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La stratégie médiatique affûtée grâce à AJ+ la chaîne des minorités.
Créé en France en décembre 2017, AJ+ attire un public grandissant sur les réseaux sociaux francophones. Derrière ces initiales anonymes et dynamiques, magnifiées d’un Plus, comme un coup de griffe au groupe concurrent Canal plus, il s’agit des initiales d’Al Jazeera, qui se dissimulent aux regards des spectateurs plus avertis accusés de conservatisme. AJ+ se présente aux jeunes francophones comme suit : “AJ+ français est un média inclusif qui s’adresse aux générations connectées et ouvertes sur le monde. Aux générations éveillées, impliquées et créatives.”
Sous l'alibi de relayer les préoccupations d’une jeunesse en proie au doute, la chaîne qatarie distille habilement des vidéos pour promouvoir son idéologie auprès de cette précieuse cible. Au menu, le port du voile, la discrimination musulmane incluant les causes palestinienne, rohingya, mais négligeant celles des Kurdes, des chrétiens du Liban, etc.
Avec une sélectivité politique, AJ+ fait quotidiennement un état des lieux de l’occident en répertoriant toutes les frustrations et les errances du mode de vie occidental omettant qu’au Qatar l'on enferme et torture les homosexuels, l’on emprisonne les femmes enceintes hors mariage, l’émirat pollue proportionnellement davantage que la chine et les états unis réunis… AJ+ fustige le racisme à longueur de vidéos militantes alors qu’au Qatar le racisme est institutionnalisé au point que les salaires varient en fonction des nationalités et que l’esclavage fait office de législation du travail.
Les personnalités les plus "Al Jazeera compatible" ont statut de consultants comme le journaliste français d’extrême gauche Alain Gresh (soutien indéfectible de Tariq Ramandan) ou de présentatrice vedette Yasmina Bennani qui se réjouissait en 2015 de l’attentat contre Charlie Hebdo et qui diffuse les clips islamistes du Qatar.
La lutte contre la supposée suprématie blanche dans les médias occidentaux constitue la ligne éditoriale d’AJ+. La mission d’AJ+ reçue des Frères musulmans est d’œuvrer pour la radicalisation de la jeunesse française autour de l’idée fictive que l'islamophobie et le racisme sont des pratiques courantes en France.
Comment ce piège a-t-il pu se refermer sur nos démocraties ?
Les savants des Frères musulmans voient la démocratie occidentale et les droits de l’homme comme une arme défensive, une armure, leur permettant d’infiltrer et de détruire le modèle occidental à la manière d’un cheval de Troie. Car la seule loi qui doit gouverner les fidèles est la loi coranique, les règlements ethniques et les nations devant se soumettre à la loi islamique.
Un prédicateur Frériste, invité hebdomadaire à la prison centrale de Doha, citait fréquemment le théoricien qatari Sultan Jassim promoteur de la nouvelle idéologie des Frères musulmans : pour abattre un arbre, il ne suffit pas d’en couper le tronc, il faut beaucoup d’énergie et ce n’est pas sans risques, il faut au préalable l’affaiblir en empoisonnant ses racines.
Les Frères Musulmans se sont caparaçonnés des libertés qu’accordent les constitutions démocratiques occidentales aux communautés minoritaires pour infiltrer tous les secteurs de la civilisation occidentale. L’éducation, la technologie, la politique, l’économie, les médias.