Jean-Michel LABROUSSE

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Billet de blog 21 juillet 2015

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Chronique estivale

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

21-07-2015

Le pot de terre agricole contre le pot de fer des modèles économiques

Les problèmes dans l'agriculture se répètent d'année en année, avec une baisse constante des effectifs dans cette filière. C'est bien le révélateur des diverses impasses dans lesquelles nous entraînent selon moi les visions, conceptions, modèles et structures économiques qui opèrent actuellement.

J'entendais récemment un politique rappeler que l'Europe avait été construite pour élargir les "marchés" et donc offrir des champs de développement plus importants. Je crois que dans cette façon de voir, il n'y a guère que l'innovation qui fait quelque sens logique, tant que cette innovation n’aura pas été reprise par d’autres pour devenir le cheval de bataille commun.

Je ne vois pas très bien où se situe l'intérêt au prétexte de la compétitivité que machin aille damer le pion de truc sur son propre terrain, quand il y a un gagnant, il y a toujours un perdant.

Pour l'agriculture on peut définir différents critères d'appréciation qualitatifs, bio, non bio, conditions d'élevage d'abattage etc.,, circuits courts ou longs, dans la pratique, même si probablement ceux qui ont choisi la filière bio s'en sortent mieux que les autres, la part non bio reste prédominante et soumise à ce modèle de marchés et de compétitivité qui inévitablement opère sur les prix, vers le bas, les coûts de production au point malheureusement que les agriculteurs en viennent eux-mêmes à souhaiter la baisse des charges qu'ils supportent pour leur propre bien, en partie, assurances vieillesse et maladie, avec les conséquences logiques ou imaginables à la baisse auxquelles on peut s'attendre quand ils viendront à avoir besoin des services des assurances correspondantes.  

Les déclarations des uns et des autres, politiques de toutes tendances, représentant syndicaux du monde agricole qui ne tiennent pas tous le même propos seraient à suivre au jour le jour.

La dernière en date, celle de Hollande qui évoque les débouchés à l'international ne « vaut pas tripette » à mes yeux. Au mieux on a pu lire sur son visage que "pépère" n'est pas content qu'il y ait des problèmes.

Hier soir déjà et de nouveau ce matin, Arnaud Danjean, député européen « LR », montrait du doigt normes, charges, réglementations, tirant de fait un trait, selon mon appréciation sur les critères qualitatifs qu'il semble pourtant approuver (propos d'hier), ainsi que sur la couverture sociale des agriculteurs, sans doute pas la seule charge qu’ils supportent, et peut-être même indirectement sur la manière dont les animaux sont élevés. Les œillères de la compétition et du libéralisme sur tout ce que cela comporte de ravageur. A ce monsieur "très propre sur lui" je poserais volontiers la question de savoir si un smicard peut capitaliser pendant sa vie active pour sa retraite et si la compétitivité prix n'est pas le facteur qui tire tout et tout le monde vers le bas, du producteur au consommateur, et pour ce dernier soit à cause du niveau de ressources soit par imprégnation culturelle du "toujours trop cher". Il n'y a peut-être que certains intermédiaires des marchés qui trouvent toujours moyen de tirer leur épingle du jeu dans cette mécanique libérale qui s'est installée. Dans une certaine mesure, le "silence socialiste" sur le fond exprime la même chose que monsieur Danjean, malgré la légitime invocation de la L.M.E. Saint Moscovici de son commissariat annonce qu'il ya de l'espoir à l'export, s'il pense à la Russie, il ferait preuve d'humanisme en encourageant la Russie à développer son agriculture dans l'intérêt de sa propre population et de son autonomie.

Je viens de repenser au discours malsain et réducteur qui face à des propos comme ceux que je viens de tenir, réplique que le repli sur soi n'est pas une bonne direction. Je tiens à préciser que je ne conçois pas davantage que le Camembert devienne une appellation universelle que le Gouda, au cumin ou aux orties, ou quelque Vodka ou poupées Gigogne Russes soient interdits d'entrée et de séjour sur le territoire. Inutile de développer j'imagine.

Vider sa poubelle au jour le jour, c'est un bon moyen pour moi de trouver un semblant de sérénité.

21-07 2015 fin de soirée.

Un billet déposé sur Mediapart abordait la question des prospectives sociétales d'avenir sous différents angles dont celui de la propriété individuelle, cela a laissé une petite trace chez moi qui a mijoté depuis hier. Ce n'est pas la première fois en fait que ce sujet m'interpelle soit au hasard d'un documentaire sur les coutûmes toujours contemporaines de certaines tribus nord-amérindiennes, soit au travers d'autres actualités comme celle des AMAP, ou parfois plus dramatique celle des saisies immobilières sur liquidiation judiciaire (professionnels ou particuliers). C'est en rapport avec ce dernier point des saisies immobilières (ou de foncier) que j'avais imaginé un dispositif de type SCI de plus ou moins grande ampleur qui aurait pour vertu la capacité de racheter les biens à des prix normaux de marché et d'accorder à l'ex-propriétaire une forme de concession d'occupation ou d'exploitation, moyennant le cas échéant paiement d'un loyer modéré (les taux des livrets A donnent parfois des idées).

Avant d'aborder en profondeur la question de la propriété individuelle sous un angle philosophique, je pense qu'une initiative nationale de grande ampleur ouverte prioritairement aux particuliers avec toute la clarté nécessaire sur la limitation de rentabilité à attendre, initiative donc de type SCI ou autre modèle juridiquement reconnu pourrait permettre d'offrir à certains agriculteurs l'alternative de céder leur foncier, de se désendetter éventuellement et de ne pas perdre totalement leur outil de travail au travers de la garantie du contrat d'exploitation comme je l'évoquais plus tôt. Cela éviterait également que les terres libérées suite à une cessation d'activité soit accaparées pour la constitution de méga exploitations. C'est plus ou moins le principe des AMAP pour ce que j'en sais.

Ne me dites pas d'emblée que l'U.E. s'y opposerait...  

22-07-2015

Intéressant la vision, le regard, l'approche de Laurent Pinatel (Confédération paysanne).

Cela change du discours de je ne sais plus quel presque vieillard borné de l'UDI incapable de sortir de ce qui est  devenu une  rengaine sur la question des charges et que la TVA sociale c'était plus mieux que le CICE. Sans doute, et à l'évidence c'était plus simple et clair. Incapable également d'envisager l'avenir sous un autre angle que celui de la compétitivité, de la croissance démographique et de la nécessité de nourrir le monde (c'est la mission de la France et de l'occident ou c'est une affaire de débouchés commerciaux?). Allez, je passe à autre chose.

C'est instructif en ce moment.

J'ai appris que l'Allemagne a accordé des dérogations saisonnières à sa filière agricole concernant le SMIC qu'elle est sensé mettre en place. Ce n'est pas très harmonisant dans un esprit européen.

Les différentes importations de viande bovine représentent 30% de nos besoins. La question du prix n'est pas étrangère à ce chiffre, si j'ai quelques pistes de compréhension du pourquoi relativement à la part allemande, dont la taille des fermes, c'est moins évident pour les importations en provenance du Royaume Uni ou de Hollande avec qui on ne peut établir de lien avec un quelconque niveau de vie ou coût de la vie comme il serait possible de l'imaginer avec la Roumanie par exemple. A éclaircir.

23-07- 2015 au crépuscule:

C'est en écoutant un bref sujet d'actualité politico-économique que je me suis dit: allez, on écrit.

Quelques mots radioactifs:

Effectivement tout le monde n'est pas pour ou contre la réduction de la part du nucléaire dans la production d'électricité mais il me semble que si l'on doit exprimer un coût de réduction du nucléaire et plus précisément le coût de l'arrêt d'une centrale, il n'est peut-être pas inutile d'exprimer ce qu'est le coût estimatif du démantèlement d'une centrale mais aussi ce que coûterait un non démantèlement avec simplement une mise en sécurité avec surveillance après arrêt des réacteurs, retrait des barres de combustible, enfin je pense que l'on a compris ce que je voulais dire, le minimum "vital" ou indispensable. Donc si je conviens qu'il est probable que dans dix ans le coût véritable du nucléaire n'aura pas encore fait l'unanimité, évoquer un coût de 100 milliards d'euros comme perspective de la simple conséquence de l'arrêt de près d'une vingtaine de centrales risque d'avoir pour effet même involontaire  d'encourager un certain nombre de sans avis précis à penser que réduire la part du nucléaire n'est pas réaliste. Je l'ai déjà dit, à mon avis les journalistes ou présentateurs font parfois de la politique sans le vouloir, sans le savoir ou habilement.

Quelques mots compétitifs:

En écoutant les uns et les autres dans leurs commentaires, sur toile de fond des problèmes agricoles, et après  y a avoir de nouveau réfléchi, il me semble bien que la méthode dite de la TVA sociale pour améliorer la compétitivité était cohérente, nationalement et à l'export, U.E compatible à priori, et dans tous les cas, il ne faut pas se voiler la face, par quel bout que l'on prenne le problème, en fin de chaîne le contributeur monétaire des charges sociales reste le consommateur et par rapport à cela c'est l'aspect inégalitaire de la TVA qui frappe uniformément, sans distinction de ressource, qui rend à mes yeux cette méthode contestable. Je regrette par ailleurs au sujet de cette TVA sociale que l'on n'ait pas pris la peine d'évaluer concrètement quel devait être le taux à ajouter à la TVA de base pour qu'elle atteigne son objectif de compétitivité, sachant que le besoin n'est probablement pas le même suivant le secteur agricole ( viande, lait, légumes, fruits, horticulture) , éventuellement d'autres secteurs et en fonction de la "cible" (pays) dont on souhaite compenser l'écart compétitif.

Un petit revers toutefois que l'on peut déceler est que la part de cotisation perdue par cette méthode ne se récupère pas à l'export par le jeu de la TVA, donc il y a quelques paramètres de l'équation à vérifier pour être sûr que le résultat est bien celui attendu. Pour ma part cela ne me saute pas aux yeux il y a beaucoup d'estimation entre augmentation des ventes nationales de production nationale, augmentation du chiffre d'affaire à l'export et impact bénéfique, cela mérite vraiment vérification.

Quelques remarques complémentaires que j'ajoute, sans doute pour rien:

La lisibilité immédiate du système de cotisation individualisée actuel se perd dans le régime de la TVA sociale. Si on ne perd pas de  fait le résultat à partir duquel les cotisations sont normalement calculées et indirectement les droits, on introduit par ce biais, une complication administrative. A l'époque où on met toujours sur le tapis la nécessité de la rationalité des dépenses publiques, allant jusqu'à définir un périmètre limite de l'Etat,  je regrette qu'on ne réfléchisse pas autant à la rationalisation qui résulterait de la fusion des régimes d'assurance vieillesse et maladie, complémentaires comprises, dans un fond unique, celui de la Sécurité Sociale, première mutuelle s'il en est. J'ai déjà eu l'occasion de contester ce foisonnement de mutuelles et de régimes, de la MSA à toutes les autres impliquées dans le régime des travailleurs indépendants ou non salariés mais aussi tout le dispositif de complémentaires vieillesse et santé pour les salariés, donc, une fois de plus une fois de moins, la question finira peut-être à entrer dans les esprits.

Je n'ai pas encore relu la DUDH, la DDH, et la Constitution, mais la  mémoire que j'ai des quelques mots qui indiquent que chacun doit contribuer selon ses moyens suffit à me faire penser que la TVA, à moins que l'on en conteste la nature fiscale, contrevient à cet esprit et donc, dans une appréciation juridique, est plus ou moins inconstitutionnelle. Dit autrement, la TVA ne respecte pas le principe de progressivité qui résulte naturellement selon moi du "selon ses possibilités". Mieux vaut que je n'entre pas au Conseil Constitutionnel, il est probable que je renverserais quelques tables (au sens physique ou figuré).

Cela pourra paraître conradictoire pour certains que je m'exprime en faveur pratiquement de la TVA sociale, ce n'est toutefois pas tout à fait le cas. Cependant comparativement au CICE, comme je l'ai dit plus tôt, elle est à l'évidence plus lisible, plus claire et plus simple. Par ailleurs, si on considère que pour ne pas créer une différence de traitement potentiellement inconstitutionnelle ou illégale, le CICE profite également, en contradiction sémantique à mon avis, aux banques et à la grande distribution, cela met en évidence tout ce qu'il a d'inadapté en sus de son côté "usine à gaz". Si toute la mécanique de la TVA sociale semble bien pouvoir fonctionner pour le secteur agricole, je ne sais pas si appliquée à d'autres secteurs, industriels entre autre, elle ne révélerait pas d'autres travers ou conséquences moins positives.

Dans la pratique, je militerais pour des taxations de compensation à l'import, à supporter par les acheteurs ou intermédiaires pour contrebalancer les écarts de compétitivité prix. Cela permettrait d'individualiser suivant les produits ou secteurs et les origines. Il est plus que probable que cela ne soit pas U.E. compatible. 

Quelques mots sans carbone:

En écoutant les uns et les autres dans leurs commentaires, sur toile de fond des problèmes agricoles, il me semble bien que la méthode dite de la taxe carbone, si elle a sa vertu potentielle générale en tant que vecteur d'encouragement aux circuits courts, c'est plus délicat de la considérer comme outil de rattrapage compétitif et à la limite elle ne sert pas la cause des exportations que certains encouragent. Donc, je ne suis pas tenté de réfléchir davantage à ce sujet, mais plutôt de me contenter de conclure que la méthode de la surtaxe carburant si elle n'est pas parfaite, a le mérite de sa simplicité et de son universalité vu sous l'angle écologique même si elle impacte ceux (les particuliers) qui n'ont pas d'autre choix que d'utiliser leur véhicule pour se déplacer.

28-07-2015 entre chien et loup

J'aimerai à l'occasion que l'on apporte quelques éclairages au sujet d'une information toute récente évoquant les exportations de viande française à destination de l'Espagne. C'est quoi? Du cochon, de la volaille, du boeuf, de l'ane, du cheval?

Des tomates cela m'étonnerait, déjà que ce n'est pas de la viande donc de quoi s'agit-il?

Cela me surprend en tout cas.

29-07-2015 tandis que dehors il pleut enfin un peu

Ma curiosité piquée au vif lorsqu'en réaction aux actions des agriculteurs français, les agriculteurs espagnols ont menacé de sanctions les produits français exportés vers l'Espagne, j'ai souhaité en savoir plus. Suivant l'adage "on n'est jamais mieux servi que par soi même", après une première recherche, je viens de trouver une piste d'information qui  bien qu'elle ne m'éclaire pas dans tout le détail souhaité apporte quelques éléments.

http://www.tresor.economie.gouv.fr/File/401333

Une autre source pas forcément plus parlante à mon sens:

 http://www.bsi-economics.org/index.php/macroeconomie/item/408-agriculture-francaise-europeenne-dans-le-monde

En persévérant ,je parviendrai peut-être à y voir clair:

http://agriculture.gouv.fr/sites/minagri/files/documents/pdf/fichepays2013-ESPAGNE_cle49fbb2.pdf

Comme je sature vite à la lecture de certains textes, je fais un petit détour, toujours plus ou moins dans la même thématique agricole, pour témoigner d'une interrogation qui m'est venue hier suite à un sujet TV consacré aux écarts de compétitivité entre France et Allemagne. Si j'avais écrit un billet uniquement pour cela, j'aurais hésité à titrer "est-ce bien la bonne méthode de lecture" ou de présentation. Ce sujet présentait une brève analyse donc ayant  pour but de comparer certains aspects entre France et Allemagne et le commentaire, au regard d'une TVA nettement inférieure en Allemagne sur les achats d'aliments du bétail, présentait cet écart de TVA comme la source d'un bénéfice supplémentaire au profit des agriculteurs allemands. Dans la pratique, à mon sens ou suivant ma compréhension, cet écart de TVA n'a pas d'influence véritable sur l'aspect compétitivité (déjà) mais plutôt sur la trésorerie des entreprises qu'elles soient françaises ou allemandes et n'est en aucun cas un élément potentiel de profit qui part dans la poche de l'entrepreneur. D'ailleurs, si le ou la journaliste qui a traité le sujet, suit et comprend son dossier, a bien écouté Stéphane Le Foll au coeur de l'actualité des manifestation agricoles  il a évoqué le remboursement accéléré des crédits de TVA. Si le sujet a bien évoqué certains écarts de coûts salariaux, il était un peu "faiblard" sur certains points. Mais l'idée était bonne d'entrer dans le détail comparatif des éléments constitutifs des coûts de production et d'exploitation, mais il faut bien dissocier les choses, veiller au contexte dans lequel on raisonne. Je pense que le sujet est perfectible, largement, il faudrait éventuellement voir l'incidence de l'amortissement des acquisitions de foncier qui n'ont peut-être pas le même impact en France qu'en Allemagne ou en Espagne.

C'est difficile de faire court pour un sujet de JT j'en conviens, encore que, quand on se donne le temps de la préparation, une bonne synthèse d'une bonne analyse peut permettre de donner un reflet correct dans les quelques dizaines de secondes allouées au sujet.

Retour au sujet de la TVA sociale (voir plus haut "quelques mots compétitifs") 

Il est vrai que j'ai fermé les commentaires et qu'il est probable que pas grand monde a lu ce que j'ai raconté mais il me semble qu'il y a potentiellement une ou deux grosses bêtises dans ce que j'ai dit sur certains points. 

Je dois avouer que j'ai encore un petit doute sur les règles de facturation dans le cadre d'échanges internationaux entre professionnels et très concrètement quant à savoir si ces facturations s'effectuent avec la TVA du pays exportateur ou sans cette TVA ??? 

Si ces facturations s'effectuent avec TVA nationale la perte de recette compensatrice des charges sociales que j'évoquais plus haut n'existe pas. 

C'est clair il faut que je me replonge en détail sur la question. Toutefois, malgré toute la réserve qui m'habite sur le moment, en relation avec mon commentaire précédent ce petit chapître TVA sociale, je prendrais le risque d'annoncer que pour fonder une bonne analyse de compétitivité, il faut raisonner en hors taxe (de type TVA du moins).

30-07-2015 suites à propos de divers sujets

la TVA avec l'étranger, comment ça marche?

Dans le lien à la suite il y a de quoi se faire les dents.

http://europa.eu/youreurope/business/vat-customs/cross-border/index_fr.htm

Je vais mettre cela dans ma moulinette neuronale, je commenterai après, si je suis sûr de moi.

06-08-2015: un peu de tout

Nucléaire:

Projet d'enfouissement à Bure rejeté par le CC, bien sans doute. Compte tenu de ce que j'ai déjà eu l'occasion d'évoquer, de ce que certains écologistes dénoncent et de ce qu'a présenté un documentaire récemment diffusé sur RMC Découverte, la question des déchets nucléaires se pose également aux USA, où, ne serait-ce qu'au regard du risque lié aux déplacements des déchets, du coût des containers pour les rendre sûrs (vraiment?) vis à vis des chocs potentiels (transports ferroviaires), certains mouvements militent clairement pour un stockage local, sur site de "génération" des combustibles "usagés" . Il me semble bien que le non démantèlement total des sites nucléaires, le non-enfouissement  des déchets, soient au minimum des pistes de sérieuses économies et même donc de limitation des risques.

Quand je pense, comme c'est évoqué dans le docu RMC D, que le combustible est presque inoffensif avant d'avoir été bien excité à l'occasion de son séjour dans le réacteur, je me dis que cette technologie a vraiment quelque chose de tordu...

TVA sociale:

Alors Jean-Michel, sûr ou pas sûr au sujet de la TVA dans le cadre des échanges internationaux? Et bien je dirais que je suis sûr à 50% et pas sûr pour autant bien qu'il me semble clairement qu'il n'y a pas de facturation de TVA dans le cadre des exportations, secteur professionnel. 

Ce qui est limpide, c'est que ceux qui s'insurgeaient contre ce qu'ils appelaient  la TVA antisociale n'avaient pas tort sur le fond, c'est dans une certaine mesure la nature même de la TVA. Par ailleurs, vendue par la droite et le centre comme la solution miracle, sous Nicolas Sarkozy, et cela continue, il est tout aussi limpide que l'opposition du moment n'a pas correctement fait son travail puisque je suis dans l'impossibilité de dire si ce projet avait vraiment été bien ficelé dans ses tenants et aboutissants. Ma perplexité est intacte quant aux éventuelles impasses qui ont pu être faites sur les calculs et estimations, voire donc, cas de figure des exportations et je me demande même si cette "TVA sociale" n'était pas dans une certaine mesure une bombe à retardement pour les régimes sociaux qu'elle était sensé préserver.

On en reparlera peut-être un jour... 

Fait de nouveau très chaud:

Tout le monde a remarqué je pense...

8-08-2015 juste la veille du neuf :

C'est pas souvent, mais la publicité m'inspire parfois, même de la perplexité. J'ai eu l'occasion de constater que certaines femmes ont un gros problème avec la perspective de leur solitude, peut-être certains hommes aussi, mais je ne sais pas encore quelles surprises les dites femmes nous réservent.

"Tes laitues naissent-elles?"  On l'a déjà entendu mais le "Tes aisselles sont-elles belles?" pas encore. Les esprits les plus affûtés auraient déclaré que la question vaut que l'on s'y attarde  mais "c'est pas pour la vue c'est pour l'odeur".

Personnellement, je ne sais pas quoi en penser. Sans doute en raison d'un odorat sans subtilité que le tabagisme aura finit de ruiner, le "problème" ne m'a jamais préoccupé, et je ne me souviens pas dans cette plus ou moins longue existence qu'est la mienne, que le premier mystère d'une femme que j'ai souhaité voir s'éclaircir soit l'esthétique de ses aisselles. Mais ce n'est qu' expérience personnelle.

Sans doute j'ignore que la multiplication des menaces qui pèsent sur les femmes et le nombre croissant d'attaques à main armée qu'elles subissent, est à l'origine d'une phénomène dont la recrudescence ne s'est pas encore totalement révélée, à savoir voir les femmes les mains en l'air. Possiblement, par la force des choses ou par principe de précaution, il faut s'attendre à ce que les femmes prennent cette habitude de circuler les mains en l'air exprimant ainsi par avance qu'elles n'ont pas l'intention d'opposer quelque résistance que ce soit. Reconnaissons que généralement les femmes ont une certaine délicatesse et prennent soin d'elles. Si l'esthétique de leurs aisselles doit  devenir une source de préoccupation importante, qu'elles se rassurent, au vu de certaine publicité, un industriel dont je ne citerai pas le nom s'occupe très sérieusement de la question.

10-08-2015: je ne peux pas ne pas réagir

Quoiqu'il se soit passé, coïncidence ou information pénétrée par hasard et à mon insu dans mon subconscient, que je sois le révélateur involontaire de la possibilité ou de l'existence de quelque phénomène prémonitoire n'entre pas dans le registre des thèses et postulats que je soutiendrais.

Je dois cependant avouer avec ce dont je suis capable d'étonnement, que certaines images que j'ai eu l'occasion de voir concernant les manifestations d'afro-américains aux USA relativement aux relations de cette "communauté" avec la police colorent d'une tonalité  particulière les propos que je tenais il y a deux jours.

Dans un endroit où je me trouvais hier, un "homme noir" circulait au milieu de la foule et proposait aux passants des ceintures comme tout vendeur ambulant aurait pu le faire. Même avec une ceinture, ma chemise a cette fâcheuse tendance à sortir des contingences où j'aimerais qu'elle se tienne, sans doute que pour des raisons "économiques" ou de business, les pans de chemises sont de plus en plus courts. Je fis poliment comprendre à cet homme que j'étais déjà équipé et n'ai pas eu ensuite à me plaindre de la moindre forme d'insistance. J'ignore quelles bornes il a pu franchir peu de temps après, toujours  est-il que j'ai assisté à son "éconduite" qui si elle ne m'a pas semblé violente, n'avait rien de délicat, d'amical ou sympathique et ne devait sans doute pas être agréable à vivre. Mes réactions " psychologiques" ne m'ont pas semblé totalement limpides sur le moment. Environ deux heures plus tard, alors que je sortais des lieux à l'accès plus ou moins surveillé et restreint où je me trouvais, je croisais de nouveau cet "homme noir". Avec le recul, tel que je le vis, j'aurais pu faire un parallèle avec les migrants contingentés aux frontières. Je me sentis partagé entre diverses impressions, espérant à la fois lui adresser quelque marque amicale réconfortante, tout en espérant qu'il ne m'interpelle pas du regard. Je ne vois pas d'ailleurs pourquoi dans mon "subconscient" s'élaborait ce genre de projection, rien dans notre bref contact ne justifiait qu'il en ait conservé un souvenir particulier tel que d'avoir vu en moi un "ami".

Si cet homme avait été un "blanc" je pense, face à toutes mes interrogations, que la situation n'aurait pas été différente. Sans doute parce que je minimise mes temps de séjour et de promenade dans les grandes villes depuis déjà pas mal de temps, j'avais presque oublié l'existence de ces vendeurs ambulants, qui n'ont comme bagage à main que leurs marchandises, tantôt de ceintures, parfois d'autres objets. Une anecdote personnelle dont je ne sais vraiment pas quel enseignement tirer en dehors du fait que je n'aurais pas aimé être à la place de cet homme.

12-08-2015 par plus de 30° à l'ombre.

Je me dis que j'aurais sans doute du attendre un peu plus tard pour allumer l'ordi, l'écran, le modem et provoquer un dégagement de chaleur supplémentaire dans la pièce. C'est comme ça, quand ça m'prend, c'est tout de suite...

J'ai vu hier soir ou ce matin un déroulant sur une chaîne d'info en continu qui relatait une déclaration d'un politique. Je n'ai pas noté avec précision l'auteur, cela disait: "il faut moderniser la filière" s'agissant de l'élevage porcin. Cela ne fait pas des années que je relevais ce talent qu'ont les politiques à parler pour ne rien dire. Je n'ai pas vu l'interview dont est probablement extraite cette déclaration, mais j'aurais aimé savoir si l'interviewer s'est contenté de cette réponse, car je suppose qu'il y en a un ou une "impliqué" dans une question ou un échange à l'origine. Dans la pratique, il me semble que ce qui aurait pu présenter un intérêt, même relatif, est qu'au delà de ce verbe "moderniser" un minimum de contenu soit apporté. Faut-il tendre vers le modèle allemand avec des "méga exploitation" de moins en moins nombreuses, faut-il de la "TVA sociale", faut-il abandonner le cochon?

Faut-il que le journalisme soit à ce point hypnotisé ou asphyxié intellectuellement pour se contenter de réponses si peu instructives?

C'est fait, je me sens l'âme en paix, je vais pouvoir passer à autre chose, jusqu'à la prochaine redite.

13-08-2015 après vérification horodatée.

Cela me trotte toujours un peu dans la tête, j'essaie d'y voir clair.

De temps à autre, s'agissant des divers éléments participants à la constitution des équations de la compétitivité, je m'interroge sur les différences au moins intra-européennes qui peuvent exister entre les niveaux de couverture sociale qu'il s'agisse de vieillesse ou de maladie, l'incidence sur le poids des charges sociales suivant les pays. Est-on plus mal soigné en Espagne qu'en France? Le pouvoir d'achat des retraités est-il notoirement différent en France qu'en Allemagne ou ailleurs?

Je m'interroge aussi au sujet, déjà évoqué, de la question d'un éventuel "indice du coût de la vie", qui dans la même zone euro peut participer indirectement aux facteurs à l'origine des distorsions de concurrence que nous connaissons. 

A voir, c'est une autre piste de compréhension que la taille des entreprises, au moins s'agissant des problèmes de l'agriculture.

15-08-2015: cela ça devrait plaire aux "journaleuses" de France 2:

D'abord, je dois souligner que s'est faite en moi l'association qu'à trop en dire sur moi même je risque de passer pour un "rat" de supermarché, avec toutes les connotations subjectives et négatives que cela véhicule. On va ou je vais laisser cela en suspens.

Ce qui me préoccupe sur le moment concerne l'offre de la marque "BIO village" qui visiblement ne propose plus à mon grand regret de sachets de 500 grammes de boulgour et de semoule de blé dite "couscous". L'offre s'est maintenue sur une certaine diversité de riz, peut-être même le "duo de riz camarguais" dont je m'accommodais de temps à autre bien qu'il soit nettement plus "consistant" que les autres variétés, basmati ou autre.

Fondamentalement, j'ai un problème d'approvisionnement en boulgour et semoule de blé bio où jusqu'à il y a peu l'offre "BIO village" me semblait bien positionnée en terme de prix et de conditionnement, ce qui  ne m'apparaît pas être le cas avec les alternatives d'autres marques dont je dois avouer honnêtement que seule l'apparence des sachets semble attractive au premier coup d'oeil. Je connais l'existence d'une boutique spécialisée en bio qui est à priori à portée de rentabilité potentielle ou de bon sens kilométrique, je garde cela sous le coude.

J'ai quelques devoirs de fin de vacances à proposer aux journalistes de France 2 ou autres. En premier lieu c'est qui monsieur "BIO village"? En second lieu, pourquoi je suis privé de boulgour et semoule estampillée "BIO village"? En troisième lieu, si on peut assister depuis quelques temps à un certain essor ou maintient de la marque "BIO village", une autre marque qui n'a rien à voir avec le bio mais plutôt avec le "low cost" dont le nom est "ECO+" semble de plus en plus présente dans les divers rayons, qu'il s'agisse de chocolat, de chaussettes, peut-être de sorbets, d'huile moteur pour voitures et j'en passe, comme je ne fréquente pas régulièrement les boutiques de pompes funèbres, on retrouve peut-être cette marque également dans la fourniture de cercueils, donc qui est monsieur "ECO+"?

Si le monde médiatique recherche des enquêteurs, questionneurs, rédacteurs, "scénaristes"sur de multiples sujets, y compris celui de la céramique ou de la poterie (en particulier), je suis ouvert à toute proposition. Un p'tit ou un bon job dans ces domaines pour ma fin de carrière ne me déplairait pas. Qui sait si je ne retarderais pas mon droit à briguer une retraite bien méritée (ou pas).

17-08-2015 entre deux eaux:

L'une des eaux en question est celle du documentaire d'ARTE "Douce France", de passage en Normandie, qui s'écoulait jusqu'à maintenant, agrémentée d'effluves de Calva et iodées des bords de mer, histoire de titiller quelques souvenirs personnels enjolivés de champs de lin en fleur.

La seconde eau, venue s'insinuer pendant cette ballade, est celle de l'actualité porcine, où dans la confusion ou le manque de clarté de mon esprit a surgit une interrogation relative à deux abattoirs ou organismes français agroalimentaires industriels majeurs qui boycottent la dernière tentative en date de conciliation avec les éleveurs. J'ai en tête un contexte allemand qui d'après infos est tel que les éleveurs de porcs sont pratiquement salariés des abattoirs propriétaires du foncier, mais surtout, je m'interroge sur la structure juridique de ces deux gros organismes français importants quant à savoir s'ils sont de structure "coopérative" comme j'ai cru l'entendre, et donc théoriquement sous contrôle des "coopérateurs", ou bien s'ils sont sous structure autre, et en conséquence de quoi, dans quelle mesure ne tomberaient-ils pas sous le coup de l'abus de position dominante?

La question me reviendra sans doute en tête dans les temps plus ou moins courts à venir. 

Je dois avouer que ce n'est pas tant la question de l'élevage du cochon qui me préoccupe que tout ce que cela représente ou symbolise sur le plan du "modèle" ou du "système" économique.

En annexe et complément de précédents messages, monsieur Eco+ vends aussi sous sa marque des draps, des conserves, je n'ai pas fait le tour de la question, mais c'est un sacré bosseur ce monsieur, il en produit des choses de toutes natures...Je n'ai pour l'heure repéré les marques Eco+ et Bio village que dans les grandes surfaces Leclerc, cela ne veut pas dire qu'on ne les trouve pas ailleurs. 

18-08-2015 Quelques "trucs" qui ne sont pas passés

Handicap et technologie

Hier soir à l'occasion de deux journeaux télévisés, a été évoquée la performance des imprimantes 3D qui (sauf erreur de ma part comme d'hab) permettent désormais de réaliser la prothèse de la main d'un jeune garçon pour une cinquantaine d'euros. Si mon esprit réac a de la peine à insister dans sa critique des performances et innovations technologiques, quand elles viennent au secours des handicaps physiques, il me semble que la prothèse en question, que montraient les JT, a mobilisé autre chose qu'une imprimante 3D pour sa réalisation et probablement pour un coût supérieur à 50€. Pour l'instant, dans ma grande suspicion, l'occasion est belle pour souligner qu'aux infos diverses de ce midi, le sujet n'a pas été de nouveau évoqué. 

Date limite de consommation versus "Ségo"

C'est plus "frais" que la cause de mes précédentes lignes, mais je dois avouer, bien que assez d'accord à priori sur le fond que les produits secs, céréales, nouilles ou autres spaghettis, ne subissent pas les mêmes phénomènes de dégradation que d'autres produits de consommation alimentaire, de là à faire disparaître toute date limite de consommation sur les emballages de ces produits secs, il y a un pas que je n'aurais pas franchi aussi allègrement que semble l'avoir fait Ségolène Royal, sous réserve là encore d'une interprétation correcte de ma part de propos tenus à l'occasion du sujet TV à l'origine de mon commentaire.

Je crois que c'est tout ce que j'ai dans mon sac pour l'heure. 

Ben si, j'ai quelque chose à ajouter.

Je pensais avoir bouclé mes commentaires un peu plus tôt dans l'après-midi, mais il s'avère que si j'avais un "grand ridicule" à dénoncer, ce serait celui des échanges internationaux, sur le cochon par exemple, qui font que sur fond de crise, la France exporte malgré tout quand dans le même temps j'ai cru comprendre qu'elle importe également des produits similaires s'ils ne sont pas identiques. Où est la cause de ce "chassé-croisé"? Des filières particulières dont le fonctionnement repose uniquement sur des critères de prix? Des filières particulières dont le fonctionnement repose sur des critères d'origine ou qualitatifs? Honnêtement, "même une chatte n'y retrouverait pas ses petits", comme on dit et selon ma perception des choses.

Récemment, un reportage TV montrait les succès des éleveurs Danois (viande bovine) à l'exportation alors que ces élevages semblaient fonctionner sur le modèle industriel et des exploitations de grande taille qui ne favorise à priori aucun critère qualitatif particulier. Je ne me souviens pas avoir entendu évoqué à cette occasion la manière dont le bétail concerné était nourri, mais je me demande tout de même si certains phénomènes équivalents à ceux de la mode dans le secteur de l'habillement n'interviennent pas également dans les "marchés" de la viande. Un steak Danois, he, cela en jette, même en Chine (ref. au sujet TV)! C'est pas du boeuf de Kobe, mais tout de même, ce n'est pas rien...Le charolais, c'est de la "nioniotte" à côté...

26-08-2015: pour m'assurer que rien ne me reste sur l'estomac

Crapule, provocateur ou dictateur?

C'est une interrogation qui me traverse sur le moment concernant monsieur Dessertine. Ce n'est pas dans mes habitudes, mais en allumant la télé sur le coup de 18h45, j'étais sur France 5 émission C dans l'air. Ce n'est pas la première fois que monsieur Dessertine me laisse sur d'assez mauvaises impressions, et peut-être depuis le temps il serait bien de "marquer le coup" et d'exprimer toute la sympathie qu'il ne m'inspire pas. Il y en a sans doute à dire sur les économistes de tous poils qui hantent les plateaux télé. Concernant ce "monsieur" Dessertine, je pense qu'il est une crapule au sens intellectuel ou un menteur par omission. Il n'y a pas que deux sources de financement sur Terre qui se résumeraient aux marchés financiers et aux banques et le fait du propos au même titre que certaines intonations dictatoriales vaut bien le mépris que cela  m'inspire.  Je ne me donnerai probablement pas la peine de revisionner l'émission (si c'est possible) mais je garde une impression doublement misérable sur la personne et quelques interventions que pas même l'invocation de certaines réalités et contraintes résultantes aurait pu venir nuancer ou éclairer.

Je n'ai vu que la fin de l'émission, mais j'ai trouvé assez judicieux la réserve émise quant au bien fondé de faire apparaître le manque à gagner résultant du CICE dans les dépenses de l'Etat. Il me semble qu'en comptabilité,  dans le cas du négoce de denrées périssables par exemple, on ne comptabilise pas comme charge d'exploitation la valeur des marchandises périmées qui finissent à la poubelle, pour la bonne raison qu'elles apparaissent déjà dans les achats de marchandises, même si cela reste à vérifier. Je sais qu'il était plus ou moins question de François Hollande sur le moment, bon, on y reviendra peut-être. "Mon ennemi c'est la finance" il parlait des problèmes comptables sans doute François "premier homme" de France. Sauf erreur de ma part les intérêts de la dette de l'Etat ne sont pas loin d'être s'ils ne sont pas le premier poste de dépenses publiques ou exprimé autrement la charge proportionnelle la plus importante pour les citoyens riches ou moins riches. Le Cardinal Dessertine en pense quoi de cela? C'est la volonté Divine de servir les marchés financiers?

Pendant que j'y suis, j'ai un doute, puisque dans le C dans l'air en  référence a été soulevée la question de la qualité et de la transparence des données statistiques françaises. Quand on évoque un taux d'emploi de 100% on parle vraiment de 100% ou d'un taux de chômage en dessous duquel on s'accorde de considèrer que l'on est dans un taux d'emploi de 100%?

L'antitranspirant avec ses p'tits bras il retient la transpiration...

Cela c'est sur toile de fond de publicité télévisuelle. Télescopage entre une autre publicité concernant les aisselles féminines et cette fois celles des hommes, sur fond d'imprégnation médiatique de problématiques sanitaires ou d'hygiènes diverses et de quelques associations relatives à l'humour de Coluche. Je ne sais pas si il aurait relevé en la circonstance, mais hormis la question très sérieuse que l'on peut se poser sur les conséquences potentielles d'un blocage local de ce phénomène organique qu'est la transpiration, puisque la publicité parle bien d'antitranspirant et pas de désodorisant (on m'expliquera la différence physico-chimique), l'occasion est belle (pour une partie de mon psychisme) d'imaginer qu'en s'aspergeant le corps de manière appropriée, on parviendrait peut-être à canaliser la sueur de telle manière qu'elle s'évacue par une voie masculine adaptée à une gestion des liquides corporels contrôlée et toute en discrète délicatesse.

Quoi de neuf chez Leclerc?

La marque Céréale Bio propose toute une gamme de produits à base de céréales bio dans des conditionnements d'environ 250 grammes (poids net égoutté, façon de parler), dont du boulgour à plus de 5,50€ le kilo. L'emballage est assez joli comme je l'évoquais quelques jours plus tôt, mais la concurrence du boulgour Bio Village est toujours absente, et de mémoire, le prix au kilo était il me semble en dessous des 4€. La gamme Céréale Bio est porteuse de plus de valeur ajoutée pour Leclerc?  Cela ne fonctionne pas avec moi en tous cas, mais qui sait? BioVillage a peut-être à faire également avec Céréale Bio?

Pour ce qui est de monsieur Eco+, je viens de découvrir ou redécouvrir qu'il a un petit frère qui navigue sur la même eau chez une autre enseigne que Leclerc, Cora en la circonstance mais cette fois, cela s'appelle Winny. C'est aussi un monsieur, si cela avait été une dame, il y aurait eu un "e" à la fin..  

Massifs qu'ils sont "Les Républicains".

Entre Nicolas Sarkozy s'agissant de réduction des charges des agriculteurs et Roger Karoutchi pour la réduction des dépenses publiques, je me demande même si Pécressounette n'y va pas également de sa partition, ils veulent du massif. Moi aussi, mais s'agissant de bois plutôt que de stratifié imitation ou de pierre plutôt que de reconstituée.

27-08-2015: au lendemain du 26:

Pour une raison que j'ignore, mais assez bonne finalement, quelque chose est resté en suspens suite à un aspect soulevé hier (C dans l'air) concernant ce qui doit apparaître ou pas dans les dépenses publiques. Le sujet d'hier évoquait le CICE hors il me semble bien avoir entendu  (à vérifier) que  le Trésor Public procède à certains débours au profit des entreprises bénéficiaires. Si c'est bien le cas, il n'est pas anormal alors qu'une "ligne comptable" trace cette "dépense". Il faudrait regarder cela en détail pour comprendre exactement comment fonctionne le CICE et bien distinguer dépenses proprement dites de ce que l'on peut considérer comme un manque à gagner comme c'est probablement le cas avec tout ce qui relève des "niches fiscales" et autres "crédits d'impôts" pour les particuliers. Il n'est toutefois pas interdit et à mon avis vivement recommandé d'avoir une bonne lisibilité de ces "manques à gagner" même si on peut supposer qu'ils induisent quelques retours bénéfiques (c'est du moins le but) par effet de levier, comme aiment le dire les politiques et les économistes. Sait-on seulement évaluer ces retours bénéfiques?

"Non non rien a changé tout tout à continué"

Cela c'était hier, et j'avoue ne pas savoir clairement pourquoi cette chanson m'est revenue dans la tête même si "l'objet" associé est clairement identifié.

Je prends la peine de déposer ces quelques lignes pour une raison très personnelle, puisque j'ai évoqué un peu plus tôt les "niches fiscales" et que certains projets de réformes de la fiscalité sont toujours plus ou moins dans l'air. Je confirme ne pas avoir oublié mon idée de tendre vers une transposition et application des règles et méthodes comptables des entreprises vers les particuliers. C'est particulièrement évident dans mon esprit s'agissant de l'alternative de dispositions d'amortissement face aux dispositions de crédits d'impôts. Il n'y a aucun obstacle si ce n'est la volonté politique, et le préalable de quelques calculs ou estimations d'impact pour les recettes de l'Etat. Si je devais parler d'un intérêt sanitaire "moral" du fondement logique, je n'aurais à priori aucun souci.

Il est pas beau mon poisson?

Bien sûr que si! Mais s'il y a des denrées périssables qui peuvent poser des problèmes de gestion pour éviter les gaspillages c'est bien à mon avis tous les produits de la pêche, frais ou décongelés qui garnissent les étalages des poissonneries. Ce point particulier n'a pas encore été évoqué dans l'actualité du moment mais il n'est pas trop tard. Je ne sais pas si la congélation peut permettre de limiter les dégâts, normalement on ne recongèle pas du décongelé. Possiblement, des élevages de pingouins attachés aux grandes surfaces pourraient constituer une voie de rentabilisation et de valorisation des produits sur le point de tomber dans l'invendable ou l'inconsommable. Je n'ai encore jamais mangé de pingouin ni de phoque ou d'otarie. C'est peut-être bon...

28-08-2015 août se meure lentement.

Et pour en finir définitivement avec le progrès...

Il suffit d'ouvrir son dictionnaire pour comprendre que si cette notion, sans doute pas uniquement dans mon esprit, restait associée à celle d'amélioration, en partie à juste titre, il semble bien dans la pratique, qu'elle peut-être considérée comme signifiant simplement changement ou évolution. Comme certains économistes ont déjà introduits dans leur langage le terme de "progressisme" qui va sans doute devenir "néo progressisme" quand sera passé dans les esprits que tous les "reculs sociaux"  sont admissibles au titre du "réalisme" économique, la clarté qui manque souvent continuera sûrement de manquer. 

Si mon dictionnaire n'est probablement pas ce qui se fait de mieux quand on souhaite, même ponctuellement, progresser dans la "qualité" de son expression, de toute manière, pour la énième fois, j'exprime cette opinion que le discours politique et parfois économique ne justifie pas la plupart du temps que l'on s'attache véritablement aux questions sémantiques et à la "valeur" de la parole. C'est un peu le même débat que celui de l'emballage et du contenu.  

Devais-je réagir?

Je ne sais pas si j'ai d'ailleurs véritablement une opinion construite qui fonderait quelques commentaires que je pourrais exprimer suite aux départs d'EELV de Jean Vincent Placé et de François de Rugy. J'aurais aimé cependant que les intéressés clarifient ce qu'ils souhaitaient exprimer en parlant de "dérive gauchiste" de leur parti. Je pense sans vouloir grossir le trait que ces deux personnes appartiennent à la catégorie des "verts mous" (pas encore vermoulus), prêts à toutes les concessions au titre de "l'engagement européen" (FDR), entre autres, et dépourvus de ce minimum de radicalisme qui peut nourrir les exigences et les aspirations politiques. Je m'arrêterai là pour le moment, il faudrait que je recense toutes les thématiques particulières sur lesquelles j'aimerais en fait entendre beaucoup de monde prendre position. 

29-08-2015 Poussée de fièvre à l'agonie d'août, plus de 30°.

A propos de réforme fiscale.

Une interrogation qui m'est revenue concernant la fiscalité des entreprises. J'ignore si le taux d'imposition des sociétés est resté le même quel que soit le niveau de résultat imposable mais si c'est le cas, je ne trouverais pas anormal d'introduire un système de tranches et de taux associés différents comme il en existe un pour les particuliers.

Si j'y pense dans les jours à venir

J'essaierai de me documenter sur la manière dont fonctionne le calcul des charges (cotisations) dans le cas du régime micro-entreprise et dans le cas du régime autoentrepreneur qui si ma mémoire est bonne s'appuie sur le chiffre d'affaire qui est le plus mauvais cas de figure à mon avis parce qu'il ne reflète en rien la rentabilité associée à ce chiffre d'affaire. Un système basé sur le résultat me semble nettement plus "objectif" pour ne pas dire plus loyal envers l'entrepreneur, même si cela peut-être un peu compliqué d'établir des résultats intermédiaires trimestriels, rythme d'appel des cotisations à ma connaissance.

Qui est monsieur Bio Village?

J'ai découvert avant-hier il me semble que cette marque a été créée par Leclerc en 1999. Cela rend d'autant plus étonnant cette impression qu'est la mienne de voir cette marque délaissée en quelque sorte, même si j'avais imaginé que des difficultés d'approvisionnement puissent expliquer les ruptures sur le boulgour, la semoule, les lentilles vertes etc.

Des verts "prêts à toutes les concessions"

C'est ce que je disais hier au sujet de JVP et FDR et au "entre autres" au cas de l'engagement européen, j'ajouterais le cas de figure des votes d'abstention pour ne pas rompre le principe des associations majoritaires. Même si ce cas de figure m'est compréhensible au premier niveau intellectuel, et n'est pas une exclusivité des verts mais plutôt un comportement classique en politique, comme le vote d'opposition de principe, sur le fond cela reste le genre d'attitude que je désapprouve et qui dans une certaine mesure implique le reniement de ses propres opinions, même en imaginant toutes les relativisations possibles. Donc si j'avais besoin d'expliquer le pourquoi d'un certain "dégoût" que m'inspire la politique j'aurais en la circonstance un bon exemple pour illustrer.

Tard hier soir.

J'ai assisté à une déclaration nocturne de madame Lienemann, sénatrice socialiste évoquant la "compétitivité". Vous avez tout à fait raison madame, mais n'imaginez pas qu'il suffit de vos déclarations pour que les citoyens se forgent leur opinion à ce sujet et ce qui gravite autour. Je pense même que si vos sabots sont trop gros, même sans être crottés, on les entendra venir. Comme quoi être socialiste cela veut tout et rien dire. On dit parfois que le centre est le ventre mou de la droite, le socialisme est peut-être le ventre mou de la gauche, qui sait???

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