Je rassemble ici quelques mots significatifs.
Le mal dont souffre la société est le parasitisme. L'argent de quelques uns suce la richesse produite par ceux qui travaillent. On parle des actionnaires en prétendant que l'argent travaille, que l'argent produit de l'argent. C'est faux. Seuls des travailleurs travaillent, et produisent.
Le parasitisme dont souffre la société n'affaiblit et ne tue pas seulement les hommes, mais aussi la terre, la mer, l'air, les êtres vivants.
Vu sous un angle rationnel et intellectuel, ce phénomène parasitaire massif résulte d'un système appelé capitalisme qui permet l’accaparement privé du capital. Il en est le résumé et l'achèvement.
Il est clair aujourd'hui à toute intelligence que les jours de l'humanité sont comptés. Le capitalisme va périr, les parasites ont déjà infligé à leurs hôtes des dommages mortels. Les poux et les tiques tuent la bête. Mais le risque probable est que l'agonie du capitalisme entraîne celle de l'espèce humaine.
Dès aujourd'hui, les soubresauts du climat créent des incendies qui ravagent des forêts essentielles à la production de l'oxygène de l'air. Dans les grandes villes, des canicules vont provoquer des hécatombes. Envahi par les tonnes de déchets plastiques et autres, le poumon maritime va devenir stérile. Des tempêtes et la montée des eaux détruiront ce qui est bâti sur les rivages, où vivent et travaillent 75% des femmes et des hommes. Les terres sont épuisées, stérilisées et empoisonnées. Poissons, insectes, oiseaux disparaissent.
Qui sont, humainement, les parasites, ceux que l'on rassemble sont le nom de classe dominante ? Qui sont les actionnaires ? Des anonymes pour la plupart, qui ont confié leurs intérêts à des machines, ou a des hommes enmachinés, des "fonds de pension". Ils ne savent rien des désastres qu'ils créent. Collectivement, ils sont un monstre aveugle. Au sommet, toutefois, siègent les multimillionnaires, les milliardaires, les multimilliardaires. La quantité d'argent sur laquelle ils ont posé leurs pattes défie l'imagination. Ce sont les oligarques, les ploutocrates. Leurs immenses fortunes les rend d'autant plus puissants qu'ils sont irresponsables. Eux sont des monstres conscients et cruels. Peu leur chaut de susciter des guerres, et des famines pour accumuler plus encore. Prêts à manigancer la mort de foules humaines, ou de s'en accommoder, pour voler davantage, ils imaginent des moyens d'assurer leur propre survie, dans des citadelles imprenables ou sur des yachts en haute mer...
Que voulons-nous ? En finir avec le parasitisme. La planète Terre n'appartient qu'aux femmes et aux hommes qui créent, travaillent, aiment.
(... à suivre)