L’intérêt suscité par le billet intitulé Cuba : les héros authentiques rédigé par Elisabeth Burgos me conduit à rappeler deux de ses contributions préalables à l’histoire de la révolution cubaine, qui se complètent l’une l’autre, publiées dans la revue électronique Mundo nuevo Nuevos Mundos.
La première a été présentée lors de la seconde Journée d'Histoire des Sensibilités organisée par l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), le 10 mars 2005.
Plantados jusqu’à la liberté : le corps comme territoire de résistance et d’affirmation de l’intégrité face au système carcéral à Cuba
https://nuevomundo.revues.org/873
« Dès le commencement du processus révolutionnaire à Cuba, (1959) un mouvement d’opposition, issu des rangs même des guérillas castristes (dans leur grande majorité d’origine paysanne), auquel vont participer plusieurs milliers d’hommes, embrase la plupart des provinces : il va s’éteindre, avec l’extermination des dernières poches de résistance en 1966 ».
Plan de l’article
La violence politique et le mythe révolutionnaire
La prison et le corps comme unique arme contre l’anéantissement
Système carcéral - Condamner et punir

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La seconde a été lue au Colloque international « La réinvention du politique à Cuba : mémoire collective, société civile et dissidence », organisé par le Centre d’Études et de Recherches internationales (CERI) avec le soutien de l’association Encuentro de la Cultura cubana (Paris, 2-3 juillet 2007).
https://nuevomundo.revues.org/49612
Condamner et punir : le système pénitencier cubain
« La stabilité d’un régime instauré depuis bientôt cinquante ans ne serait pas concevable sans ce système hautement sophistiqué de contrôle et de répression-punition tel qu’il existe aujourd’hui à Cuba ».
Plan de l’article
La peine capitale comme méthode de gouvernement
Communistes et anti-communistes : deux versions irréconciliables de la révolution
Le corps comme garant de l’intégrité morale : les « plantados » comme paradigme de liberté
La Cabaña, le quartier général de « Che » Guevara
El Penal, la prison de l’île des Pins
Voir aussi le documentaire sur les camps de redressement des homosexuelsde Nestor Almendros et Orlando Jimenez Leal, « Conducta impropia » (Mauvaise conduite), filmé en 1983.
https://www.youtube.com/watch?v=Cn4i17dKm70
À l’entrée du camp, il y avait un portique qui affichait la formule : “El trabajo los hará libres”, (Le travail les rendra libres) calqué sur le célèbre Arbeit macht frei de l’entrée du camp d’extermination nazi d’Auschwitz.