Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
La réforme de la politique familiale annoncée jeudi 16 octobre est pire que celle qui avait été annoncée en septembre (voir billet posté le 30 septembre). Elle prévoit la réduction de moitié du congé parental pour les mères de famille - qui risquent d'aller s'inscrire au chômage après un an et demi compte tenu de la situation actuelle de l'emploi - et la remise en cause d'un pilier de la politique de natalité en place depuis la Libération : le principe d'universalité.
Ces mesures sont de nouvelles augmentations d'impôt qui ne disent pas leur nom (la fiscalisation des allocations aurait été plus juste car il va y avoir des effets de seuil).
A défaut de réforme fiscale, on est dans l'improvisation financière. La réforme fiscale est sans cesse évoquée, jamais réalisée.
Remettre en cause une politique de la natalité qui fait figure d'exemple à l'étranger pour tenter de réussir l'examen budgétaire à Bruxelles est un non sens.
La politique de dévaluation interne ébranle le modèle social français.
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