Chaque jour, trois titres dans des styles musicaux variés. Bonne écoute cher.e.s confiné.e.s ! Aujourd'hui, le chanteur burundais J.P. Bimeni & The Black Belts, le saxophoniste et compositeur Pharoah Sanders, puis la chanteuse Camille.
Le saxophoniste et compositeur américain Pharoah Sanders est connu pour avoir joué en 1965 dans le groupe de John Coltrane et a depuis publié plus d'une trentaine d'albums en solo. Pionnier du Free Jazz (Non ne cliquez pas sur ce lien ni sur celui-ci 😉), il peut également jouer des standards de jazz (à l'instar de son mentor Coltrane pour cet album), comme cette belle ballade (Oui, cliquez sur ce lien 😉). Pharoah Sanders cultive un intérêt particulier pour les musiques du monde et a participé à de nombreuses rencontres comme celle-ci avec une musicienne japonaise de Koto ou avec ce joueur de sitar, mais aussi avec les précurseurs américains du rap et activistes The Last Poets. Sanders s'intéresse aussi aux styles de musique du continent africain : il a enregistré un album avec des gnawas marocains ou joué du Highlife en compagnie du grand percussionniste nigérian Babatunde Olatunji car ses racines sont en Afrique; vous connaissez la Kora ? Et sur ce titre, vous entendrez un musicien jouant du Sarod (instrument de musique à cordes pincées apparu au xixe siècle au nord de l'Inde) tandis que Pharoah Sanders joue avec un instrument à anche double créé par l’artisan espagnol Lorenzo Sancho. Maintenant, on part justement en Inde grace à ce titre de l'album "Save the children" sorti en 1998 avec notamment comme musiciens les maîtres indiens des percussions que sont Zakir Hussain et Trilok Gurtu :