SportsLeaks explique être « une plate-forme sécurisée de dépôt de données, dédiée aux lanceurs d'alerte dans le monde du sport et elle permet d'envoyer des informations et des fichiers qui pourront être exploités par des journalistes d'investigation. » C'est parce que l’équipe à l’initiative de ce site avait « déjà reçu des données ("leaks") en provenance de nombreux lanceurs d’alerte » qu'ils ont créé Sportleaks afin de protéger leurs sources explique le site Bastamag. Et dans l'équipe de SportsLeaks « on trouve notamment Hajo Seppelt, journaliste sportif pour la chaîne de télévision allemande ARD, qui a révélé dans un documentaire le dopage systématique en Russie ».
WildLeaks se présente comme « la première initiative mondiale de dénonciation des crimes contre la faune et des forêts ». Les information reçues sur la plate-forme concernent par exemple « des opérations de chasse au lion et au léopard en Afrique du Sud, de trafic de chimpanzés au Libéria, de pêche illégale en Alaska » explique Andrea Costra, le fondateur de WildLeaks à la revue Terraeco en 2014 (Relire mon article "Bye-bye Terra Eco !" de mai dernier). Et en mai dernier, ils ont publié des vidéos cruelles de chasse illégale en Tanzanie lors d'an safari. Et « le site utilise un système informatique de cryptage pour préserver l'identité de ses informateurs » rapporte le site 20 Minutes.
Lancé en janvier 2015, la plate-forme AfriLeaks « veut encourager le journalisme d’investigation pour dénoncer la corruption ainsi que les violations des droits humains généralisés » en Afrique. « Le site donne la possibilité aux internautes du continent africain de publier des documents ou d'entrer en relation directe, en toute confidentialité » avec dix-neuf groupes de presse africains explique RFI. « l’urgence consiste parfois à offrir aux informateurs la possibilité de dénoncer des faits graves sans risquer leur vie » explique l'ONG CCFD-Terre Solidaire qui a publié en 2015 un dossier spécial sur la protection des lanceurs d’alerte.
« La corruption qui est un fléau en Afrique, pourra-t-elle reculer grâce à cette plate-forme ? » demande le site afrik.com : affaire à suivre…

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