Jean-Pierre Lavaud (avatar)

Jean-Pierre Lavaud

Sociologue

Abonné·e de Mediapart

120 Billets

0 Édition

Billet de blog 8 décembre 2016

Jean-Pierre Lavaud (avatar)

Jean-Pierre Lavaud

Sociologue

Abonné·e de Mediapart

Le système carcéral à Cuba

L’option radicale vers laquelle s’est orienté Fidel Castro après la prise du pouvoir, notamment l’instauration de la peine de mort, faisait partie de sa démarche pour réaliser un bouleversement profond de la société et de l’État. L’opposition entre anti-communistes et pro-communistes se fait jour au sein des révolutionnaires, dès le début de l’année 1959, comme un obstacle insurmontable.

Jean-Pierre Lavaud (avatar)

Jean-Pierre Lavaud

Sociologue

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

L’intérêt suscité par le billet intitulé Cuba : les héros authentiques rédigé par Elisabeth Burgos me conduit à rappeler deux de ses contributions préalables à l’histoire de la révolution cubaine, qui se complètent l’une l’autre, publiées dans la revue électronique Mundo nuevo Nuevos Mundos.

La première a été présentée lors de la seconde Journée d'Histoire des Sensibilités organisée par l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), le 10 mars 2005.

Plantados jusqu’à la liberté : le corps comme territoire de résistance et d’affirmation de l’intégrité face au système carcéral à Cuba

https://nuevomundo.revues.org/873     

 « Dès le commencement du processus révolutionnaire à Cuba, (1959) un mouvement d’opposition, issu des rangs même des guérillas castristes (dans leur grande majorité d’origine paysanne),  auquel vont participer plusieurs milliers d’hommes, embrase la plupart des provinces : il va s’éteindre, avec l’extermination des dernières poches de résistance en  1966 ».

Plan de l’article

Introduction

La violence politique et le mythe révolutionnaire

Cuba et l’anticommunisme

La violence fratricide

La prison et le corps comme unique arme contre l’anéantissement

Système carcéral - Condamner et punir

Illustration 1
Hubert Matos et Elisabeth Burgos

La seconde  a été lue au Colloque international « La réinvention du politique à Cuba : mémoire collective, société civile et dissidence », organisé par le Centre d’Études et de Recherches internationales (CERI) avec le soutien de l’association Encuentro de la Cultura cubana (Paris, 2-3 juillet 2007).

https://nuevomundo.revues.org/49612

Condamner et punir : le système pénitencier cubain  

« La stabilité d’un régime instauré depuis bientôt cinquante ans ne serait pas concevable sans ce système hautement sophistiqué de contrôle et de répression-punition tel qu’il existe aujourd’hui à Cuba ».

Plan de l’article

Le système carcéral

La peine capitale comme méthode de gouvernement

Communistes et anti-communistes : deux versions irréconciliables de la révolution

Condamner et punir

Lieux de punition

Le corps comme garant de l’intégrité morale : les « plantados » comme paradigme de liberté

La Cabaña, le quartier général de « Che » Guevara

El Penal, la prison de l’île des Pins

L’institution de l’oppression

L’ « idéal de groupe »

Situation actuelle

Conclusion

Voir aussi le documentaire sur les camps de redressement des homosexuelsde Nestor Almendros et Orlando Jimenez  Leal, « Conducta impropia » (Mauvaise conduite), filmé en 1983.

https://www.youtube.com/watch?v=Cn4i17dKm70

À l’entrée du camp, il y avait un portique qui affichait la formule : “El trabajo los hará libres”, (Le travail les rendra libres) calqué sur le célèbre Arbeit macht frei de l’entrée du camp d’extermination nazi d’Auschwitz.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.