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Billet de blog 4 octobre 2016

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Et si nous observions les multinationales ?

Basta a lancé en 2013 l’Observatoire des multinationales parce que « l’information sur les pratiques et les impacts des grandes entreprises multinationales est trop importante pour être laissée aux services de communication de ces mêmes entreprises ».

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Je vous avais déjà parlé du site Bastamag en décembre 2015 dans l'article « Métissons le social et l'écologie avec le site Basta ! ». Basta a lancé en 2013 «  l’Observatoire des multinationales ». Pourquoi ? « Parce que l’information sur les pratiques et les impacts des grandes entreprises multinationales est trop importante pour être laissée aux services de communication de ces mêmes entreprises ».

En 2014, un article évoque la prime de 508 458 euros pour le patron d’Unilever et « sa contribution à la  "performance" du groupe en termes de "développement durable". Unilever, vous vous rappelez ? Le groupe qui a fermé l'usine des Fralib en 2010. Les salariés ont depuis créé une coopérative à la suite d'une longue lutte contre cette multinationale : elle s'appelle Scop-Ti !

Basta appelle à soutenir l’Observatoire des multinationales car beaucoup de « médias sont contrôlés directement ou indirectement par les grandes entreprises, ou en dépendent pour leurs revenus publicitaires ».

En mai dernier, l’Observatoire des multinationales a publié avec le soutien de la Fondation France Libertés (qui œuvre notamment pour le droit fondamental d'accès à l'eau pour tous) le rapport : « Eau et industries extractives : la responsabilité des multinationales ».  Ce rapport explique que « les développements récents dans le secteur extractif, comme les hydrocarbures non conventionnels (gaz de schiste, sables bitumineux…), présentent des risques significativement accrus pour les ressources en eau. »

L'article « l’éducation nationale, champ de bataille entre logiciels libres et multinationales de l’informatique », pose la question « comment libérer l’informatique scolaire de l’emprise commerciale ? » et parle du contrat signé entre le ministère de l’éducation nationale et la multinationale Microsoft en donnant la parole aux partisans du logiciel libre comme cette enseignante de la commune de Mions qui « assume pleinement le choix des quatre groupes scolaires de la commune d’avoir lâché Microsoft, et son système d’exploitation Windows, pour un logiciel libre ». Et vous ? A Mions ils ont choisi Edubuntu !

http://multinationales.org

Illustration 1
Observatoire des multinationales

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