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Billet de blog 3 novembre 2014

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Prodigieuse métamorphose de la Bolivie

« “La Bolivie change. Evo tient ses promesses ” affirment des affiches dans les rues. Et chacun le constate. Le pays est effectivement un autre pays. Il est très différent de celui que l’on a connu il y a à peine une décennie, lorsqu’il était considéré comme “l’État le plus pauvre d’Amérique latine après Haïti”. » Ignacio Ramonet, président de l'association Mémoire des luttes et ancien directeur du Monde Diplomatique, nous fait partager ses impressions de voyage en Bolivie après la victoire électorale écrasante, en octobre dernier, d'Evo Moralès et de son parti (le Mouvement vers le socialisme, MAS). 

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« “La Bolivie change. Evo tient ses promesses ” affirment des affiches dans les rues. Et chacun le constate. Le pays est effectivement un autre pays. Il est très différent de celui que l’on a connu il y a à peine une décennie, lorsqu’il était considéré comme l’État le plus pauvre d’Amérique latine après Haïti”. » Ignacio Ramonet, président de l'association Mémoire des luttes et ancien directeur du Monde Diplomatique, nous fait partager ses impressions de voyage en Bolivie après la victoire électorale écrasante, en octobre dernier, d'Evo Moralès et de son parti (le Mouvement vers le socialisme, MAS). 

Pour le voyageur que revient en Bolivie après quelques années d’absence, et qui marche doucement dans les rues étroites de La Paz, ville balafrée par des ravins escarpés à presque quatre mille mètres d’altitude, les changements sautent aux yeux : on ne voit plus de mendiants, ni de vendeurs informels qui remplissaient les trottoirs. Les gens s’habillent mieux, ils ont un air plus sain. Et l’aspect général de la capitale apparaît plus soigné, plus propre, avec de multiples espaces verts. On remarque aussi l’essor de la construction. Des dizaines de grands immeubles ont fait leur apparition et les centres commerciaux se sont multipliés ; l’un d’entre eux possède le plus grand complexe de cinéma (18 salles) d’Amérique du Sud.

Mais le plus spectaculaire ce sont les téléphériques urbains d’une extraordinaire technologie [1] futuriste, qui maintiennent au-dessus de la ville un ballet permanent de cabines colorées, élégantes et éthérées comme des bulles de savon. Silencieuses et non polluantes. Deux lignes fonctionnent désormais, la rouge et la jaune ; la troisième, la verte, sera inaugurée dans les prochaines semaines, permettant ainsi la création d’un réseau interconnecté de transport par câble de onze kilomètres, le plus étendu au monde. Cela permettra à des dizaines de milliers d’habitants de La Paz d’économiser en moyenne deux heures de temps de transport par jour.

« La Bolivie change. Evo tient ses promesses » affirment des affiches dans les rues. Et chacun le constate. Le pays est effectivement un autre pays. Il est très différent de celui que l’on a connu il y a à peine une décennie, lorsqu’il était considéré comme « l’Etat le plus pauvre d’Amérique latine après Haïti ». Corrompus et autoritaires pour la plupart, ses gouvernants passaient leur temps à implorer des prêts aux organismes financiers internationaux, aux principales puissances occidentales ou aux organisations humanitaires mondiales. Alors que les grandes entreprises minières étrangères pillaient le sous-sol, en payant à l’État des royalties de misère et en prolongeant la spoliation coloniale.

POUR LIRE LA SUITE DE CET ARTICLE :

http://www.medelu.org/Prodigieuse-metamorphose-de-la

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