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Science et Pseudo-sciences : Haut Potentiel Intellectuel, les surdoués en souffrance ?
Le numéro 344 (avril-juin 2023) du trimestriel de l'AFIS 'Association Française de l'Information Scientifique) comporte un dossier de 30 pages sur le HPI.
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- Haut potentiel intellectuel : le mal du siècle ? Dossier coordonné par Séverine Gratia
- Haut potentiel intellectuel : entre mythes et réalités par Catherine Cuche
- Troubles de l’attention et hauts potentiels intellectuels par Sébastien Henrard
- « Zèbre » : cette embarrassante allégorie zoologique par Frann
- Le haut potentiel intellectuel : fauteur de troubles ? par Katia Terriot
- Détecter le haut potentiel intellectuel par Ghislaine Labouret et Nicolas Francois
- Haut potentiel intellectuel et autisme par Jacques Grégoire
Le dossier est synthétique et répond aux questions qu'on peut se poser quand il est question d'un "diagnostic" de HPI. Je veux bien croire qu'il y ait une évaluation du HPI, mais pas un diagnostic.
Je ne vois pas comment cela pourrait être un handicap. Au contraire. Mais çà ne peut coexister avec d'autres troubles ou handicaps, mais le HPI permet plus facilement d'y répondre.
A la MDPH, la commission (CDAPH) a pour mission d'autoriser le redoublement en maternelle, l'orientation en ULIS, en SEGPA. Elle n'a pas pour mission de faire sauter des classes ! Une orientation de la CDAPH ne peut être liée qu'à l'existence d'un trouble, pas du HPI.
Dans l'article sur le TDAH, il y a des explications sur le fait que le TDAH peut mentionner le HPI, et l'inverse aussi.
Par exemple, le seuil du HPI (seuil "arbitraire", dans la mesure où il n'y a pas de saut qualitatif) est de 130, et 59% des HPI ont un QI entre 130 et 135. Or, le TDAH abaisse de 6 points le QI (différence trouvée avec ou sans médication). 59% des HPI TDAH ont donc, en l'absence de médicaments, un QI inférieur à 130, et ne sont pas considérés comme HPI.
Le dossier m'a permis de connaître une bande dessinée réjouissante de Frann : Balzamine, surdouée et sceptique. Elle en est à son 7ème épisode en ligne : https://www.frann.fr/.
Un article d'Adeline Lacroix, doctorante en Psychologie et Neurosciences. 1er novembre 2020 (version PDF)
" HQI et autisme, similarités et différences " - Laurent Mottron
Les articles de Frank Ramus sur https://ramus-meninges.fr/
À propos des tests de Q.I., de leur fiabilité et de ce qu’ils mesurent :
27 avril 2023 Depuis de longues années, l’idée selon laquelle les enfants et adultes à haut quotient intellectuel (HQI) seraient particulièrement à risque d’échec scolaire ou de troubles psychologiques tourne en boucle dans les médias, un phénomène que nous avons décrit et surnommé « La légende noire des surdoués » (Ramus & Gauvrit, 2017). Dans cet article, nous rappelons tout d’abord les connaissances scientifiques sur l’intelligence et ses corrélats, qui rendent cette idée fort peu plausible. Puis nous détaillons cinq études que nous avons menées pour tester cette hypothèse de la manière la plus directe possible, y compris en France.
17 avril 2023- Dans une précédente étude basée sur la cohorte Eden (Peyre et al., 2016), nous avions montré que les enfants à haut QI de 5 ans et demi n’avaient pas plus de troubles psychologiques que les autres.
Les enfants ont grandi, et nous leur avons fait passer de nouveaux tests et questionnaires à l’âge de 11 ans et demi.
- Le QI, « c’est n’importe quoi ». Oui, mais encore ?, par Franck Ramus, directeur de recherches au CNRS en sciences cognitives 11.6.2015
- Les surdoués ont-ils un fonctionnement cérébral qualitativement différent?
16.08.2018
09.02.2021 - Nous sommes tous différents. Cela saute aux yeux si l’on considère notre apparence physique : taille, corpulence, pigmentation, physionomie. Mais ce qui est vrai de notre corps l’est tout autant de la structure de notre cerveau, de son fonctionnement, et du produit de son fonctionnement : notre personnalité, nos performances cognitives, notre comportement, notre ressenti, tous ces paramètres diffèrent d’un individu à l’autre.
08.05.2020 - Cet article est inspiré par les débats qu’ont eu récemment chercheurs et cliniciens sur le sujet des personnes à haut QI[1] (HQI/HPI/surdoués)[2], mais a en fait une portée plus générale. Sur le HQI comme sur d’autres sujets relatifs à la santé, les chercheurs qui s’expriment publiquement sont parfois accusés de se mêler de ce qui ne les regarde pas, voire d’être hors de leur domaine de compétence, puisqu’ils n’ont pas l’expérience clinique[3]. C’est une curieuse manière de concevoir les champs de compétence.
16.09.2019
Le Point daté du 12 septembre 2019 consacre un important dossier au sujet de l'intelligence et de sa mesure. Dans ce dossier sont cités un certain nombre de chercheurs français et étrangers. Chacun a été longuement interviewé et a répondu à de nombreuses questions, mais seules quelques phrases ont été sélectionnées par le magazine. Comme il est dommage que toutes ces réponses soient perdues, Nicolas Gauvrit et moi-même mettons ci-dessous toutes nos réponses (que nous avons données indépendamment l'un de l'autre)
En plus accessible, la vidéo d'Alistair