Cet article est intitulé Flux migratoires, les défis du tarissement . Il présente un point de vue encore controversé, selon lequel les migrations d'origine extra-europénne récentes, provenant principalement du Moyen-Orient et de l'Afrique, sont en voie de tarissement dans la perspective des années 2020 et au delà. Il en conclut que les Etats-Unis, comme les pays européens, seront confronté à une grave crise économique provenant du fait que leurs activités, principalement industrielles mais aussi commerciale qui ces dernières années avaient employés d'importants effectifs de migrants, légaux et illégaux, ne pourront plus à l'avenir compter sur cet apport de main-d'oeuvre bon marché. Ces pays devront donc reconvertir profondément leurs activités productives, en faisant notamment de plus en plus appel aux technologies nouvelles, telles l'informatisation.
L'article ne retiendra pas l'attention par ces conclusions qui sont déjà dans tous les esprits. Il surprendra par contre quand il affirme que dans les prochaines années, les « invasions migratoires » prévues généralement par les hommes politiques et certains démographes des pays dits développés, enregistreront un très net reflux.
On considère généralement que l'immigration provenant des pays dits en transition, notamment africains, ne cessera d'augmenter pour plusieurs facteurs qui paraissent indiscutables. Ils tiennent principalement au réchauffement climatique qui rendra très difficiles les productions agricoles dans les pays d'origine. Ils tiennent également à des héritages religieux et sociologiques qui prohibent les mesures de contrôle de la natalité. L'article ne le dit pas, mais certains islamologues (spécialistes de l'islam, y compris de sa composante politique), affirment non sans raisons semble-t-il, que l'islam se considère comme en guerre avec les pays non islamiques.
Or les têtes pensantes de cette religion ont compris qu'il fallait faire de la natalité abondante (6 à 8 enfants en moyenne par femme) dans les pays d'origine, une arme incontournable dans ce qui est de plus nommé une guerre démographique. Rappelons à cet égard que l'Afrique comme le Moyen-orient sont des pays en grande majorité musulmans. Ils peuvent fournir des recrues abondantes pour les futures guerres de religion.
Concernant l'Europe, à court terme, il est évident que les migrations provenant de réfugiés politiques ou économiques risquent d'augmenter sensiblement. La guerre qui éclaté récemment entre le Maréchal Haftar à l'Est et le président al-Sarraj à l'Ouest entraînera la mise en liberté de circuler les nombreux migrants qui pour le moment sont cantonnés à la demande des Européens dans des camps qui disparaîtront. Leurs effectifs sont d'environ 700.000 à un million de personnes. De même l'annexion prévue de la Cisjordanie par Israël provoquera l'exil de très nombreux arabes ou musulmans vivant actuellement dans ce pays.
Pour résister à ces pressions migratoires, de plus en plus de pays européens seront tentés de refermer encore plus qu'actuellement leurs frontières. Ceci n'empêchera pas une forte augmentation des migrations irrégulières, que les pays visés n'auront pas les moyens d'empêcher en terme de police et de douane.
Ce qui surprend est de constater que les auteurs de l'article du GEAB considèrent ceci comme une trahison par l'Europe de ses valeurs de protection des Droits de l'Homme. Il est probable selon eux que les futures élections Européennes permettront aux partis centristes comme à ceux d'extrême droite d'exiger des actions de contrôle des frontières ou leur renforcement . Ceci entraînerait, selon l'article, une « gigantesque banalisation de l'intolérance ».
Nous considérons pour notre part, comme souvent expliqué ici, que ce sont des forces extérieures à l'Europe qui veulent interdire aux Européens la possibilité de se défendre contre des migrations sauvages. Il s'agit en premier lieu des multinationales financières principalement actives à Wally Strette, mais aussi du Pentagone et plus généralement du complexe militaro-industriel américain.
Plus les pays européens et leurs gouvernement seront affaiblis – ce qu'ils sont déjà considérablement du fait de leur appartenance à une Union européenne américanisée, moins ils seront en mesure de d'opposer à la néocolonialiste américaine. Moins également ils seront tentés de se rapprocher de la Russie et de la Chine pour y trouver de nouvelles perspectives de développement dans un monde multipolaire.