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Billet de blog 13 janvier 2018

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KONGO BOLOLO : L'AMER PATRIE (28)

Recouvrant le pagne tel une jupe, sa hauteur est inversement proportionnelle à l’intensité du désir que la femme souhaite provoquer chez l’homme ; c’est avec cette arme de séduction massive que la connaisseuse déploie tout le spectre de son art.

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Au croisement de l’avenue de Brazzaville et de balabala bia mbila reprit notre orateur,  Ndumba attendit ses deux amies habillées de pagne ; deux sœurs jumelles en uniforme : même tissu, même taille, même démarche chaloupée, même grâce dans le nouement et dénouement du surpagne au bout de même nombre de pas ; mais l’œil avisé du connaisseur que je devenais distingua une nuance : le nœud. La fille de gauche présentait un nœud simple s’épanouissant en queue de paon faisant la roue, l’autre arborait un nœud double se terminant par un labelle d’orchidée.  L’une  portait son nœud à gauche, l’autre à droite ; tandis que mes prunelles frappées du risque d’un strabisme divergent tentaient vainement  de comparer ces deux esthétiques, les trois post-adolescentes tournèrent à gauche.  Taillées dans la masse sur le grand portail, des bêtes terrifiantes aux yeux exorbités surplombent d’immenses gueules  d’où s’échappent de gigantesques crocs ; dans l’église  le sol est couvert de tomettes rouges alternant avec des noires, les vitraux portent une fresque de gens pendus par la langue ; sur un piédestal près du bénitier, la Vierge offre son enfant au monde. Selon une persistante rumeur persiflante, il s’agirait plutôt de Marie Madeleine la maîtresse de Jésus et de leur rejeton ; mais laissons-là ces élucubrations, et revenons à notre propos. L’office avait déjà commencé quand nous arrivâmes  à Saint Pierre Claver. Je m’installai côté homme sur la rive  gauche  de l’allée centrale à l’antépénultième rang tandis que mes compagnes trouvèrent des places  devant, juste derrière le banc des Blanches situé au plus près de Dieu. La messe se déroulait sans moi : j’imaginais sortant de sa salle de bains, Ndumba portant un pagne en paréo avec nœud coulant posé avec grâce sur l’épaule droite, des gouttes d’eau perlant sur sa peau luisante. Que je tirasse le bon bout, et me voici transporté au Paradis, ou peut-être en Enfer ! Je la vis ensuite dans ma rêverie vêtue d’un pagne noué sur la nuque et tombant en robe de chambre ruisselant sur son corps telle une houppelande soulignant au passage sans insister ses formes féminines, puis en chemise de nuit ou peignoir son pagne se décorant  d’un nœud papillon niché au creux du diable (entre les deux seins), ou sous son aisselle. Le nœud sous-aisselle n’en est pas un à proprement parler, c’est plutôt un repli quelque peu accentué, un ourlet un peu rembourré. Maintenu, presque suspendu entre bras gauche et flanc, c’est le plus précaire de tous : que la femme lève son membre sous le coup de la surprise,  par inadvertance ou coquetterie, la voilà prise ; le nœud se défera inexorablement : aussi est-il celui de l’intimité, d’avant ou d’après le coucher,  la douche ou le bain car dessous, il n’y a rien ; ou plutôt tout : Paradis ou Enfer sauf si un sous-pagne y vient jouer le rôle de rideau d’un théâtre intime ; épaules nues, seins appétissants ; dessous, rien ou quelques fils de la Vierge chiffonnés par une longue nuit d’amour.  L’afflux des communiantes se dirigeant vers l’autel me remit les pieds sur terre.  Après tout le monde, une femme se leva juste devant moi. Le pas lent, la hanche ondulante, toute soumise à son Seigneur, elle avançait pour l’accueillir. J’admirai, allant à pas comptés à la queue d’une file indienne, cette dame  enveloppée dans un très beau « Mon- mari-capable ». Vers Dieu, elle marchait mains jointes sur le cœur toute offerte à son dieu ; -- Dieu d’amour, ou dieu de l’amour ?...--  je la contemplai de dos à l’aller, de face au retour ; le bord  descendant de son pagne  lui caressait le gros orteil gauche à l’ongle verni d’un rouge coruscant tranchant avec le noir ébène de ses nu-pieds : un pas bord interne, un autre bord externe ; on eût dit de délicats baisers ; bisou à gauche, bisou à droite ; parfois ô bonheur suprême, comme une pelle, la pointe du pagne semblait, de sensualité, enrober le doigt. Dieu vous damne si après pareil spectacle, vous ne devenez chrétien !...        

Le camion se cabra, se tordit hurlant de douleur, tangua violemment balançant bardas et valises par-dessus les passagers, puis finit par se tirer d’affaire ; le soleil était à mi-course depuis midi.‘’ Paris-Village ! cria le boy-chauffeur ’’. Voici Paris-Village : ni tour Eiffel, ni arc de triomphe ; nul musée du Louvre, nul Pigalle ; pas de  Seine, pas de  Montmartre ; point de place de La Bastille ou de La Concorde; encore moins de Champs Elysées mais une chaussée  se transformant en patinoire par temps de pluie ; Paris-Village, deux cents âmes environ. Pourquoi Paris ?... allez savoir : on a le Paris de ses rêves, le Paris qu’on peut. Quand tout se calma, s’adressant à l’orateur l’adolescente source de cet exposé sur l’érotique du pagne s’étonna :

–  Ciel ! Vous voyez tout ça ?

– Et bien de choses encore Mademoiselle, répondit l’homme de Butazaab.   

Ite missa est : tout le monde sortit  de l’église sans se bousculer. Le soleil brillait, la caféière  toute proche embaumait de ses fleurs, et enivrait les imaginations.  Là, sur ce vaste parvis  sous l’œil  bienveillant de saint Pierre Claver, s’étalait  devant moi, pour moi seul en ce jour de grâce par excellence, tout l’éventail de l’art du port  du pagne et toute la palette des splendeurs de l’érotique de ce vêtement. Dispersées en petits comités unis par amitié ou inimitié, les femmes s’étaient répandues sur toute la place disponible. C’était la fête du surpagne, pièce d’étoffe moins large mais de même  longueur et taillée dans le même tissu que le pagne. La femme porte le surpagne qui la porte : c’est afin de susciter un désir fifactif chez l’homme qu’elle le met. Classiquement le bord descendant est vertical, et le nœud  se place sur la crête iliaque gauche ; mais je remarquai que de temps à autre certaines femmes l’avaient à droite afin de marquer leur différence.  Recouvrant le pagne tel une jupe, sa hauteur est inversement proportionnelle à l’intensité du désir que la femme souhaite provoquer chez l’homme ; c’est avec cette arme de séduction massive que la connaisseuse déploie tout le spectre de son art. Simple ou non, le nœud du surpagne parait toujours fragile, toujours prêt à se défaire à chaque pas comme par délitement subtil  de l’invisible  mortier qui le tient. Déployée en éventail depuis la hanche, la pièce tient par un nœud instable que la femme fait et défait tous les trois ou quatre pas, chacune selon son style mais à chaque mouvement de la jambe le nœud est prêt à se défaire, défection vivement espérée par l’homme, suggérée par la femme, mais ne devenant point défaite car n’arrivant jamais sauf en cas d’intimité  quand l’intéressée laisse apercevoir,  entrevoir, puis voir, et enfin découvrir le sous-pagne tabernacle protégeant l’hostie, instrument de communion.  À ce bal de formes  et de couleurs le nœud du surpagne tenait la vedette qu’il fût papillon, de cravate d’avocat ou de prêtre, plat ou en boule, simple ou double ; nœud par évagination du bord supérieur pour former un ourlet ou un boudin, nœud fin placé juste à deux travers de main de l’extrémité du surpagne, simple repli-ceinture dont les largeur et épaisseur conditionnent la plus ou moins grande obliquité du bord descendant, partout sur le corps de ces femmes le nœud du surpagne était à l’honneur. Ces chrétiennes allaient d’un groupe à l’autre devisant agréablement. Des yeux je suivis  l’une d’elle sans raison évidente, peut-être parce que sans surpagne elle dénotait ; je n’eus pas à le regretter. Ô mes amis, mes très chers frères je vis un de ces nœuds, une vraie merveille.  Fragile, précaire, toujours moribond mais jamais mort, ce nœud ravageur agrippé en éventail à l’épine iliaque postéro-supérieure libérait un drapé qui à chaque pas exposait son revers tel un clin d’œil, une invite à des voyages  imaginaires ;  sa lisière était médiane verticale de la fesse, la cuisse, la jambe et le talon droits ; une vraie esquisse pour étudiant des beaux-arts. Elle avait seize ans, et moi vingt : trop vieux. Je dirigeai donc ailleurs mon regard qui glissa des nœuds en marguerite  à ceux en fuseau ou torsades. Telles les ailes  à demi-fléchies d’une aigrette, tenant les deux bouts de son surpagne, les bras d’une certaine Luisa ainsi qu’on l’avait nommée, se déplièrent comme pour un envol vers l’empyrée en s’écartant du corps on eût dit deux battants de porte ouvrant sur... un mur : le pagne. La dame rejoignait  son homme, un lieutenant de Lopango.  En ce jour de Pentecôte, j’eus le loisir de distinguer différents types de surpagne : celui plein d’affectation  que porte l’adolescente en mue vers la jeune femme, le surpagne de la dame encore jeune  sûre de son pouvoir de séduction mais déjà en transit vers la personne mûre, et enfin celui de cette dernière qui pleine d’expérience et tel un soleil couchant jetait son ultime  gerbe de couleurs. Chez les jouvencelles il s’agissait souvent de surpagne ras-les-fesses avec posé sur la hanche gauche un nœud s’épanouissant en fleur de marguerite. Porté en paréo il apparaissait mouchoir de tête plié en triangle et pointant vers la malléole externe de près, et de loin jupe avec couture apparente en biais, ou jupe-porte-feuille de facture quelque peu tarabiscotée.  Ne couvrant qu’un pagne sans sous-pagne, ce vêtement est l’apanage des filles désirant éprouver leur pouvoir de séduction ; les jeunes femmes sûres  de leur charme  et maîtresses de leur art portaient le surpagne esthétique s’arrêtant à mi-cuisse, et dont l’effet érotique était majoré par un artifice, la présence d’un bourrelet plus ou moins discret s’allongeant sur le bord supérieur du pagne, et caressant la chute des reins. Cette ceinture appelée zikida mobomi mabala (collier des perles destructeur des ménages) est recouverte d’un surpagne maléfique, ravageur.  Amplificateur des suggestions et images suscitées par les mouvements du pagne, zikida mobomi mabala est un véritable fléau  capable de vous faire oublier ô chers frères, que vous êtes marié et père d’un adolescent !

- Quel est selon vous, le plus érotique du pagne et du surpagne ? ... du nœud droit, gauche, antérieur ou postérieur ? lui demandai-je.    

– Bien que j’en ai une vague idée  disons plutôt un pressentiment de la réponse, votre question me laisse encore perplexe : mais pas de panique, depuis un an j’étudie sérieusement le problème. Couvert par le pagne et le surpagne, le sous-pagne devient de plus en plus rare face à l’invasion de la culotte, voire du slip. II a totalement disparu chez l’adolescente, mais résiste encore vaillamment auprès des jeunes dames, et triomphe dans la lingerie de la femme mûre. Longueur, un tour et demi de taille pour le pagne et le surpagne, un seul pour le sous-pagne ; hauteur : crête iliaque malléole externe pour le pagne, le tiers  quant au  surpagne, le quart en ce qui concerne le sous-pagne : en vérité mes frères, c’est le plus court chemin pour atteindre le Ciel, le septième. Il est ordinairement maintenu en place par un ruban d’étoffe se terminant par un nœud coulant clef ouvrant devant vos yeux ébahis voire éblouis, les portes de l’au-delà. Parfois, dernier caprice féminin, il vous faudra à coups d’ongles ou de dents, franchir un dernier obstacle : un arachnéen voile de pudeur. Ô mon dieu, pourquoi tant de sortilège ?  Certains connaisseurs en la matière ont avancé l’idée qu’on ne devait approcher le divin  que tel un homme amoureux  le ferait d’une femme aimée : la relation au sacré  apparaît alors dans son essence telle une relation érotique ; à moins qu’en  l’inverse réside la vérité ainsi que nous le matérialise le voile : dévoiler une femme ne peut se faire qu’en un lieu approprié et après un rituel consacré ; sinon, celle-ci se sent profanée ; aussi ce sera toujours avec religiosité  que nous évoquerons l’érotisme du pagne car vous serez d’accord avec moi chers amis  bien chers frères, que du point de l’érotisme, le pagne remporte la manche haut la main tant devant le pantalon que la robe ou la jupe !  

– Et la matinée  alors ?...  interrogea une voix de femme.    

– Ah, la matinée!  Nous en parlerons une autre fois car voici Nouveau- Zulabot avec ses palmiers, ses maisons en pisé, et brique sucre, sa pente abrupte virant à presque quatre-vingt-dix degrés ; pour vous l’équipée continue, quant à moi, je descends ici.  – Tu as toute ma gratitude  mon frère, dit quelqu’un au troisième rang  en embrassant chaleureusement l’homme de Butazaab. Grâce à toi, plus jamais je ne regarderai le pagne que sous ce nouvel éclairage.  

– Au revoir chères amies, au revoir chers frères, et bon voyage !

Il descendit. Il était près de dix-sept heures. La forêt étranglait la route. Bondowé qui avait grelotté au contact de l’abondante rosée matinale, se mit à frissonner lors des fréquents bains de pieds dans les trous d’eau jalonnant  notre chemin. De colère ou de rage, il tremblait et à chaque secousse se désossait un peu plus mais l’équanime Kaaba réparait en sifflotant. Bref crépuscule. La nuit s’installant peu après  estompa rapidement le jour. Le moteur de notre camion se mit à chauffer puis à fumer : fuite du radiateur. Non loin d’un pont, on s’arrêta ;  aidé du boy-chauffeur qui l’éclairait avec une torche électrique, notre pilote devenant  mécanicien se mit à desserrer un à un les écrous puis déposa l’organe malade, l’examina, localisa le point de fuite qu’il colmata grâce à une pince, ensuite remonta le tout, in fine emplit d’eau le radiateur, et nous démarrâmes dans la nuit noire.  Déguisé en valet de pied, le boy-chauffeur courait devant éclairant de sa lampe la route sinueuse et truffée d’ornières. La chaussée redevenue praticable permit au garçon de regagner sa place au-dessus des fûts de gazole entre valises et régimes de bananes. Malgré les longs gémissements de la carcasse de sa guimbarde et le tonitruant râle du moteur, le chauffeur distingua  un bruit insolite ; il s’arrêta : bercé par le tangage de Bondowé, son second s’était assoupi, d’où sa chute.  Il était vingt-et-une heures environ. Le moteur s’était remis à chauffer, puis à fumer. Arrivé dans le village de Nagak endormi depuis une bonne heure, on réveilla un regrattier haricotier de surcroît qui nous vendit des  cigarettes à l’unité ; après les avoir débarrassées de leurs filtres, elles furent émiettées dans le radiateur. Finalement tout le paquet y passa : bonne affaire pour notre marchand. Alors que recommençaient les réparations, je laissai affleurer mon inquiétude :  

- J’espère que vous arriverez à nous tirer d’affaire, monsieur Kaaba ?  

- Je le ferai puisque je le veux, Madame ; répondit le chauffeur-mécanicien. L’espoir n’est qu’une perte de temps et d’énergie. Concentrons plutôt nos forces à résoudre le problème !  

- Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir répliquai-je.  

– Je soutiendrai moi avança la dame mûre adversaire du pantalon, la proposition inverse : tant qu’il y a de l’espoir, il y a de la vie.    

- Ne craignez-vous pas Madame, que l’espoir ne soit  qu’une fuite en avant autrement dit une capitulation sans condition devant les aspérités de la vie que seule la volonté inébranlable permet de surmonter ? interrogea Kaaba.  

– S’il ne guérit point des blessures que nous inflige la vie, il n’en demeure pas moins vrai jeune homme, qu’il en adouci grandement les douleurs.

– Ceci est fort possible Madame, mais en ce qui me concerne, il me désarme au lieu de me bronzer contre l’adversité !  

– Que vaut monsieur Kaaba, repris-je, une volonté non sous-tendue  par un espoir de réussite ? La sentinelle à qui son lieutenant dit : ‘’ Tu resteras ici afin de retarder l’avance ennemie et nous permettre d’organiser une contre-offensive’’  ne sait si elle vaincra, quand bien même elle en aurait la volonté ; mais elle espère que sa mort éventuelle ne serait pas vaine : alors elle se battra jusqu’à sa dernière goutte de sang. À supposer que le soldat pense son sacrifice inutile voire stupide aux yeux des survivants, il jettera son arme et déguerpira dès que l’ennemi aura paru. L’espoir est donc un puissant levier auxiliaire de la volonté. Ce n’est que déifié qu’il entrave la volonté et obscurcit la lucidité.    

– Pourquoi t’acharner contre ce radiateur si tu ne nourris pas le secret espoir de le réparer ? reprit la dame mûre de tout à l’heure. L’espoir n’est pas le refus de la réalité, mais son dépassement, le cheminement lucide d’ici à là-bas. Vivre d’espoir, oui ! Ne vivre que d’espoir, non !

– Espoir, auxiliaire ou maître ? Question abstruse pour moi : je suis une volonté émancipée de tout espoir car le grave danger de faire de celui-ci une berceuse génératrice d’illusions est sinon constant, pour le moins très fréquent. Pour ce qui me concerne ce soir j’ai, par ma seule volonté en mobilisant toute ma science en mécanique et quelques astuces acquises par expérience, fini et réussi sans rien espérer.

Kaaba avait  remonté le tout, et de nouveau rempli le radiateur. Cette technique permit de luter tous les points de fuite aussi, sans encombre arriva-t-il  à Mokeko peu après  minuit. Voici une utilisation du tabac que nul, Nicot compris, n’avait prévue. » 

(La suite, prochainement)

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