mêmes greffes peut avoir accès à ces comptes et en obtenir copie (payante).

Avais-je mal compris à l'époque, quelque chose a-t-il changé depuis? En l'état des éléments dont je dispose, Lactalis serait en faute et potentiellement pénalement condamnable. 

Elle est pas belle l'Europe?

Non!

Les européens sont peut-être beaux eux mais l'entité UE, Commission, Parlement et tout ce que cela produit de bien et de mal ne l'est pas à mes yeux. Libre à chacun de faire de l'européisme de principe y compris naïvement ou niaisement, je n'envisage pas de me compliquer la vie à "détailler" ou me justifier. Pour l'heure, je suis "souverainiste" par agacement, par défaut, de fait je crois par patriotisme et écologisme si l'on admet que la France est peut-être  le pays européen le plus contraignant au niveau des restrictions d'usage de pesticides agricoles, malheureusement un gros consommateur de pesticides à l'échelle des particuliers et d'une incroyable  tolérance sur ce qui entre sur son territoire au regard des résidus de pesticides proscrits dans leur usage national.

Cela c'est un peu la faute d'ARTE, qui se rachète quand à l'occasion d'un ARTE info je me vois interrogé par certaines problématiques allemandes liées à la proportionnelle aux législatives, aux courants islamophobes ou antisémites très actifs. A priori, antisémitisme, islamophobie, racisme se traitent et se sanctionnent par la loi. Je ne connais pas la manière dont fonctionne une Commission parlementaire en Allemagne ni en France, mais l'idée que l'on confie une présidence de Commission à un mouvement dont l'antisémitisme ou l'islamophobie sont suspectés me semble supportable dans la mesure où cela n'implique pas que la Commission rédige et valide sous la seule plume de sa présidence un texte de loi avant soumission à l'Assemblée. C'est peut-être un des paradoxes de la proportionnelle tout au moins vu sous l'angle de ceux qui craignent par ce biais l'arrivée en force de mouvements "extrémistes" ou xénophobes dans les Assemblées. A priori, la proportionnelle, par la diversité  de représentation qu'elle permet me semble un meilleur garde-fou que le système majoritaire législatif et présidentiel français qui peut permettre de faire basculer les pouvoirs à partir de seuils majoritaires relativement faibles de l'ordre de 30%. peut-être. A voir et préciser. J'y repenserai peut-être encore un peu, il me semble toutefois que cela ne me concerne pas exclusivement s'agissant d'y réfléchir. Pour compléter, j'ai entendu il n'y a pas très longtemps un représentant LR il me semble se référer avec ses intonations plus ou moins désapprobatrices à un précédent de proportionnelle initié par F. Mitterrand. A part confirmer ce que je sais plus ou moins du sectarisme de droite, de son "esprit de famille", cela n'efface pas le fait que le vrai visage politique contemporain de la France s'est montré au premier tour des présidentielles 2017 et je ne crois pas que l'on ai grand chose à craindre de la gauche de la gauche au moins question racisme et xénophobie, pour ce qui est de la droite de la droite, de sa "dangerosité", il y a mieux placé que moi pour en discourir.

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