« Un mal qui répand la terreur
Mal que le ciel dans sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste, (puisqu’il faut l’appeler par son nom),
Capable d’enrichir en un jour l’Archéron
Faisait aux animaux la guerre.
Ils n’en mouraient pas tous, mais tous étaient frappés »
De nos jours le mot d’ordre officiel « d’immigration choisie/immigration subie » n’a plus les honneurs de l’actualité politico-médiatique, aussi d’aucuns s’alarment-ils de voir l’AFD envoyer pus de quatre-vingt-dix députés à la chambre basse de la République fédérale allemande.
-Mais, que fit le gouvernement ?... se demandent les uns.
-Alors qu’il accordait larga manu la citoyenneté aux descendants allemands d’émigrés en Russie depuis le XVIIe siècle, il la refusa à Gerson LIEBL petit-fils du docteur Fritz LIEBL aryen pur-sang, Bavarois de Siraubing qui avait eu la mauvaise idée d’épouser Edith AJAVON KOKOE togolaise sujette allemande de noble extraction mais négresse pour le malheur de sa descendance. C’était le bon vieux temps de L’IMMIGRATION CHOISIE ; puis vint le temps des Syriens et autres fuyant la guerre ou la misère, et souhaitant un peu de repos et de répit dans leur malheur.
-Mais, que fait le gouvernement ?... reprennent les premiers.
-Il les accueille à bras ouverts mais le sort avait été jeté : semez une graine, elle germera pourvu qu’elle soit arrosée d’eau de pluie ou du robinet, répliquent leurs interlocuteurs.
Selon un sondage, les Hongrois détestaient les Pirèzes à 59% en 2006, et 68% en 2007 ; c’était aux temps bénis de la triomphale IMMIGRATION CHOISIE, donc bien avant la vague des réfugiés arrivant en Europe de l’ouest. Les Pirèzes étaient accusés d’être responsables de la vie chère, du chômage, de la fin de la gratuité des soins médicaux, etc. Le plus pathétique dans cette histoire relatée par Le Courrier international est que la minorité pirèze était pure fiction inventée par l’institut de sondage TA’RKI souhaitant tester l’hospitalité des Hongrois ; mais voici que longtemps après ce canular, arrivent des refugiés du Moyen Orient.
-Mais, que fait le gouvernement?...interrogent certains.
-Il écoute le peuple; répondent ceux qui savent.