22 Janvier 2015
Pape:
Je ne considére pas ni ne prétend que les déclarations du Pape sont par définition dépourvues de bon sens et ne méritent pas attention, cancre que je suis, j'avoue que je n'ai gardé que le côté humoristique de sa récente prise de position: " un bon Chrétien ne se comporte pas comme un lapin" (à peu de chose prés), allusion aux familles nombreuses, à la procréation humaine et à la responsabilité.
La chasse est ouverte.. Le lapin! Le lapin! Le lapin!
Je ne suis pas abonné à la presse satirique ou de caricature, mais il y a matière à mon avis.
24 Janvier 2015
Soupape:
Quel humour n'est-ce pas! Quel sens de l'enchaînement!
J'ai fait fonctionné ma soupape politique en début de semaine en déconnectant des actualité médiatiques diverses de ce "domaine". Pourquoi? Je suis content de me poser la question et cela tombe bien, j'ai la réponse. Un élu, sénateur ou député dont je n'ai pas noté ou mémorisé l'attache, PS ou UMP toutefois, il me semble, a donc exprimé une remarque en début de semaine concernant les orientations économiques qu'il jugeait ne pas être à la hauteur. On peut le comprendre, même être en accord, mais ce que je voulais souligner est le côté exaspérant, désespérant, de ce genre de déclaration qui ne sont suivies d'aucun complément plus explicite, plus "programmatique". Si je devais formuler de manière synthétique mon impression, c'est la marque de la superficialité du discours politique habituel.
Malgré ma déconnexion, il était difficile d'échapper à l'occasion d'un JT ou d'infos de diverses sources aux déclaration d'un Nicolas Sarkozy, d'un Jean-Vincent Placé, et j'en passe, qui toutes sur le moment m'inspiraient quelque(s) réaction(s)...Non vraiment, je me lasse de les écouter et de regarder le temps passer.
Je vais tout de même observer ce qui va se passer en Grèce...A l'occasion, j'essaierai d'obtenir confirmation ou infirmation, éventuellement précisions, suite à un journal d'ARTE INFO ou il a été annoncé que la BCE allait intervenir en rachat de dettes d'Etats (confirmé) mais également de dettes privées. J'ai gardé une interrogation suite à cela.
25 janvier 2015
Le "Bruno nouveau" est arrivé?
Pas sûr...
J'ai suivi une partie de l'intervention de Bruno Le Maire ce matin sur Itélé, je dois avouer que certaines parties de son propos ne sont pas sans rappeler ce que j'évoquais plus tôt. Il y a pourtant certains aspects de la personnalité de BLM qui encouragent a oublier l'étiquette et à écouter l'homme ou la personne. Malheureusement, c'est le métier qui veut cela probablement, il semble ne pas échapper à cette diabolique règle de ne dire qu'une partie des choses. Cela m'est apparu flagrant lorsque il a exprimé son reproche à Hollande de ne pas faire ce qu'il fallait pour plonger la France dans l'économie de la mondialisation, comme s'il s'agissait d'aller découvrir les merveilles sous-marines des récifs coraliens. Monsieur Le Maire oublie ou élude tout ce qui fait le lot de la compétition économique et de ses inévitables travers ou implications, le poids de l'automatisation sur l'emploi, la pression sur le coût du travail, les salaires et le pouvoir d'achat, etc. Je ne l'ai pas encore vu prendre les choses de haut et sur le ton de la suffisance invoquer le fait qu'il n'a pas à rentrer dans le détail.
Faudra-t-il que je passe en revue tous ces éléments de contexte économique que je ne considère pas comme des vecteurs de prospérité partagée, sans pour autant avoir l'intention de mettre en cause le principe de la "valeur travail", celui des échanges internationaux, celui de la liberté d'entreprise?
J'ai déjà eu l'occasion de dire qu'il me semblait qu'il appartenait davantage aux politiques de s'expliquer sur le fond, de préciser les objectifs, la méthode, l'art et la manière, les délais de résultats attendus. Je ne peux pas à ce stade ne pas évoquer une fois de plus la responsabilité journalistique quant aux questions qui sont posées.
Pas beau le bio ?
Il y a deux jours, une personne avec qui j'ai échangé quelques mots m'a signalé que l'utilisation de la bouillie bordelaise en fongicide serait dans la ligne de mire de l'UE ???
Aprés quelques recherches sur Internet, il semblerait bien que ce' ne soit pas une mauvaise blague ou une simple rumeur.
Que l'on trouve des reproches à faire à la boullie bordelaise ne semble pas impossible ou incompréhensible, ce que je me demande c'est ce que pourraient être les arguments de comparaison en faveur de quelques fongicides de synthèse dont l'emploi resterait autorisé ???
La liste commune, chime de synthèse ou "naturelle", des critères d'appréciation n'est pas infinie, efficacité bien sûr, nocivité et toxicité pour l'homme et l'environnement, biodégradabilité et délais, résidus de dégradation, coût d'utilisation, bilan carbone de production, pour ce qui me parait le plus évident. Qu'attend on pour effectuer et publier clairement et honnêtement ces comparaisons? On pourrait y ajouter une exploration de la biodynamie, l'homéopathie du végétal, et une confrontation même économique avec les méthodes traditionnelles du "bio".
Même si la bouillie bordelaise doit se décomposer aprés pulvérisation, au contact de l'humidité et du sol, le cuivre, le soufre, le calcium, éléments simples, dont je ne connais pas les caractéristiques chimiques individuelles et d'association, nocivité ou toxicité, ne disparaissent pas, et peuvent présenter suite à des usages réguliers des concentrations plus ou moins importantes que l'on retrouve par exemple dans le bois. Je me souviens avoir rencontré un céramiste qui produisait ses propres émaux à partir de cendres. Il a mis un certain temps à découvrir que le résultat qu'il ne parvenait pas à obtenir avec les sarments de vigne qu'il brulait était une conséquence de la présence en excés de cuivre dans les cendres...C'est un métier potier ou céramiste...
27 janvier 2015
Nom de Zeus !!!
Sans doute la rançon de ma distraction, j'ignorais que l'Allemagne avait prêté 40 milliards d'euros à la Grèce.et la France 30 En soi, cela ne me bouleverse pas, ce qui par contre fait l'objet d'une interrogation de ma part, c'est le taux d'intérêt de 5% attaché à ces crédits. Il est probable que tout cela a été engagé sous des gouvernances dont l'étiquette politique laisse suspecter que le concept de rentabilité financière y prévaut assez facilement sur tout autre concept social ou sociétal. Quoi que l'on puisse avancer sur la responsabilité de la Grèce et de ses gouvernements, en amont des événements que l'on sait, il est clair que ceux qui en patissent ne sont probablement pas les Grecs les plus fortunés et les plus politiquement "coupables".
On peut regretter sur le fond que l'actuelle gouvernance française ne se soit pas offerte spontanément à la révision du taux d'intérêt de 5% à 1%, par exemple. Sur la forme, une exploitation médiatique d'une telle démarche n'aurait pas été sans habileté. Qui sait si quelque commissaire européen ne serait pas intervenu dans ce cas au titre de la concurrence déloyale vis à vis des marchés financiers? J'ironise et grossis le trait.
Je n'ai pas éclaircissement pour le moment s'agissant d'éventuels rachats de dettes privées par la BCE d'après ce que j'ai cru comprendre à l'occasion d'un journal d'ARTE en début de semaine dernière.
J'accueille assez bien le succés de Syriza, avant tout comme une manière de "secouer le cocotier". Pervers que je suis, je n'afficherai un véritable sourire que lorsque j'aurai entendu son petit frère ou sa petite soeur d'Espagne évoquer spontanément la question des distorsions de concurrence en Europe, par exemple dans le secteur maraîcher, distorsions qui opèrent au détriment des petits frères et petites soeurs français.
31 janvier 2015
Clap de fin de mois
J'ai hésité à titrer cet ultime message: "moi pas content". Où le diable ne va-t-il pas se nicher???
Mon psychisme est mon affaire, ce qui va au-delà de ma sphère personnelle concerne ...la télé.
Je suis certain pour m'être imposé de le fixer dans ma mémoire, d'avoir entendu, au lendemain des élections en Grèce, je ne sais plus où j'en conviens, mais à plusieurs reprises, que l'Allemagne avait prêté 40 milliards d'euros à la Grèce et la France 30 milliards. De sources différentes j'ai entendu plus récemment et à plusieurs reprises que le montant des prêts français à la Grèce serait de 42 milliards d'euros.
Je sais où j'ai entendu que le taux d'intérêt de ces prêts était de 5% ce qu'aujourd'hui aucune information n'est venue confirmer ou rectifier et me laisse en quelque sorte avec en suspens dans ma tête comme un nuage de brume.
Je ne vais pas m'en rendre malade, cela n'a aucun rapport avec la question de la liberté d'informer et ce qui se passe autour du projet de renforcer la protection du secret des affaires, mais cela me rend tout de même un peu tristounet.
Allez, la distribution de coups de pied au cul, et autres noms d'oiseaux, ce sera pour une autre fois...de plus...