En parcourant les rayons de son supermarché préféré, le consommateur pense généralement que le choix pléthorique des marques qui lui sont proposées lui garantissent le libre-arbitre sur sa consommation.
Si c'est le cas, il se trompe lourdement car derrière les centaines de marques qui défilent sous ses yeux ne se dissimulent en réalité qu'une dizaine de multinationales :
Agrandissement : Illustration 1
Multinationales qui sévissent dans tous les domaines de la consommation courante : de l'alimentation aux cosmétiques, de l'habillement aux produits ménagers.
La raison d'être d'une multinationale est le profit. Profit maximum pour gaver ses actionnaires qui iraient voir ailleurs si le cours de l'action venait à chuter.
Le consommateur doit alors comprendre que sa santé n'est pas la priorité première de ces multinationales. Il doit de plus réaliser que les droits humains, la sécurité et la santé des personnes exploitées pour fabriquer ces produits ne sont pas non plus prioritaires pour elles, loin s'en faut. Il doit aussi savoir que la viabilité de la planète est peut-être le dernier souci des gens pour qui ne compte que le profit maximum immédiat. Profit maximum immédiat qui ne permettra à ces actionnaires amoraux, dans le meilleur des cas, que de devenir les résidents les plus riches de leur cimetière. Il y a quand même des ambitions plus grandes et plus humaines dans la vie...
Pour n'aborder dans ce billet que le domaine alimentaire, le consommateur devra, pour préserver intacte sa santé dans les grandes surfaces, apprendre à déchiffrer les étiquettes. Il lui faudra aussi apprendre à déjouer les pièges du marketing. Un vrai parcours du combattant vous disais-je.
Pour s'éviter tous ces désagréments, la meilleure solution serait certainement pour lui de se tourner vers le fait-maison. Privilégier ainsi les produits sains, connaître de cette manière l'exacte composition de ses préparations culinaires et, surtout, réduire énormément le budget qu'il consacre à son alimentation. Sans bien évidemment oublier la réduction de déchets que cette pratique entraîne de fait. Sans oublier non plus qu'en consommant ainsi il évite le gaspillage.
C'est bon pour la santé, c'est bon pour les petits producteurs locaux, pour relocaliser la production donc. C'est tout aussi bon pour la planète.
Avant de passer à table, réapprenons à nous souhaiter "Bon Appétit !" et non plus "Bonne Chance !"