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Billet de blog 23 mars 2018

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Travestir les hommes en femme pour les punir : les hommes boliviens déguisés en chola

Trois cas de dirigeants boliviens déguisés en femme par leurs adversaires pour les écarter de postes de responsabilité ou pour sanctionner leurs agissements.

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Le maire de Caquiaviri

Le 8 décembre 2015, le maire de Caquiaviri, une municipalité de près de 15 000 habitants située sur le haut plateau du département de La Paz, a été condamné à déambuler habillé en femme sur la place publique du bourg par des autorités traditionnelles de communautés indigènes appartenant à sa municipalité.  Il a été puni pour sa mauvaise gestion des ressources locales, et pour des promesses qu’il  n’aurait pas tenues[1].

Il a été revêtu des habits caractéristiques de la chola de La Paz, la pollera,  la manta (la cape qui va avec), l’aguayo (pièce de laine rectangulaire tissée plus ou moins grossière et ornée de motifs traditionnels servant à porter des charges sur le dos), et coiffé du chapeau melon.

Ce carnaval punitif a fait l’objet d’une réprobation quasi unanime. Une militante féministe l’a interprété comme une conduite profondément misogyne. « S’habiller en femme est dénigrant pour un homme parce que pour lui la femme est un être subalterne », a-t-elle argumenté. Tandis qu’une autre a souligné que cette mise en scène était la manifestation de la violence symbolique que subissent  les femmes ; une des 16 formes de violence reconnues dans la Ley para Garantizar a las Mujeres una Vida Libre de Violencia (Loi 348). Toutes les deux ont demandé que les coupables soient sanctionnés[2].

Pour le Viceministro de Descolonización, « C’est un acte lamentable…totalement discriminatoire machiste et patriarcal »[3]. L’ancien président Carlos Mesa s’est indigné d’un « acte honteux de machisme », et il a ajouté qu’aucune « coutume ancestrale ne peut violer les droits de l’homme consacrés par la Constitution politique de l’État ». Le ministre de l’Intérieur (Gobierno) a considéré  qu’il ne s’agissait pas d’un acte de justice communautaire, car « la justice communautaire ne connait pas ce type de sanction[4]. Ceux qui allèguent les usages et coutumes mentent…et cet acte démontre une attitude intolérante, machiste et absolument critiquable ». Evo Morales a, quant à lui, déclaré : « Qu’on le punisse,  mais pas avec la pollera ».  Attaquer la pollera, c’est déprécier la femme « et cela, nous ne pouvons l’accepter »[5].

Illustration 1

Mais la réaction la plus surprenante est venue du président du Sénat qui a convoqué une conférence de presse pour commenter l’affaire. Il s’y est présenté le pantalon recouvert d’une pollera et s’est indigné : « Cela suffit, cette manière de revêtir quelqu’un d’une pollera quand on veut l’offenser ou signifier que c’est un vicieux (mañudo), un fainéant, un  menteur ; c’est une insupportable perversité… Ils ont offensé  et maltraité toutes les femmes qui la portent »[6]. On aurait donc doublement stigmatisé ce maire, d’une part en changeant son apparence sexuelle pour mettre en doute sa virilité, et d’autre part en lui faisant endosser le statut ambigu de la chola[7].

Il y a donc une opposition radicale entre la conception de la justice qui inspire la conduite punitive des autorités traditionnelles et la majorité des réactions qu’elle suscite en haut lieu. Alors que les comunarios de Caquiaviri qui s’estiment lésés mettent en scène une punition qui à leurs yeux est exemplaire – ce sont d’ailleurs des femmes qui affublent le maire –, elle est intolérable pour les gouvernants qui énoncent des principes contraires à ceux qui sont défendus par les électeurs qu’ils sont censés représenter, et dont ils disent quotidiennement promouvoir la culture[8].

Les suites

Le maire de Caquiaviri n’a pas n’a pas porté plainte contre ses justiciers ; il a laissé au Parquet (Fiscalia) le choix de les poursuivre ou non.

Il a en revanche assigné en justice le député du parti d’opposition Unidad Demócrata (UD) qui a diffusé sa photo de travesti en chola, « comme s’il avait été présent ».  Et il a déploré que le président du Sénat ait revêtu une pollera pour condamner les auteurs de cet outrage[9]. Il a donc semble-t-il perçu la mise en scène du sénateur et son accoutrement comme un redoublement de sa propre mortification.

Pour analyser plus à fond cette affaire – ce qui est impossible à partir des seuls articles de presse –, il conviendrait de la resituer plus précisément dans son contexte.  Elle semble intimement liée au plus grand scandale de corruption de l’année 2015, celui du Fondo de Desarrollo Indígena Originario Campesino (FONDIOC)[10]. Le député qui rend la punition publique est, en effet, le principal accusateur des dirigeants des « mouvements sociaux » et des élus du Mouvement pour le socialisme (MAS) impliqués dans ce scandale ; et d’autre part la sœur du maire est une ancienne députée suppléante du MAS qui aurait reçu des subsides de ce fond de développement pour mettre en œuvre divers projets qui  n’auraient jamais vu le jour. Cependant le maire prétend qu’il  gère au mieux les fonds publics, au bénéfice de ses administrés : « Ils croient que je ne réalise pas ces projets, que je suis une femme, que je ne sers à rien, mais cependant j’agis »[11].

Finalement, le vice-ministre de Décolonisation s’est rendu à Caquiaviri pour tenter de régler le conflit. Les autorités indigènes ont détaillé les retards dans la réalisation des programmes destinés à leurs communautés et manifesté leur exacerbation à l’égard d’un maire qui ne tenait aucun compte de leur avis. Puis le maire s’est  engagé à travailler avec eux de manière coordonnée[12]. Et à l’issue de deux jours de palabre, il a accepté leurs excuses, et pardonné l’humiliation.

Cependant, les griefs et les revendications des comunarios  n’ont guère suscité l’intérêt des représentants de l’exécutif et des medias. Personne ne s’est inquiété véritablement des manquements du maire, ou de savoir s’il était coupable. On n’a pas non  plus attaché d’importance à la violence qu’il a subit ou à la violation de ses droits. Et c’est à peine si l’on s’est interrogé sur la légitimité du tribunal improvisé qui l’a jugé. Seule l’humiliation publique par le déguisement d’un homme en chola a fait l’objet de commentaires.

Finalement, le maire de Caquiaviri a été détenu et  mis en examen pour malversation, un peu plus d’un an plus tard, en février 2017[13].

Le dirigeant paysan de Cabezas

Le 17 mars dernier, c’est au tour d’un dirigeant paysan d’être  déguisé en chola, à  Cabezas, une municipalité d’environ 23 000 habitants, située à150 kilomètres de Santa Cruz de la Sierra, sur la route qui mène à Camiri, aux portes de la région du Chaco[14]. Dirigeant de la Central campesina Cordillera (département de Santa Cruz), il fait partie du dispositif de contrôle social municipal de Cabezas et, à ce titre, il  est chargé de suivre la marche des projets d’investissement communaux et l’avancée des chantiers publics.  Il avait eu le tort de vouloir intenter une procédure de révocation de mandat à l’encontre du maire de Cabezas,  membre du MAS, et président de l’association des maires du département de Santa Cruz (AMDECRUZ). Le dirigeant paysan lui avait en vain fait part de ses requêtes et observations sans obtenir de réponse à ses interrogations. C’est ce qui l’avait amené à organiser une réunion avec des techniciens du Tribunal électoral départemental (l’instance qui est en charge de ces instructions) afin de se faire expliquer les modalités administratives de la procédure de révocation de mandat prévue dans la Constitution et par la loi. De nombreuses instructions du même type sont actuellement en cours, dans ce même département, et ailleurs dans le pays.

Ce sont des femmes appartenant à la Confédération de femmes paysannes  Bartolina Sisa[15](CNMCIOB-BS.), une des organisations du « Pacte d’union » qui appuie le gouvernement du MAS,  et le maire de Cabezas qui ont agressé ce  dirigeant paysan[16]. À la fin de la réunion, après l’avoir isolé dans un local, les Bartolinas, qui portent toutes des pantalons et des tee-shirts bleus, la couleur du MAS, l’ont molesté et affublé d’une pollera et d’une mantilla de chola, pour ensuite l’exposer à la vindicte publique et inciter les passants à le prendre en photo. Un employé a filmé la scène puis envoyé la vidéo au secrétaire des Affaires intérieures du gouvernorat de Santa Cruz. Celui-ci l’a diffusée sur le réseau Twitter, et il a condamné cet « acte de racisme et de discrimination »[17].

La représentante des Bartolinas, prétend  avoir agît en défense du maire : « Nous l’avons revêtu de la pollera pour nous faire respecter et non par discrimination » ajoute-t-elle.

Le dirigeant paysan dit avoir craint un moment pour sa vie. Et il est  mortifié  par cette mascarade : « Je suis issu d’une famille humble, d’une famille paysanne. Ma mère portait la pollera, et il faudrait leur demander (à celles qui l’ont agressé) : Que signifie la pollera pour vous ? Pour moi, cela signifie une femme qui travaille, qui lutte, c’est un symbole de lutte. De plus  je valorise beaucoup la figure de Bartolina  et j’ai honte pour ces dirigeantes qui utilisent la pollera  comme un symbole de mépris. »

Et il explique ainsi sa démarche  à l’encontre de la mairie : « Depuis 2016, il y a des évidences de manque de transparence, de népotisme, de corruption, d’abus de pouvoir...des serviteurs publics se sont approprié des propriétés publiques (tierras fiscales) ».

Finalement, il a porté plainte contre ses assaillantes[18].

Contrairement à ce qui s’était passé après l’agression du maire de Caquiaviri, le tourment du dirigeant paysan a suscité peu de réactions. Peu de journaux ont traité le sujet. Aucun éditorial n’y a été consacré.  Hormis le tweet du membre  du gouvernorat régional de Santa Cruz, il n’y a eu aucune réaction officielle[19]. Et je n’ai lu aucune réaction des féministes dans la presse[20].

J’ai toutefois repéré un échange sur le réseau social Twitter portant sur la définition du châtiment administré par les femmes qu’il paraît fructueux de relater.  D’un côté il y a ceux qui y voient un acte raciste et invitent donc le ministre de la Décolonisation à leur intenter un procès à ce titre.  « N’est-ce pas  un acte de discrimination à la pollera et à la « manta », s’interroge le journaliste Carlos Valverde. C’est aussi l’avis du fonctionnaire du gouvernorat de Santa Cruz qui a diffusé la vidéo. De l’autre côté, il y a celles qui, à l’instar de Pao[21] y voient un acte purement misogyne. « Cela n’a rien à voir avec la manta et la pollera. C’est de la haine à l’égard de la condition féminine, ce qui est peut-être pire encore. Elles auraient pu aussi bien le déguiser avec une jupe et le chausser de talons hauts, parce que l’humiliation vient du fait de le voir habillé en femme ». Et une autre enfonce le clou : « Il n’y a aucun doute, c’est de la misogynie … As-tu jamais entendu parler d’un cas de femme dirigeante ou d’une autorité municipale qu’on aurait travestie  en homme indigène pour l’humilier ? »[22].

Evo Morales à Morochata

En novembre 2003, le député Evo Morales avait été mêlé à l’administration d’un châtiment de cette espèce. La punition avait eu lieu à  Morochata, une municipalité de 13 000 habitants située dans une vallée haute du département de Cochabamba. Quatre élus municipaux, accusés de corruption avaient été contraints de se déguiser en chola et de défiler dans le bourg, exposés aux moqueries et aux insultes de la population. Plusieurs photos du châtiment avaient fait la une du journal Los Tiempos. Cette humiliation s’était déroulée en présence d’Evo Morales qui, après avoir tenu une réunion publique, avait installé de nouvelles autorités favorables à son parti, le Movimiento al Socialismo (MAS), en lieu et place des élus ridiculisés[23].

Il lui est aussi arrivé d’utiliser publiquement le taxon chola comme une injure, notamment en 2002, quand il s’est présenté à la présidence du pays pour la première fois. À l’occasion de la campagne électorale, pour stigmatiser ses adversaires de la Unión Civica Radical (UCS) qui s’étaient alliés sans scrupules avec divers partis politiques rivaux afin de demeurer dans les équipes gouvernementales, il avait utilisé cette formule : « En termes vulgaires, on peut dire que la UCS est la chola de tous les partis »[24].

Remarques finales

Les relevés de presse concernant des punitions de ce type sont peu nombreux mais il est probable qu’une partie d’entre elles n’aient pas été portées à la connaissance du public. Et aucune étude ne porte sur ce sujet. Mais ce ne sont pas des exceptions puisque  les cas recensés dans ce billet couvrent une période de quinze années. Tous  concernent des zones rurales, éloignées les unes des autres (altiplano de La Paz, vallée haute de Cochabamba, Basses Terres orientales). C’est donc une punition admise sur l’ensemble du territoire national.

Tous ont un rapport avec la corruption d’autorités, qu’il s’agisse de punir ceux qui s’en rendent coupable, ou ceux qui la dénonce. Et tous ont à voir avec le MAS, soit les autorités corrompues appartiennent à son personnel, soit elles utilisent le châtiment à leur profit.

La punition qui est dans tous les cas une violence (elle peut être accompagnée de  châtiments physiques et elle l’est toujours d’horions et d’insultes) est infligée par des hommes (deux cas sur trois) ou par des femmes comme à Cabezas.  À Caquiaviri elles participent au travestissent du maire sans que l’on sache  si elles agissent ou non sous ordre.

Ce type de punition implique dans tous les cas que ceux ou celles qui l’administrent considèrent que la femme est inférieure à l’homme, et l’humiliation vient du fait que l’homme se trouve dévirilisé et abaissé en femme  par le travestissement. Les Bartolinas ont donc intériorisé une image dépréciative d’elles-mêmes. Alors qu’on s’attendrait à ce qu’elles  la combattent  eu égard à leur position de dirigeantes syndicales, elles se font au contraire les propagandistes de la misogynie.

Il est difficile d’interpréter pourquoi l’habillement féminin choisi est toujours celui de la chola, quel que soit le lieu du châtiment. Il faudrait pouvoir interroger les protagonistes pour en saisir les raisons.  Est-ce pour des raisons d’ordre pratique  (le vêtement le plus facilement accessible), de visibilité  (un habillement particulièrement voyant) ou en raison de ce que représente la chola dans l’imaginaire bolivien ; une femme ambiguë, quelquefois de mauvaise vie? Mais finalement peu importe la raison du choix puisque c’est cette image d’un homme/ femme aux moeurs douteuses qui a les plus fortes chances de s’imposer.

Addenda

Travestir un homme en femme pour le punir est un châtiment ancien. Les grecs l’ont utilisé pour infliger aux couards « la honte et l’ignominie ». Montaigne rapporte[25] que le législateur Charondas (VIIème siècle avant J.-C.) ordonna que les fuyards d’une bataille « fussent placés durant trois jours au milieu de la place publique, vêtus d’une robe de femme ». Auparavant, ceux qui s’étaient enfuis étaient punis de mort.

Et c’est un châtiment qui est encore utilisé dans d’autres parties du mondeUne recherche rapide sur la toile m’a amené à découvrir une condamnation récente du même type dans le Kurdistan iranien. Cependant la sentence iranienne à la suite de laquelle le délinquant fut condamné à s’exposer déguisé en femme fut prononcée par l’appareil judiciaire et non par un tribunal improvisé, et c’est escorté par la police qu’il fut exposé aux regards de la population dans les rues de la ville de Marivan.

La similitude des réactions publiques avec celles qui ont suivi la punition du maire de Caquiaviri est néanmoins évidente.  Une organisation féministe, le « Collectif des femmes de Marivan » dénonça cette mascarade puis appela à manifester tandis qu’une page était ouverte sur Facebook ayant pour intitulé : « Être une femme n’est pas un outil d’humiliation ou de punition ». Elle invitait les hommes sensibles à cette argumentation à se prendre en photo habillés en femme, par solidarité. Plus d’une centaine de photos furent mises en ligne[26].

[1] Je reprends partiellement un billet déjà publiée en 2015 : https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-lavaud/blog/281215/deguiser-un-homme-en-femme-pour-le-punir-le-cas-du-maire-de-caquiaviri-bolivie

[2]La Razón, 15 décembre 2015 http://www.la-razon.com/sociedad/Castigo-Caquiaviri-visten-Alcalde-mujer_0_2399760013.html

[3] Mais je n’ai pas vu qu’il ait ouvert une procédure au nom du ministère public.

[4] La Razón, 12 décembre 2015.

[5] http://www.paginasiete.bo/sociedad/2015/12/18/gringo-gonzales-viste-chola-como-desagravio-pollera-80693.html

[6] http://www.erbol.com.bo/galeria/el_gringo_se_viste_de_chola_como_desagravio_la_pollera#/0

[7] Sur ce thème voir mon billet précédent :

[8] J’ai emprunté cette remarque à Renzo Abruzzese, Polleras castigadoras, El Deber 22 décembre 2015,   http://www.eldeber.com.bo/opinion/polleras-castigadoras.html

[9] http://www.paginasiete.bo/nacional/2015/12/22/alcalde-denunciara-quispe-mostrar-fotos-castigo-81070.html

[10] Voir mon billet : https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-lavaud/blog/040116/corruption-tout-va-en-evolandia

[11] Ejutv, 23 décembre 2015.

[12]  La Razón, 24 et 26 décembre 2015.

[13] http://elpotosi.net/nacional/20170209_imputan-por-malversacion-al-alcalde-de-caquiaviri.html

[14] Région située au sud de la Bolivie qui va des plaines de la Chiquitania jusqu’aux frontières du pays avec le Paraguay et l’Argentine, semi-humide à semi-aride selon les zones.

[15] Bartolina Sisa était l’épouse de Tupac Katari, célébre pour avoir assiégé la ville de La Paz avec ses troupes à la fin du XVIIIème siècle.

[16] Voir la vidéo de l’agression, suivie d’un entretien avec la victime: https://www.youtube.com/watch?v=0mvVxVt6kS4 ; https://www.noticiasfides.com/nacional/politica/dirigente-denuncia-que-lo-vistieron-con-pollera-por-pedir-revocatorio-para-alcalde-del-mas-386567

[17] http://eju.tv/2018/03/pide-revocatorio-a-alcalde-y-mujeres-masistas-lo-visten-con-una-pollera

[18] http://www.eldeber.com.bo/bolivia/Hombre-obligado-por-las-bartolinas-a-usar-pollera-acusa-discriminacion-20180320-9074.html

[19]J’invite le lecteur à regarder la vidéo suivante pour mesurer la différence de traitement entre ce cas et celui de Caquiaviri. On y voit le vice-ministre de colonisation et la ministre de la justice condamner énergiquement cet acte de « discrimination » et de « racisme» : https://www.youtube.com/watch?v=5gixx6HQ8lQ 

[20] Il est possible qu’il y en ait sur les réseaux sociaux.

[21] Pseudonyme utilisé par une avocate pour la défense des droits de l’homme et de l’environnement.

[22] Échange de tweets du 18 mars https://twitter.com/paocortesmar?lang=fr

[23] Los Tiempos, 24 novembre 2003.

[24] La Razón, 10 mai 2002.

[25] Dans Les Essais (livre I chapitre XVI.

 https://contactohoy.com.mx/elegancia-y-fortaleza-en-desfile-de-cholitas-en-pueblo-natal-de-evo-morales/

[26] http://www.terrafemina.com/societe/international/articles/25034-un-homme-condamne-a-etre-deguise-en-femme-en-iran-video.html ; http://observers.france24.com/fr/20130419-deguiser-bandit-femme-une-humiliation-jugee-mauvais-gout-iran ; http://www.elmundo.es/elmundo/2013/04/26/internacional/1366997010.html

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