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Billet de blog 14 septembre 2025

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Quel programme ?

La gauche n'a jamais été mieux définie,

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ni jamais aussi unie, sur un programme : appauvrir les riches, soigner le pays, redresser l'économie.

Sont de gauche les partis qui veulent prélever quelques milliards sur le magot des riches et des ultra riches. Sur les "aides" dont les grandes entreprises se servent pour encaisser des dividendes avant de délocaliser et de jeter leurs ouvriers à la rue.

27 milliards, dans le projet de budget du PS : https://assets.nationbuilder.com/laruchesocialiste/pages/38966/attachments/original/1756820328/PS25_Budget.pdf?1756820328

Sont donc de gauche le PS, le PCF, EELV, l'APRES et Mélenchon ...

Sont de droite, c'est à dire engagés par les ultra riches pour servir leurs intérêts, ceux qui refusent de toucher au magot.

Je lis dans le journal "Le Monde", à propos de la taxe Zucmann  « fétiche pour la gauche, repoussoir pour la droite». Canailles !

Les riches captaient 4% du PIB en 1990, 40% en 2024 ! Cette caste aspire tout le sang du pays. Un "fétiche" c'est une idole, quelque chose qui relève de la superstition. Canailles ...

Le NFP c'est les gens de gauche, ceux qui veulent prendre à ceux qui ont trop, pour soulager la misère et réorganiser la vie sociale et la production dans le pays dans le sens d'un retour à la santé.

Mélenchon partage l'essentiel de ce programme. Certes, il parle plus fort contre le génocide à Gaza. Mais toute la gauche demande l'essentiel : que l'Union Européenne cesse toute "accord" avec Israël. Sur l'Ukraine il souligne une responsabilité occidentale. Mais toute la gauche exige le respect du droit international.

Mélenchon dit que le NFP n'existe plus, qu'on l'a trahi. Il dit du PS qu'il trahit, parlant des Verts il dit "l'écologie venimeuse" ! La bave aux lèvres... Il divise sans raison, pour diviser, poursuivant un projet dérisoire de candidature présidentielle solitaire... et d'un quatrième échec...

Il "reproche" au PS de parler avec les gouvernements macroniens ! Mais la politique, c'est de parler. On ne peut jamais reprocher à quelqu'un de parler avec quelqu'un !

Cela me fait revenir en mémoire un souvenir de jeunesse. Devant moi (dans la cours du "87", local de l'OCI) quelqu'un dit « On ne parle pas avec les fachos, on cogne ! » à cette fière déclaration, Claude Chisserey répond calmement « ça dépend, parfois on discute, parfois on cogne ». Les responsables syndicaux passent leur temps à parler avec l'ennemi de classe. Le PS a tout à fait raison de rencontrer les dirigeants du pays.

Le PS veut prendre 27 milliards aux riches, Macron et le Pen préfèrent crever que de leur prendre trois sous.

La messe est dite.

Mais on peut parler !  De quoi ? Du remboursement des sièges pour paraplégiques, de la pluie et du beau temps, des jours de congés, pourquoi pas ?

Faut-il voter contre le budget de Lecornu ? Certainement. Faut-il censurer le gouvernement ? Cela dépend. Les partis du NFP doivent en discuter fraternellement. Ce n'est pas une question de principe, c'est une question de stratégie.

En refusant de parler, non avec Lecornu, mais avec les partis du NFP, Mélenchon fait le jeu de l'extrême-droite. Oui ! Ce n'est pas une exagération. Son ambition solitaire, aussi folle que dérisoire pave la venue au pouvoir des pires.

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