Il relate cette affaire dans «Le piège américain, l'otage de la plus grande entreprise de déstabilisation économique témoigne» (JC Lattès, 2019).
General Electric France a annoncé le 28 mai 2019 la suppression de 1050 emplois sur le site de Belfort, l'ancien site d'Alstom spécialisé dans les turbines à gaz, alors même que General Electric avait promis en 2014 de créer 1000 emplois en rachetant Alstom énergie.
Dans un entretien avec FIGAROVOX, référencé ci-dessous, Frédéric Pierucci indique que bien comprendre cette affaire, il faut analyser ce qu'il nomme la Bérézina industrielle qu'a été en 2014 le démantèlement du groupe Alstom . Celui-ci s'est fait, écrit-il, avec la complicité de l'État français et de certains hauts dirigeants politiques de l'époque. Ceux-ci , au lieu de préserver ce fleuron industriel de la prédation de General Electric, ont préféré céder aux pressions américaines en vendant un des piliers de notre indépendance énergétique. La France avait mis un demi-siècle à le construire et il suscitait l'envie de beaucoup de nos concurrents étrangers.
Nous ne résumerons pas ici l'article de FIGAROVOX, il est très explicite. Indiquons seulement que lors de la vente catastrophique d'Alstom, François Hollande était Président de la république et Emmanuel Macron ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique.
Référence