Ces appareils ont la caractéristiques d'avoir coûté au Pentagone environ 1.000 milliards de dollars depuis 10 ans pour le F-35, d'accumuler les défauts de fonctionnement dans une suite sans fin d'accidents et d'incidents. Ils sont cependant déclarés opérationnels par le Pentagone qui en impose l'usage à l'US Air Force malgré les résistances des pilotes. Washington comme l'on sait a obligé des gouvernements alliées à en acquérir et utiliser d'importantes quantités.
Le Japon a été le premier à en être la victime. Le 9 avril 2019 un avion de chasse japonais dernier modèle le F-35A Lighting II s'est écrasé en mer du Japon à l'occasion d'un exercice. Les spécialistes avaient d'ailleurs noté que l'avion avait disparu des écrans radars préalablement, ce qui a beaucoup surpris alors que l'argument de vente du F-35 est la furtivité, c'est-à-dire qu'il ne peut pas être observé par des radars.
La Compagnie aéronautique unifiée russe OAK, qui est un consortium rassemblant les principaux avionneurs russes, a déclaré avoir exporté en 2017 94 appareils. Ceux qui auront le plus de succès dans les prochaines années sont les Su-30/35, MiG-29 et Iak-130. L'on ignore évidemment le budget annuel que la Russie consacre, par l'intermédiaire de l'OAK, à la fabrication et à l'entretien de ces appareils. A priori, l'on ignore également les éventuels incidents provenant de l'usage de ces avions. Si des crash se produisaient dans l'espace aérien international, ils seraient immédiatement connus. Or aucun de ces accidents n'a été signalé ces dernières années. S'ils s'étaient produits dans l'espace aérien russe, ils auraient été plus difficiles à observer de l'extérieur. Cependant avec les satellites militaires dont disposent les Etats-Unis, ils auraient pu difficilement échapper à l'attention.
La compagnie OAK fait indiscutablement partie de ce que l'on peut appeler un CMI russe. Ce dernier est financé par le budget russe. Malgré le relatif secret-défense dont il bénéficie en Russie, et malgré l'inévitable soutien qu'il s'est donné en finançant les activités des hommes politiques russes impliqués dans les programmes de défense, ce CMI n'apparaît pas être aussi scandaleusement gaspilleurs de roubles que son homologue américain.
De même, les différents avions de combat qu'il produit, dont une grande partie est exportée, ne souffrent pas apparemment des vices rédhibitoires du F-35. Si cela était le cas, cela se saurait, malgré l'absence de médias aussi omniprésents que ceux des Etats-Unis.
Il faut se demander pourquoi le CMI russe, si c'est le cas, ne souffre pas des dysfonctionnements à grande échelle caractérisant le CMI américain. Serait-ce la peur d'être déportés en Sibérie, en cas de scandales, qui rendrait ses responsables raisonnables ?
Image SU 35
Sur le CMI américain, voir
https://sputniknews.com/analysis/201903251073515343-f-35-us-politicians/
Sur le F-35 japonais, voir
http://www.centpapiers.com/un-f-35-inaugure-la-saison-de-peche-au-japon/