Certains, à gauche, ne veulent plus entendre parler du Parti Socialiste, parti de François Hollande, de Carole Delga, de Manuel Valls, de Bernard Cazeneuve... Ils n'en veulent pas dans la NUPES.
Ce n'est pas mon cas. Il me semble qu' Olivier Faure, avec des gens comme Jérôme Guedj, Boris Vallaud, tente de ramener ce parti sur un terrain progressiste.
Mais le choix de Raphael Glucksmann remet tout en cause. Non, ce n'est pas un mouvement "en arrière".
"En arrière" ce serait vers la gauche Hollande. Glucksmann, c'est pire que la gauche de François Hollande.
Celui qui, de 2005 à 2012, a été le conseiller de Saakachvili, satrape ultralibéral de Georgie est un homme de droite de la pire espèce.
Le site LVSL (le vent se lève) rappelle les faits (mais on trouve des éléments dans La Croix, aussi bien que chez Les Inrocks) : pour une confortable somme mensuelle, RG a accompagné un virage ultralibéral digne du Chili de Pinochet, ou de l'Argentine de Javier Milei : suppression du salaire minimum, licenciement de 60 000 fonctionnaires, abaissement considérable de l'impôt sur les sociétés et l’impôt sur les dividendes.
Il ne s'agit pas là d'un simple épisode touristique : RG est à cet époque le compagnon de Madame Eka Zgouladze, vice-ministre de l’Intérieur de Géorgie, laquelle prendra bientôt la nationalité ukrainienne avec le soutien de Porochenko suite à la révolution de Maïdan. Elle occupera alors, en Ukraine, le poste qu'elle occupait en Georgie.
Saakachvili, qui perd les élections en 2012, s'exile alors en Ukraine pour échapper aux procès que lui valent des accusations de corruption.
Glucksmann est un ultra libéral, au service exclusif des intérêts américains.
Pomponné par les médias de droite ("les échos", "l'opinion", etc...) il est devenu un produit qui se vend bien.
Les hiérarques du PS ont cru faire une affaire : pas cher et de bon rapport ? Ils auraient dû mieux regarder le nutriscore !